THE 7 DEADLY SINS
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 Un réveil déconcertant

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Lacey Poppelwell
    QUEEN L. «maîtresse des péchés»

Lacey Poppelwell


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MessageSujet: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptySam 28 Mar - 0:21

    La première chose qu'elle sentit fut le froid.

    Un froid glacial et carrément londonien qui l'enveloppait entièrement, la glaçant jusqu'aux os. Il n'y avait pas de vent, mais l'air était lourd d'humidité et saturé d'une odeur indéfinissable pour le moins désagréable. Lacey n'ouvrit pas encore les yeux; elle avait terriblement mal à la tête, et savait d'expérience que si elle relevait ses paupières d'un coup, la lumière allait lui crâmer la rétine et la migraine serait là pour toute la journée. En plus, elle était assise, adossée à un mur, visiblement. Il n'y avait donc aucune raison de se presser, alors elle allait prendre son temps. Tout en gardant ses yeux fermés, elle tenta de se remémorer comment elle était arrivée là - enfin, même si elle ne savait pas encore où elle était. Elle n'avait même aucune idée du jour ni de l'heure. Peut-être que si elle attendait une demie heure, voire une heure, elle entendrait sonner le Big Ben? Ouais. Ca semblait une bonne solution.

    Son estomac la rappela à l'ordre. Il la brûlait atrocement. Elle n'avait pas dû manger grand chose depuis un moment; la pénible sensation que son système digestif peinait à fonctionner à cause de la fatigue était parfaitement identifiable: cela signifiait qu'elle avait fait la fête la veille. Lacey détestait les moments où son corps la lâchait comme ça. En plus, il n'y avait aucune raison pour qu'elle se sente mal; en général, elle vomissait tout l'alcool qu'elle buvait dès qu'elle était un peu saoûle, donc ça ne devait pas faire travailler son ventre, non?

    Ce devait être le matin. Elle se rappelait vaguement avoir croisé Jess la veille en fin d'après midi; elles étaient allées au parc... Hyde, St James ou Kensigton, ça par contre, Lacey n'aurait pas pu le dire. Elle se souvenait d'un peu de vert, c'était tout. En un sens, c'était embêtant; si elle s'était souvenue de l'endroit où elle avait passé la soirée, elle aurait au moins su en gros dans quel quartier elle devait se trouver. A moins de monter dans une voiture, on ne va généralement pas loin quand on est complètement défoncé... En plus, il y avait eu des pilules bizarres qui avaient circulé. Elle n'avait pas la moindre idée de ce que c'était, mais supposa qu'elle avait dû en prendre; d'ordinaire, elle aimait bien ça, les pilules: c'était tout petit, avec souvent de drôles de couleurs - deux choses qui attiraient particulièrement Lacey - et un cachet suffisait pour planer pendant un bon moment. C'était autre chose que de l'herbe, quoi. Même si elle se souvenait vaguement avoir aussi fumé un peu. Elle avait laissé Jess comater dans l'herbe et s'était mise en marche, va savoir où, avec un groupe de gens qui se trouvaient là, va savoir qui. Elle ne parvenait absolument pas à mettre des visages aux gens de ses souvenirs, qui étaient plus que flous.

    Lacey se redressa comme elle put et leva un bras pour mettre la main dans ses cheveux. Ils avaient l'air assez propres, au toucher. Repliant son bras devant ses yeux, elle commença à les ouvrir le plus doucement possible; la lumière lui agressa tout de même les yeux, et elle tenta de les ouvrir encore plus lentement...

    Tout était gris. Enfin, brumeux, plutôt. Il faisait très froid, très gris, avec de la brume; ce devait être le matin très tôt. Depuis l'endroit où elle était assise, elle scruta le vide blanc et brumeux devant elle, jusqu'à percevoir une immense forme glisser devant ses yeux; elle jeta un bref coup d'oeil au sol sur lequel elle était assise, et en déduit qu'elle était sur les quais. Quelle poisse. Remonter les escaliers avec sa migraine ne serait pas une promenade de santé... Selon l'heure, elle pouvait - ou pas - appeler quelqu'un pour venir la chercher là. Jess était peut-être trop éclatée elle-même pour lui filer un coup de main, mais peut-être que Irwyn... Non, mauvaise idée. Elle l'avait déjà laissée en plan la dernière fois parce qu'elle en avait marre de jouer les taxis.

    Ou alors, elle pouvait attendre là que la brume et le jour se lèvent complètement. Peut-être y avait-il même d'autres fêtards qui, comme elle, s'étaient endormis là...

    Lacey soupira. De toute façon, elle avait vraiment trop la flemme de chercher son portable dans son sac. Elle attendrait que le jour se lève. Là, elle pourrait voir autour d'elle dans quel quartier elle se trouvait et sur quelle rive; à ce moment-là elle appellerait quelqu'un, et personne ne pourrait lui sortir l'excuse pourrie qu'il était trop tôt.
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Hyacinthe F. Grisham
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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptySam 28 Mar - 23:20

    J’étais nu comme un vers. Je sentais les draps en flanelle sur ma peau. J’ouvris les yeux, j’émergeai. Je regardai le plafond. Mes yeux embués discernèrent de larges poutres. Peu à peu, les idées claires me revinrent. Je me tournai vers ma droite, et je la vis. Une chevelure rousse émergeait de l’amoncellement de draps. Elle sommeillait tendrement. Rien à dire, c’était une vraie bombe sexuelle. Cependant, les filles, c’est comme les cigarettes, c’est éphémère. Je m’assis. Avec le mouvement, les draps glissèrent de leur emplacement initial, découvrant mon torse musclé. Je jetai un ultime regard à la catin qui avait partagé ma couche durant la nuit, et je me levai. Sans aucune pudeur, je me levai, dévoilant mon corps d’Apollon. Je marchai vers la commode, glissai une main à l’intérieur et en extirpai un boxer. Ni une, ni deux, j’y sautai dedans et refermai le meuble. Un grincement sonore. Un mouvement dans le lit. Ses yeux s’ouvrirent et reluquèrent le bel éphèbe. Moi, je ne prenais pas garde à cette tendance voyeuriste. J’enfilai ma chemise, mon pantalon, une nouvelle paire de chaussettes, enfin, tout l’attirail pour être chic. Un raclement de gorge. Contre ma volonté, je me retournai et la vis dans toute sa splendeur. Je ne regrettai pas d’avoir tiré mon coup avec une aussi sublime jeune femme, une Vénus. Rien à dire, elle avait les mensurations adéquates. Et une voix, une voix de cristal.

    ? – « Mais enfin Bébé ! Pourquoi partir maintenant ? »

    Je la fixai, droit dans les yeux. Elle me regarda éberluée. Ce mot, ce seul mot raisonnait dans ma tête comme ces chansons pourries que l’on n’arrive pas à se défaire et s’accrochent comme une sangsue. La moutarde me monta au nez. Comment pouvait-elle s’exprimer de la sorte ? Etais-je retourné au stade oral ou sadico-annale pour qu’elle ose dire ce mot ? Je restais impassible, tout en m’approchant d’elle. A quelques pas de cette beauté fatale, cette dernière me fit un sourire niais. Etait-elle à ce point écervelé ? Tout à coup, je me saisis de sa chevelure fauve et la tirait contre moi. Elle gémissait. Alors je lui susurrai à l’oreille :

    Hyacinthe – « Comment m’as-tu appelé Vipère ? »

    Elle gémissait de plus en plus. Les larmes commençaient à embuer ses yeux d’un bleu nacré. Difficilement, elle trouva la force de me répondre…

    ? – « Je… je… je… t’ai appelé… Je m’excuse ! »

    Des excuses, toujours des excuses. Pourquoi toujours se cacher derrière des excuses. Je ne disais rien. Observant la nymphe dans toute sa grâce. Puis d’une voix forte, violente, je rétorquai :

    Hyacinthe – « Il n’y a aucune excuse qui tienne ! Bébé ? Mais pour qui tu te prends pour me nommer de la sorte ? On a couché une seule fois ensemble, et tu oses m’appeler Bébé ! »

    Je rugissais, la tenant toujours pas les cheveux. Elle pleurait à chaudes larmes. Gamine ! Je la poussai violemment sur le lit. Sa tête heurta la tête de lit. Elle poussa un petit cri apeuré. Je m’approchai furtivement d’elle, glissant mes mains sur ses hanches. Je les remontai, jusqu’à sa poitrine généreuse, palpant ses seins sans aucune pudeur. Sa peau était si douce. Si j’avais voulu, j’aurais encore profité de cette donzelle. Mais je n’en avais plus la force. Avant de tirer ma révérence, je lui soufflai à l’oreille :

    Hyacinthe – « Tu as été un bon coup, mais je n’utilise pas des produits usagés ! »

    Et je lui claquai les fesses. Je fis volte-face, glissant mes pieds dans ma paire de mocassins. Et je sortis. J’attrapai au vol ma veste et l’enfilai. Je descendis les escaliers quatre à quatre, et sortis dans la rue désertique. Le jour n’était pas levé depuis bien longtemps. Je longeais la rue, veillant à ne pas choir, à cause des détritus et autres obscénités jonchant malencontreusement les pavés. Je bifurquai à gauche puis à droite. Je descendis vers les quais de la Tamise. Il faisait un temps vraiment maussade, et une légère brume voguait au dessus du sol. Les quais de la Tamise était désert. Ils avaient perdu le coté attrayant qui faisait tout leur charme. Les flots, désormais, étaient tumultueux. S’y baigner était suicidaire. Des déchets, en tout genre, suivaient le courant. Les poissons et autres êtres vivants devaient être rares sous les eaux. Je marchais sans but précis, observant les pavés grisonnants. Soudain, j’aperçus une silhouette avachie sur un banc. J’approchai, à pas feutrés, et je fus étonné en reconnaissant la personne. Lacey. Que faisait-elle en ce frais matin au bord de la Tamise ?

    Hyacinthe – « Lacey ! Que fais-tu ici sur les bords de la Tamise ? Aurais-tu besoin d’assistance ? »

    Je vins près d’elle, lui tendant la main. Par courtoisie, j’y déposai un baiser.
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Lacey Poppelwell
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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptyDim 29 Mar - 0:04

    En attendant le lever complet du jour, Lacey s'était laissée allée à somnoler doucement, encore engourdie par le sommeil, la fatigue, les pilules. Les frissons qui parcouraient son corps faisaient jouer ses muscles courbatus; parfois, une crampe la faisait grimacer. La bouche pâteuse, elle mâchonna machinalement du vide avant de déglutir plusieurs fois. Punaise, elle avait sûrement une haleine de poney. Les lendemains de fête ne devraient pas exister, se dit-elle une énième fois alors que son crâne accusait le choc de la nuit. Elle avait l'impression qu'une arborescence de veines charriaient du sang bouillant et pâteux le long de ses tempes jusqu'au coeur de son cerveau, chaque battement semblant plus douloureux encore que le précédent. Ses yeux la brûlaient. Ce genre de situation était super pénible. Si seulement elle avait eu quelqu'un avec elle à qui reprocher la situation, au moins, ça l'aurait occupée, tandis que là, seule, à attendre d'avoir l'énergie de bouger, c'était franchement ennuyeux. Big Ben n'avait pas sonné depuis ce qui lui semblait des heures; mais elle était bien trop épuisée pour sortir son portable de son sac à main. Après tout, il ne pouvait rien lui arriver de pire, et elle était heureusement à une distance raisonnable du fleuve. Tant qu'il ne se mettait pas à pleuvoir, tout irait bien.

    Le sol de pavés contre ses cuisses lui semblait être de plus en plus froid. Qu'est-ce qu'elle portait, déjà? Ah, oui. Un mini-short. Et un tank-top surmonté d'un filet résille. Pas étonnant qu'elle se les gèle à ce point. Quand elle était partie de chez elle la veille, le soleil brillait, mais elle n'avait carrément pas prévu de passer la nuit dehors. Sinon elle aurait pris un blouson. A moins qu'elle n'en ait pris un et qu'elle l'ait perdu... Elle n'en avait aucune idée. Ensommeillée, elle dodelina de la tête, la laissant complètement aller contre le mur derrière elle, vers la droite, vers la gauche, vers la... Voilà qu'elle avait envie de vomir, maintenant. Elle stoppa complètement le mouvement de sa tête, mais la nausée était là. Elle sentit son ventre devenir bizarre, et ferma les yeux, tentant de penser à autre chose qu'au concentré de bile et de pilules dissoutes qui risquait de se retrouver sur les pavés si jamais elle avait le malheur de se laisser aller. La pénible sensation allait malheureusement en s'intensifiant; bientôt, fermer les yeux ne suffit plus.

    Soudain, son attention fut détournée par un bruit de pas tout proche. Quelqu'un approchait. Soit c'était quelqu'un qui n'en aurait rien à faire, auquel cas elle pourrait continuer tranquillement son agonie sans être dérangée, soit c'était un abruti qui allait lui chercher des noises. Elle détestait les mecs qui s'autorisaient n'importe quoi parce qu'ils étaient arrivés au bon moment. Elle avait souvent été ramassée par des gars aux intentions louches, mais avait toujours eu un minimum de veine, le pepper-spray dans son sac à main aidant la plupart du temps; là, maintenant, elle n'en avait pas sous la main, mais si quelqu'un venait essayer de la tripoter, elle pourrait toujours lui gerber dessus, ça aiderait probablement. Oui, c'était une bonne arme, ça...

    En tentant d'éviter de trop tourner la tête, elle ouvrit les yeux et scruta la brume du coin de l'oeil pour distinguer la silhouette de l'inconnu. Sauf que lorsqu'on fut à quelques mètres d'elle seulement, elle le reconnut: c'était Hyacinthe, fidèle à lui-même, en train de se promener dans la brume des quais au lever du jour avec une chemise et tout, tiré à quatre épingles. C'était carrément lui, ça. Elle le laissa approcher alors qu'il l'avait reconnue, et le laissa lui faire un baisemain - c'était vraiment un mec bizarre - pendant qu'il s'écriait:

    « Lacey ! Que fais-tu ici sur les bords de la Tamise ? Aurais-tu besoin d’assistance ? »

    Alors qu'il s'approchait tout près, elle put voir son col légèrement froissé, sentir le parfum de son after-shave qui n'était presque plus qu'un souvenir. Il avait l'air en forme, mais avec les yeux cernés; Lacey eut le malheur de renifler l'air pour tenter d'identifier l'odeur qui masquait celle de l'after-shave; il sentait le sexe. Il avait dû passer la nuit avec quelqu'un et se barrer sans prendre la peine de se doucher.

    Lacey eut juste le temps de l'écarter d'un geste brusque et de se jeter de l'autre côté; tout ce que contenait encore son estomac remonta en lui brûlant la gorge au passage, avant de gicler violemment sur le sol. Entre deux spasmes, elle se leva, et s'appuya au mur pour ne pas tomber, tendant toujours un bras vers Hyacinthe pour le maintenir éloigné. Lorsque son ventre cessa d'être secoué de spasmes, et que son estomac recula un peu de derrière ses lèvres, elle se releva comme elle put, vacillante dans ses énormes chaussures, et plongea dans son petit sac à main pour récupérer un mouchoir et s'essuyer la bouche. Alors là, pour l'haleine de poney, c'était fixé. Elle allait puer pendant quelques heures.

    Faiblement, elle leva les yeux vers Hyacinthe et lui sourit, dressant deux doigts en V pour le saluer.

    "Hello, H. Tu tombes bien. J'ai froid, je suis cassée, je sais pas où je suis, ni quelle heure il est; donc oui, si tu peux quelque chose pour moi, c'est volontiers."


Dernière édition par Lacey Poppelwell le Sam 11 Avr - 14:01, édité 1 fois
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Hyacinthe F. Grisham
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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptyVen 10 Avr - 20:58

    Je regardais Lacey. Elle n’était vraiment pas belle à voir. Elle était complètement défoncée. Je n’osais même pas imaginer ce qu’elle avait pu faire la veille. Des folies surement. Tout comme moi, d’ailleurs. Mais, pour ma part, je n’étais pas succombé à la drogue ou à l’alcool. Elle était dans un piteux état. Je me tenais à présent, à quelques mètres d’elle. Et là, c’est le drame. Elle était blanche comme un cachet d’aspirine, quasiment fantomatique. Elle fit quelques pas en avant et dégobilla à ses pieds. Hum, c’était appétissant. Ce rejet digestif confirma mes soupçons. Elle n’avait, en effet, pas sucé que des glaçons. Au contraire, elle avait abusé de la boisson. M’empêchant de s’approcher d’elle pour la soutenir, elle continua à vomir. Puis ses spasmes se calmèrent, elle relâcha son bras. Je pus, d’un pas léger, m’approcher d’elle. Je passai délicatement une main sur son front, et je la regardai droit dans les yeux. Elle me dit qu’elle avait froid, qu’elle était tout simplement déphasée. D’un geste rapide, je retirai ma veste et la glissai sur ses épaules dévêtues.

    Hyacinthe – « Je crois que je vais te ramener chez moi. »

    Je n’attendis pas sa réponse. Elle avait déjà du mal à s’exprimer, je n’allais pas l’obliger à parler. Je la pris par la taille, l’entrainant avec moi. En temps normal cet acte aurait pu paraître indécent, mais, là, c’était différent. Je n’allais pas la laisser seule, patraque, à la merci de délinquants qui auraient pu abuser d’elle, sans qu’elle puisse se défendre. Doucement nous marchions sur les quais, le soleil commençait vraiment à poindre le bout de son nez. Nous montions, avec quelques difficultés – puisque nous tanguions un peu de droite à gauche, comme si nous étions sur un bateau – Etant très près, j’eus la possibilité de sentir l’alcool qui imbibait ses vêtements, son essence même. Elle était vraiment torchon chiffon carpette. Et encore. Je ne l’avais trouvé que ce matin. Quelques heures plus tôt et elle aurait certainement été encore plus mal, dans un état proche du coma éthylique. Enfin, tout cela n’est que supposition, mais dans tous les cas, un bon bain s’impose.

    Nous passions dans les rues, les personnes se baladant nous jetaient des regards outrés. Pour eux, nous passions encore pour une jeunesse décadente, dépravée. Comme toujours. Je ne prenais pas garde à ses regards dédaigneux, ils n’en valaient vraiment pas la peine. C’était des critiques vraiment futiles, enfantines. Et personnellement, ça me passait au dessus du cigare. Arrivés devant mon immeuble, nous sommes montés jusqu’à mon appartement. Le verrou ouvert, je lui ouvris la porte, l’invitant à entrer. Je récupérai son manteau, et lui proposai de s’asseoir une minute afin de reprendre son souffle. Je l’aidai à s’asseoir. Je ne voulais pas qu’elle se brise le coccyx bêtement. Puis, je m’éclipsai dans la cuisine et revint quelques secondes plus tard avec deux verres d’eau. Il n’avait rien de mieux pour améliorer la gueule de bois de son amie.

    Hyacinthe – « Tiens ! Bois ça, et après va prendre une douche, je pense que tu te sentiras mieux après. »
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Lacey Poppelwell
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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptySam 11 Avr - 0:20

    Assise du bout des fesses sur la chaise présentée par Hyacinthe, Lacey ne pouvait s'empêcher de trembler. Elle devait être en hypoglycémie ou bien un truc du genre... Autant qu'elle se souvienne, les apports caloriques des pilules, c'était pas vraiment ça. Et puis, marcher dans les rues de la ville, même soutenue par Hyacinthe, avait épuisé ses dernières forces, les forces habituellement réservées au repli jusqu'à un endroit tranquille où reprendre ses esprits. Ses jambes tremblaient, ses bras tremblaient, ses doigts tremblaient; même sa mâchoire faisait des claquettes. Ses paupières étaient lourdes, et l'ambiance de la pièce n'arrangeait en rien sa nausée; l'air était lourd, chargé de l'énergie de la nuit, dégageant une atmosphère assommante qui, dans le cas présent, ne faisait qu'empirer le mal au coeur de Lacey. En plus, cela lui rappelait que ça faisait un moment qu'elle n'avait pas couché avec quelqu'un, et y penser juste maintenant, ça lui retournait carrément les tripes, quoi. Son estomac vide la brûlait atrocement, mais étrangement, la paix tranquille du lendemain de fête, lorsque toutes les forces quittent le corps, s'emparait doucement de son esprit. Oublier son état devenait de plus en plus facile à présent qu'elle était au chaud, en sécurité, avec quelqu'un pour s'occuper d'elle. Elle se demanda un instant si Hyacinthe accepterait de lui donner un bain; elle était d'humeur à se faire assister, un peu comme d'habitude, mais beaucoup plus. Puis elle chassa l'idée, se disant que ce genre de trucs, entre amis, n'arrivait généralement que dans les pornos, et même si elle disait rarement non à un peu de fun, Lacey n'avait pas particulièrement envie de faire ça avec Hyacinthe après une nuit pareille et alors que l'odeur de la fille de cette nuit flottait encore dans l'appartement. Non pas que cela pose problème à sa morale; c'était plutôt physiquement qu'elle risquait de ne pas tenir le choc. Et Lacey détestait que des bêtises l'empêchent de profiter de quelque chose de bon.

    Prudemment, elle approcha le verre d'eau de ses lèvres, en tentant de ne pas le laisser tomber; les tremblements de ses mains ne semblaient pas vouloir s'arrêter de sitôt, et elle amortit le choc du verre contre ses dents avec sa lèvre. Lentement, elle but une gorgée, et prit le temps de sentir l'eau glacée descendre le long de son œsophage meurtri. L'eau dans son estomac lui procura une drôle de sensation; un peu comme une concentration subite sur tous les endroits de son corps qui lui faisaient mal. En fait, ce n'était pas son ventre le plus pénible; son crâne, qu'elle avait oublié entre temps, était également de la partie et lui semblait aussi énorme et épais qu'une pastèque. Elle se força à avaler encore quelques gorgées d'eau pour rassurer Hyacinthe, puis posa le verre sur le sol, et resta quelques instants penchée ainsi, les mains par terre, son tronc reposant complètement sur ses cuisses, sa respiration presque inexistante. Son corps était lourd. Il devait peser au moins une tonne. Elle n'avait pas la force de se relever... Avisant le lit à côté d'elle, elle défit prestement ses lacets, retira ses Doc Martens et se laissa littéralement basculer et choir sur la couette, où elle bougea pour pouvoir gîr les bras en croix, les lèvres entrouvertes, exhalant un souffle très faible. Et évidemment, malgré le verre d'eau, elle était certaine de toujours avoir une haleine à tuer les mouches. La couette autour d'elle était terriblement confortable; elle se serait volontiers débarrassée de son short pour aller se pelotonner dedans, mais supposait qu'il y avait tout de même des limites. En plus, elle n'avait pas particulièrement envie de mettre Hyacinthe en colère, parce que c'était quelque chose d'assez dépotant qu'elle n'avait pas particulièrement envie de vivre là, maintenant... Elle se contenta de fixer le plafond, et d'exhaler dans un souffle:

    - Merci...


    Elle se tourna lentement sur le côté et se pelotonna au creux de la couette, son tank-top froissé et relevé sur son ventre, sans prendre la peine de recoiffer les mèches qui venaient sur son visage. Elle avait besoin d'un truc... qu'est-ce que c'était, déjà? Ah, oui. Une douche. Et un sucre, pour arrêter de trembler comme une folle.

    - Je meurs d'envie d'une douche... murmura-t-elle, trop faible pour hausser la voix.
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Hyacinthe F. Grisham
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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptySam 11 Avr - 23:52

    Elle se saisit du verre que je lui tendis. Elle en but quelques gorgées et le déposa sur le sol. Puis son regard vrilla vers mon lit à quelques pas d’ici. Soudain sans que je m’y attende, elle se vautra sur le matelas, s’enroulant d’une façon sensuelle, dans la couette. Si, je ne savais pas qu’elle était dans un état second, j’aurais certainement profité de la situation. Bien que la luxure s’éprenne de moi, je tentai de résister au penchant luxurieux. Alors qu’elle se pelotonnait tel un chat. Puis d’une voix faiblarde, dans un souffle, comme si c’était son dernier. Elle désirait prendre une douche. Je crois que c’était la meilleure chose à faire. Cependant, elle ne semblait vraiment pas prête à bouger de dessous la couette. Pourtant, il fallait bien s’y résoudre et j’estimais qu’un peu d’aide ne serait pas superflue. Cependant j’attendis si elle faisait le moindre mouvement volontaire. Voyant qu’elle ne bougeait pas d’un iota, je pris l’initiative. D’un geste délicat, je la pris dans les bras, et la portai jusqu’à la salle de bain. Alors que je la transportais vers la salle de bain, la jeune femme explosa d’un rire cristallin. Je la regardai d’un air surpris.

    Hyacinthe – « Ca te prend souvent ces crises de fou rire ? »

    Je restai dubitatif, dans l’attente d’une réponse de sa part. Je l’avoue, mis à part mon goût pour la luxure et des crises de colère soudaines, j’étais doté d’une curiosité hors du commun. Et l’esclaffement de ma jeune amie attisait ma curiosité. Qu’avais-je fait comme connerie ? Tout en l’interrogeant du regard, j’ouvris la porte de la salle d’eau, nous y pénétrâmes. Je l’installai sur un petit tabouret, en face du miroir à hauteur d’homme. De cette manière elle pourrait s’apercevoir dans quel état désastreux elle était, prendre conscience de la situation actuelle. Moi, je l’observais, veillant à ce qu’elle ne choit pas comme une grosse merde de son tabouret. Néanmoins je n’allais pas attendre éternellement. Je pris l’initiative, en tout bien tout honneur, de la dévêtir, afin qu’elle puisse prendre une bonne douche dans les meilleures conditions. Avec mes mains expertes, je déboutonnai son chemisier. Elle se laissa faire sans rechigner, bien trop faible pour esquisser le moindre mouvement. Je lui retirai ses chaussures, puis son pantalon. En peu de temps, elle se retrouva en petites tenues. Je n’avais pas honte d’avoir fait cela. Après tout, elle n’allait pas se décrasser complètement sapée. Détournant mon regard, je me dirigeai vers la douche. D’un geste rapide je mis le combiné en marche. L’eau s’écoula du pommeau de douche. Je passai la main sous l’eau. Cette dernière devint tiède, puis plus chaude. La température devint adéquate. Je me retourner vers Lacey. Je me postais à côté d’elle scrutant le moindre de ses gestes. Puis je l’avertis :

    Hyacinthe – « Il me semble que l’eau doit être assez bonne pour que tu puisses prendre une bonne douche revigorante. Je pense que tu n’as plus besoin de moi ? »

    Je lui proposai mon bras afin qu’elle se lève afin de l’accompagner jusqu’à la douche. Elle demeurait toujours dans un état second. Je n’étais pas persuadé que la meilleure chose à faire était de la laisser seule prendre sa douche. Un accident est si vite arrivé.
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Lacey Poppelwell
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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptyVen 24 Avr - 15:45

    Lacey, surprise, tituba en direction de la cabine de douche. Tout s'était passé un peu trop vite pour qu'elle réalise l'enchaînement des gestes de Hyacinthe. Il l'avait carrément déshabillée pour la mettre dans la douche... Certes, elle n'était pas franchement en état de le faire toute seule. Mais ça avait de quoi surprendre.
    Tout tournait dans la tête de Lacey. Ce n'était pas qu'elle soit mal à l'aise de se trouver ainsi face à Hyacinthe; après tout, c'était un bon ami, et puis elle n'était pas vraiment du genre pudique, surtout avec la gueule de bois phénoménale qu'elle était en train de se taper. Mais, elle avait l'impression étrange qu'elle aurait dû être en train de réfléchir à propos de ça - de quelque chose - sans pour autant réussir à mettre le doigt sur ce que c'était. C'était tout comme si elle était en train de nager dans une piscine dont elle n'arrivait jamais à saisir le rebord glissant. Elle n'aimait pas vraiment ce genre de situation mentale. Ou bien, peut-être était-elle juste en train de croire qu'elle devait penser à quelque chose, et que tout était complètement normal... Ouais, bon, tout ça pour dire qu'il allait falloir qu'elle ralentisse sur les petits cachets multicolores, quoi.

    Elle finit par attraper l'angle de la cabine de douche et y entra, avec une manœuvre qui tenait plus du canard tétraplégique que de la jeune fille de vingt ans, et, le dos plaqué au mur, se laissa glisser jusqu'au sol. La rencontre entre ses fesses osseuses et l'émail de la douche fut assez brutale; elle grimaça. Le pommeau de douche, suspendu au mur, lui crachait dessus un jet brûlant d'eau brûlant et ininterrompu. C'était tellement bon... Elle renversa la tête en arrière et ferma les yeux. La chaleur de la douche la ramollissait. C'était délicieux. Son mal de tête augmentait, mais en contrepartie, elle avait cessé de trembler, et son corps entier se détendait... presque plus de courbatures, presque plus de muscles douloureux. Sans se donner la peine de tourner la tête, elle s'adressa à son ami:

    - Merci, mais ça va. Génial. Merci beaucoup. Je... Je sortirai peut-être d'ici un jour ou deux.


    Sa bouche resta entrouverte. Elle ne se soucia même pas de savoir si Hyacinthe avait quitté la salle de bains ou non; elle ne savait d'ailleurs pas s'il avait tiré le rideau de douche. Et ses yeux secs et fatigués piquaient bien trop pour qu'elle se donne la peine de les ouvrir. Non, là, maintenant, elle était dans un repli temporel en-dehors du reste du monde. Elle était... toute seule. Elle était bien. Sa tête lui donnait l'impression d'avoir triplé de volume, mais franchement, tant pis. Au pire, son crâne éclaterait dans la cabine de douche, et puis tant pis.
    Lacey trouva la force de ramener vers elle ses jambes, les plia contre sa poitrine pour les entourer de ses bras. Voilà, là, c'était parfait. Elle pouvait rester un siècle ou deux sans problème.

    Au bout d'un long moment, l'eau commença à refroidir; elle avait épuisé toutes les réserves d'eau chaude. Epuisée, elle se laissa un moment aller sous le jet d'eau glaciale, puis, revigorée, trouva la force de se soustraire à la douche devenue franchement désagréable. Elle se leva, ouvrit les yeux, ferma l'arrivée d'eau. Un bref coup d'oeil dans la pièce lui apprit que Hyacinthe avait quitté la salle de bains - quand, elle n'en avait aucune idée, mais en tout cas, il n'était plus là. Nettement plus en forme qu'avant d'entrer dans la douche, Lacey saisit une serviette qui passait par là et s'en drapa après s'être séchée avec - il y avait des limites à l'abus d'hospitalité, elle n'allait pas non plus mettre de l'eau dans tout l'appartement. Elle resta quelques instants appuyée au lavabo, pour mettre ses pensées au clair; ça allait beaucoup mieux. Beaucoup, beaucoup mieux. Même si ses cheveux gouttaient sur le plancher. Mais maintenant, elle avait faim.

    Elle ouvrit la porte, et regarda autour d'elle, à la recherche de son ami:

    - Hyacinthe? Merci, je me sens mieux. T'aurais pas en plus quelque chose à manger?
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Hyacinthe F. Grisham
    ADMIN. «maître des péchés»

Hyacinthe F. Grisham


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MessageSujet: Re: Un réveil déconcertant   Un réveil déconcertant EmptySam 2 Mai - 1:03

    Hyacinthe – « Je commencerai à me poser des questions si d’ici un ou deux jours tu étais là, à profiter de ma douche ! »

    Sur ces bonnes paroles, il s’éclipsa dans le salon. Tout en tendant l’oreille, veillant à ce que son invitée ne choit pas malencontreusement dans la douche, il alluma la télé. Les informations étaient loin d’être réjouissantes. Il comata ainsi pendant de longues minutes, tout en regardant cette grognasse blonde qui n’avait pas de cerveau. Il regardait les reportages sans vraiment s’intéresser aux différents sujets qu’ils traitaient. Séismes, inondations, meurtres, incendies. Le monde se barrait vraiment en sucette maintenant. Amour et joie, paix et bonheur. Que des conneries, des foutaises. Il se releva. Il se dirigea vers la cuisine, vers le frigo plus précisément. Sur celui-ci il y avait une ribambelle de stickers de mille et une couleurs. Celui dont il était le plus fier c’était un sticker représentant Big Ben, dans un camaïeu de vert. Il passa délicatement sa main sur ce dernier, avant de glisser vers la poignée afin d’ouvrir le frigidaire. A l’intérieur, il y avait une tripotée de mets en tout genre. Salades, oranges, melons, steak. Enfin, tout un tas de provisions pour tenir une bonne semaine. Il laissa glisser sa main vers la bouteille de jus d’orange et l’empoigna. Il ferma le frigo, et ouvrit le un placard duquel il extirpa un verre. Le posant sur le plan de travail, il se servit un bon verre de ce breuvage orangé. Posant la bouteille à côté, il vida son godet en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Il se resservit. Cependant il n’avait pas vu passer le temps et son amie était sortie de la salle de bains. Elle lui demanda d’ailleurs s’il n’avait pas quelque chose à grailler. Elle avait les crocs.

    Hyacinthe – « Mais bien sûr ! Je vais te faire des œufs et du bacon ! »

    Il l’invita à s’asseoir à la table. Il apporta tous les couverts ainsi qu’une assiette et un verre. Il amena le pot à eau, qu’il avait préalablement rempli d’eau, ainsi que la bouteille de jus d’orange. Il estima qu’elle était assez grande pour se servir toute seule. Il s’attela donc à la confection du petit déjeuner pour la demoiselle. Il commença par sortir les œufs et à les casser. Il les fit cuir, il y ajouta quelques épices – pour faire des œufs brouillés à sa sauce – Puis il prit du bacon qu’il fit griller de chaque côté jusqu’à ce que l’odeur enivrante de la viande se répande dans tout le loft. Il dressa tout impeccablement tout cela sur l’assiette de la demoiselle. Il lui fit un sourire et l’invita à manger. Elle devait reprendre des forces et surtout faire dissiper sa gueule de bois monumentale. L’odeur des mets cuits se propageait dans toute la pièce. Hyacinthe se dirigea donc vers les fenêtres et les ouvrit de bon cœur, laissant à la fois rentrer de l’air frais, mais également le soleil resplendissant, bienfaiteur qui illumina encore plus la pièce. Puis il revint vers son invitée, s’asseyant en face d’elle, sur un tabouret noir. Il la scrutait du regard. Est-ce pour qu’elle ingurgite absolument tout son plat ? Ou tout simplement parce qu’il se posait pas mal de questions à son sujet ? Il la vit engloutir un morceau de bacon. Alors il lui posa une question, une première.

    Hyacinthe – « Que faisais-tu là-bas ? Que s’est-il passé hier soir pour que tu sois dans un état pareil ? »

    Il laissa ses doigts se balader sur la table dans l’attente d’une quelconque réponse de la part de la demoiselle. Par la fenêtre, il entendait Londres se réveiller de sa nuit. Des bruits de klaxons se firent entendre, les freins crissèrent affreusement. Pour ne pas être troublé par ses bruits intempestifs et incessants, il reporta son attention sur la jeune femme attablée avec lui. Leurs yeux se croisèrent une fraction de seconde. Hyacinthe attendit qu’elle sorte de son mutisme.

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