THE 7 DEADLY SINS
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 Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline)

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Isia Chaporelle

Isia Chaporelle


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MessageSujet: Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline)   Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline) EmptyMar 14 Avr - 16:19

Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline) Coventgarden Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline) Coventgardenbis


Le métro n’était pas et ne serait jamais le moyen de transport le plus confortable. Encerclée de tous les côtés, raide comme un piquet, n’osant bouger la tête de peur de cogner quelqu’un un peu trop collée à elle, ne se tenant à rien puisque se rendant bien compte que le compartiment était tellement bondé qu’il aurait été impossible à quelqu’un de tomber ou même de bouger tout simplement. Elle descendrait bientôt, elle ignorait tout à fait comment elle parviendrait à se dégager de tous ceux qui l’encerclaient mais elle gardait son sang froid, à peine crispée, ayant juste du mal à respirer étant donné la densité de monde réparti dans ce métro qu’elle avait décidé de prendre pour se rendre à Covent Garden. 10 heures, elle regrettait déjà d’avoir choisi une heure de pointe pour prendre cette ligne. Toutefois, la ligne de Picadilly était toujours remplie, alors, l’heure n’avait finalement pas d’importance, elle connaissait le résultat. Le regard penché vers la fenêtre, dont elle ne voyait pas grand-chose étant donné que beaucoup de têtes et corps étaient collés et même aplatis contre. De toute façon, à quoi bon regarder… ? Voir du noir, pas de doute, c’était sans aucun intérêt.
Il ne fallait pas se morfondre, et puis, ce n’était pas son genre. A Londres, voyager en voiture était proscrit, surtout pour quelqu’un qui n’avait pas des « permissions spéciales » à la manière des petits bourgeois pervertis par les paillettes. Ses permissions à elle, vivre tout à fait normalement, cela faisait peu de temps qu’elle était « arrivée » dans le coin. Elle commençait d’ailleurs à s’y faire progressivement, à cette ambiance dégradante, à ces rues mal famées bien qu’elle ne comprenne pas comment cette vie avait pu lui plaire « dans une autre vie ».

Enfin la station, elle commença à se remuer, signe adressé aux autres voyageurs qu’elle apprécierait qu’ils la laissent passer. Tâche difficile pour eux, tous aussi encerclés qu’elle. Elle allait devoir y aller avec les mains, comme chaque passager, elle devrait passer de force, en poussant, bousculant, tentant de marcher sur le moins de pieds possibles, bien que ce soit aux dernières nouvelles, un moyen efficace de s’ouvrir un passage. Chose étonnante, elle parvint à sortir, sans trop de dégât du métro, juste avant que les portes ne se ferment, s’étant fait bousculée tout de même, par les brusqueries de ceux qui voulaient entrer à leur tour dans l’enfer du métro. Elle se dirigea vers l’ascenseur qui donnait sur la sortie, lui aussi, carrément rempli et oppressant. Quand elle arriva devant, les occupants la dévisagèrent avec des regards si meurtriers qu’elle préféra s’abstenir et prendre le prochain.

Une fois arrivée au terme du peu agréable voyage, elle s’enquit d’une grande bouffée d’air, l’air de la ville avait beau être malsain, il l’était tout de même moins que celui du métro. Elle observa la rue dans laquelle elle était tombée. C’était la première fois qu’elle se rendait dans ce quartier, mais son minimum de curiosité l’avait poussée à s’y rendre. Elle se souvenait d’un ancien « Covent Garden », lieu propice à la détente et à la découverte, quelque chose de pittoresque et à la fois, agréable à voir, un lieu aussi architecturalement que socialement attirant. Elle avait toutefois appris par les dires de passant qu’elle écoutait parler que ce Covent Garden n’était plus depuis longtemps et qu’il avait laissé place à un emplacement où régnait « la basse population », mais aussi le crime, et aussi discrets que vicieux, les dealers, les voleurs, et évidemment les fameux débauchés. Il devait rester donc peu de choses de l’élégant Covent Garden, de cet ancien marché couvert, de ces ravissantes petites échoppes et de ces terrasses garnies de fleurs où l’on pouvait gaiement siroter quelques boissons sucrées. Déjà ceux qui l’entouraient ne lui inspiraient pour le plupart aucune confiance. Certains la regardèrent, elle, jeune femme vêtue en toute simplicité, sans aucune extravagance, mais ne semblant pas non plus venir du coin. Un d’eux, s’approcha d’elle discrètement par derrière et tenta de se saisir brusquement et par surprise de son sac. Pas de chance, lorsqu’il tenta de s’en saisir, elle le tint fermement, observant celui qui essayait déjà de s’enfuir avec. Lorsqu’il comprit qu’il n’aurait pas si facilement le sac de cette jeune femme aux allures pourtant si naïves, il s’enfuit et en moins de deux, elle ne put plus le distinguer dans la foule. Sa seule réaction fut celle de coller encore mieux son sac contre elle et de le surveiller plus encore. Il aurait été malvenu de se retrouver sans rien dans le coin. Sans quoi, elle devrait se contenter de reprendre la route de chez elle, à pied.

Elle prit enfin la route de Covent Garden sans se soucier plus du petit accident qui venait de lui arriver. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour arriver devant les marches du fameux lieu. Elle resta là, l’observant minutieusement. Ses murs avaient perdu de leur netteté et ne semblaient être l’objet d’aucun entretien. Pour ses nouveaux occupants, la propreté de son architecture devait être le dernier des soucis. La terrasse auparavant toujours occupée par des clients émerveillés était vide, il y avait pourtant un ciel tout à fait propice à la détente ce jour-ci. Saletés, peintures, négligences, gens « bizarres » comme on aimait les appeler, personne ne semblait plus émerveillé par l’endroit. Elle fut alors prise d’une profonde tristesse, de le voir ainsi abandonné. Qu’en serait-il à l’intérieur, elle l’ignorait encore, mais ce ne serait probablement pas bien glorieux ? Des volets fermés, des gens allongés ici et là. Et personne pour s’en soucier.
Elle attendait, légèrement anxieuse et prise d’une gène à la gorge qui l’incitait à en rester là. La situation avait-elle donc tant dégénéré ? Et encore…Covent Garden était loin d’être le plus touché par ces malheurs.
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MessageSujet: Re: Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline)   Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline) EmptyMer 15 Avr - 14:17

Apolline ne supportait plus les transports en commun. Promiscuité, odeurs de fluides qui vous prenaient à la gorge, violence, bruit... le métro avait toujours était l'endroit où les pires instincts s'exprimaient. Mais désormais, c'était pire. Se trouver au bord du quai lorsqu'il y avait de la foule - soit tous les jours ! - équivalait à passe sous les roues de l'avide bête métallique. Comme des moutons, les gens se battaient pour pénétrer les portes ouvertes comme étant de gueules avides et béantes. Elles étaient dépourvues de dents, mais pour combien de temps ? Combien de temps pour que la mort, aprés avoir atteint les quais, atteigne les voitures elles-mêmes ? La jeune femme sentait l'anxiété monter à mesure qu'elle s'enfonçait sous terre.
Aujourd'hui, elle avait choisi d'aller voir l'êtat de Covent Garden, et si y faire quelque chose était possible. En fonction, elle verrait sans doute à y trouver un quelconque emploi. En étant présente au quotidien, elle pourrait veiller à faire quelque chose... Habituée à la cohue, qu'elle n'appréciait guère mais dont elle s'accomodait, n'ayant guère le choix, elle avait vite retrouvé les vieux réflexes, se rapprochant de la porte à chaque arrêt. Enfin, Covent Garden. Plutôt que de se débattre, l'ange se laissa porter par le mouvement, en profitant pour chercher s'il y avait de bonnes personnes autour d'elle. Mais la foule trop dense l'empêcha d'y parvenir.

Evitant l'ascenseur, la jeune femme se dirigea vers les escaliers, retenant au maximum son souffle pour éviter les odeurs, moins prenantes qu'à d'autres stations mais toujours répugnantes. Enfin, l'extérieur. Apolline ne put retenir un léger rire en sentant le vent emmêler ses cheveux. D'un geste vif, elle les attacha en queue de cheval avant de se diriger vers sa destination. Elle sentait bien quelques regards avides ou jaloux sur elle mais n'y prêtait pas attention, indifférente à tout ce qui n'était pas son objectif. Sa besace zippée et dôtée d'un rabat était en sécurité, son pull violet faisait certes ressortir ses yeux mais lui tenait surtout bien chaud, ses jeans sombres ne craignaient rien. Parfaitement à son aise en dépit du petit temps d'adaptation que lui avait demandé le retour sur Terre. Réapprendre la vie, s'habituer à évoluer hors du couvent. C'avait été dur, mais les habitudes étaient finalement plus ancrées en elle qu'elle ne l'avait cru, et Joakine et Cressida l'avaient bien aidée à les faire ressurgir.
Les yeux de l'ange se posèrent enfin sur le beau bâtiment du Covent Garden. Certes, il était abîmé et sombre, sans tous ces gens heureux à sa terrasse, mais se représenter l'endroit par le passé était aisé; il semblait seulement endormi...
Une chevelure blonde et une silhouette reconnaissable accrochèrent enfin son regard. Souriant discrètement, Apolline s'approcha, se rentenant avant de poser une main sur l'épaule de la jeune femme pour attirer son attention. Elle était trop hésitante quant à sa réaction, et préféra se signaler en parlant.

_ Nous réussirons... Il n'y a pas d'autre possibilité. Il ne nous aurait pas ramené si nous devions échouer. Les humains se rendront compte de la portée de leurs actes. Il en a toujours été ainsi, cela n'a pas de raison de changer.

Se saisissant de la main de l'autre jeune femme, Apolline l'entraîna à l'intérieur du bâtiment, notant en quelques instants les fissures et les quelques tags, heureusement point trop agressifs, avant d'entrer dans un café moins abîmé que les autres. De la grande baie vitrée - propre de surcroît - elle pouvait voir les fleurs superbes, moins florissantes que par le passé mais toujours colorées et nombreuses. Vision rassurante...
Se détachant de la vision, la jeune femme se tourna vers l'autre ange, interrogeant avec détermination.

_ Que prends-tu ? C'est moi qui t'invite. D'ici, il sera peut-être possible de voir qui continue de s'occuper des fleurs...

Dés qu'elle eut sa réponse, Apolline s'éloigna pour passer commande. Si il y avait bien un endroit pour commence rleur mission, c'était celui-ci : les habitants des alentours de Covent Garden avaient toujours été trés attachés à l'endroit, ce ne devait pas avoir trop changé. Si ?
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Isia Chaporelle

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MessageSujet: Re: Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline)   Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline) EmptyJeu 16 Avr - 13:16

D’où était-elle sortie ? En moins d’un instant, une « jeune femme » si l’on pouvait encore dire cela, qu’elle connaissait de « profession » si c’en était une, avec qui elle n’avait pas souvent eu l’occasion de parler, comme avec les autres d’ailleurs, lui adressa quelques mots de réconfort et l’emmena à l’intérieur prestement sans lui demander même son avis. Ainsi il était clair qu’elle ne pouvait reculer.
Apolline, qu’elle connaissait plus de nom et de caractéristiques que d’âme, une âme éperdue à la bonne cause, résolument attachée à sa foi, semblait bien plus décidée dans sa tâche qu’elle-même, elle devait sans doute être profondément persuadée de la bonne tournure que prendraient les évènements, tout le contraire d’Isia. Elle, elle était plus réservée quand à ses espérances, elle espérait plus modestement qu’elle pourrait aider le maximum de personnes mais sans se bercer d’illusions, comme celle de croire en la possibilité que tout irait bien un jour. Ses espoirs modérés et tempérés lui permettaient de tenir le coup, et elle en avait besoin. Depuis qu’elle était arrivée, toutes ses rencontres ne lui avaient pas apporté que de la sérénité. Elle avait même l’impression de se plonger dans un gouffre sans fin, d’aller de mal en pis, d’empirer les choses, de perdre progressivement sa chère tempérance, et de se rendre compte qu’elle ne voulait pas empêcher ce processus. Pourtant, elle ne pouvait échapper à sa condition ni aux conditions qu’incombait cette existence aux services de la bonne cause. Car cette existence dépendait de la tournure des évènements. S’il arrivait un jour que leurs existences soient devenues inutiles…
Elle ne voulait pas y penser. Elle se laissait guider par la jeune femme, n’ayant encore dit mots, n’ayant osé rien prononcer de peur de refroidir l’empressement et la générosité dont elle faisait preuve. C’était admirable, Isia le savait, pour lui répondre, elle lui offrit quelques sourires vagues. Apolline voulait agir, se rendre au cœur du trouble, comprendre le problème, et peut-être proposer son aide. A la réflexion, Isia trouvait que c’était une bonne idée. Offrir ses services, aider à la reconstruction de symboles, n’était-ce pas la façon la plus suggérée de faire avancer les choses et d’accomplir la tâche ? Ce qui l’amenait à se demander si cette être encore réellement inconnu de Isia, accomplissait tant pour réaliser au mieux sa tâche, ou était-ce naturel chez elle ? Dans le dernier des cas, elle pensait ne pas pouvoir se vanter de la valoir dans ce domaine. Une fois assise à une table, rentrée dans un café qui étonnement n’avait rien de déplaisant. Loin d’être luxueux, le soin avec lequel on s’affairait à accueillir le client en ces lieux donnait beaucoup de charmes. Pendant qu’Apolline prenait généreusement la commande, ce serait un thé citron pour elle, Isia observait les tables voisines. Des sourires s’affichaient, dispersés à toutes les tables, comme si c’était normal. Et ça l’était sans doute en vérité, après tout, on était bien à Covent Garden, dans un café préservé, un endroit charmant, avec des gens charmants et des services charmants. Isia tenta de les imiter en arborant un sourire léger et en tentant de ne pas le défaire au bout de quelques secondes au moindre problème. Elle répondit enfin, lorsque sa tasse de fut déposée devant elle.

-J’avoue que j’aurais préféré qu’il nous soit plus simple de subvenir aux appels à l’aide… Mais tu as parfaitement raison, quelques gens en ces lieux doivent être tous désignés pour bien commencer. Leur volonté devrait pouvoir faire avancer les choses et nous pourrions nous aussi, apporter notre petit coup de pouce. Je vois tant de sourires en ces lieux, pourquoi ne pourrait-ce pas être le cas partout… ?

Elle aimait y croire, et croire en la simplicité de ces faits. Et après tout, cela n’avait rien de ridicule que d’avoir la ferme intention de faire changer les choses. Elle continua en interpellant directement l’autre jeune femme au cœur du sujet, amicalement bien entendu.

-Et que penses-tu que nous pourrions faire dans l’immédiat ? As-tu des idées ?
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MessageSujet: Re: Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline)   Nos espoirs ne font jamais long feu (Apolline) EmptyJeu 16 Avr - 14:32

Un thé citron... Fort bien. Sur un sourire, Apolline s'esquiva, se dirigeant vers le comptoir et commanda. "Thé citron et Afternoon Blend" répéta le patron avec sérieux. Il se détourna, s'affairant avec diligence tandis que l'ange de la foi laissait courir ses yeux sur le décor et la clientèle, posant de temps à autre une question ou faisant une remarque. Peu à peu, elle apprivoisait l'homme qui lui répondait de plus en plus volontiers et lui fit signe de le suivre alors qu'il menait leur commande à la table que les deux nouvellement ressuscitées occupaient. La jeune femme le salua et paya avant de s'asseoir, fixant son regard sur les fleurs avant de revenir à Isia, qui venait de prendre la parole.
L'ancienne novice l'écouta avec attention avant de laisser un léger rire lui échapper. isia représentait la tempérance à merveille ! Tout en l'approuvant, elle trouvait le moyen de nuancer les faits, insensiblement... Une interrogation, un suspens, et d'un coup, son approbation ne semblait plus si entière. Tout un art.

Apolline se reprit alors que sa vis-à-vis l'interrogeait sur ses plans. Songeuse, la jeune femme prit une gorgée de thé, savourant le goût délicat de la rose et l'amertume du thé noir. Comment faire, en effet... Elle n'en avait pas vraiment idée. Juste l'intuition que si il y avait un endroit par lequel il fallait commencer, c'était celui-ci. Si ils voulaient éradiquer cette pandémie, il fallait qu'ils soient en mesure de la contenir. C'était le plus logique... L'ange reprit une gorgée de sa boisson brûlante avant de s'avancer à parler, ses mains fermement nouées autour de son mug. La chalmeur qui se répandait dans ses paumes était réconfortante et encourageante.

_ Il y a forcément quelque chose qui fait que Covent Garden a été plus épargné. Croire qu'il y a plus de Vertueux en ces lieux serait faire fausse route... je pense que cela vient plus du lieu lui-même, et de l'attachement que les gens lui portent. Covent Garden équivaut plus ou moins à Londres dans l'esprit des gens. C'est un symbole majeur... et peut-être que ça rentre en ligne de compte, que ça limite un peu l'impact des Pêchés. Je ne sais pas vraiment...

Elle s'interrompit, jaugeant ses mots tout en sirotant la boisson chaude. Les gens ne leur prêtaient pas attention et c'était heureux. Tout au plus devaient-ils, pour certains, sentir l'anormale atmosphère qu'elles répandaient autour d'elles, sans pouvoir en saisir la cause. Aprés avoir soufflé sur son thé, Apolline releva la tête, ancrant son regard dans celui de sa compagne. Aprés tout, elle ne la connaissait pas assez pour pouvoir la qualifier d'amie... Plus doucement, un peu rêveuse, elle recommença à s'expliquer.

_ C'est ici que nous devons commencer. Si nous ne pouvons pas contenir l'avancée des pêchés ici, nous ne pourrons pas les éradiquer là où ils sont maîtres. il faut qu'on sache ce qui préserve Covent Garden. Ensuite, nous pourrons donner un coup de pouce aux habitants. Pourquoi ne pas essayer de trouver un emploi quelconque par ici ? Ainsi, nous pourrons plus ou moins surveiller l'endroit, et agir en fonction de ce qui adviendra. Peut-être que notre présence n'aura que peu d'impact, peut-être en aura t-elle. On ne saura qu'en essayant. Même si je ne peux pas vraiment qualifier cela de "plan"...

Apolline avait la désagréable impression que rien de clair ne ressortait de tout son discours, qu'il était par trop simpliste. Elle chassa cependant cette idée avant de reporter ses yeux sur les fleurs, une de ses mains s'élevant vers le crucifix qu'elle portait sous son pull pour s'en saisir. D'une voix presqu'inaudible, elle adressa une prière à Sainte Rita. Aprés tout, un peu d'aide de la Patronne des cas désespérés ne serait pas de trop. L'ange était déterminée à sauver ce monde et à croire en l'Homme mais... toute aide extérieure serait la bienvenue.
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