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 Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]

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Iléana J. Beckett
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Iléana J. Beckett


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MessageSujet: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyVen 1 Mai - 12:46

    Depuis toute petite Iléana n’a qu’une envie devenir avocate plus tard. Un rêve qui l’a toujours animé et continue aujourd’hui encore à la faire rêver. On peut dire que ce n’est pas gagné. Si le cœur d’Iléana est un cœur passionnée, volontaire, dynamique et optimiste, il n’est certainement pas rigoureux et encore moins précis… difficulté de taille dans le droit, mais Iléana n’est pas personne à se laisser abattre, elle adore ce qu’elle fait et s’accroche à son rêve. Si la fermeture de l’université est momentanément passée pour une bonne chose, avec la perspective de profiter plus de ses amis et de faire la fête. C’est également le reflet du fait que tout va de plus en plus mal dans ce monde. Et ce n’est pas en arrêtant les études des jeunes que ça ira mieux. De plus son diplôme comme son rêve était fort compromis. Mais comme je vous l’ais déjà dit, elle n’est pas du genre à se laisser abattre. Elle a cherché pendant quelques temps jusqu’à trouver une solution, accompagné un avocat ou un juge pendant le temps que l’université était fermée. C’était parfait, maintenant il fallait trouver quelqu’un qui serait d’accord pour la supporter. Elle comptait également sur l’expérience de secrétaire qu’elle avait acquis l’été dernier pour jouer en sa faveur, elle ne serait ainsi pas qu’un simple fardeau. Armé d’une détermination sans faille elle s’était donc rendue au tribunal de la ville. Une chance le tribunal avait déjà pris quelques dispositions pour aider certains étudiants. Iléana a eut de la chance le juge Brixton, dont elle avait déjà plusieurs entendu les éloges et qui était d’ailleurs cité dans ses cours. C’était une occasion en or.

    Elle a donc commencé il y a quelques jours à venir le voir au tribunal. Malheureusement elle déchanta rapidement. Brixton n’était pas qu’un juge hors paix, il incarnait également tout ce qu’Iléana détestait dans la nature humaine. Pédant, hautain, sur de lui. Il est loin de coller à l’image que la jeune femme s’était faite d’un juge loyal, droit, dévoué à la justice… non loin de là, il considère les affaires qu’il traite et les gens avec lesquels il travaille comme des choses. Les excès de prétention, de cet homme qui agit comme le pire des gamins pourri gâté, agace au plus haut point Iléana, ça l’a fait même sortir d’elle-même, elle se demande d’ailleurs pourquoi il s’embête avec elle, mais d’un point de vue purement instructif c’est une très bonne chose, alors elle essaye de se contrôler et s’accroche tant bien que mal à son sang froid.

    Ce matin là, elle s’était levée tôt pour aller au tribunal. Aujourd’hui elle était plus motivée que jamais. Tant mieux il allait lui en falloir du moral, pour tenir le coup. Elle se doucha, sauta dans une jolie robe, attrapa une tartine dans la cuisine et sauta dans le premier métro. Son mp3 dans les oreilles, elle s’assit histoire d’allégé son dos. Elle portait un sac avec de nombreux dossiers, elle n’avait pas eut le temps de tous les classé hier et les avait ramené chez elle pour finir. Elle faisait de son mieux, mais c’était pour le moment loin d’être parfait, si à la fac s’était une bonne élève, la pratique n’était pas encore là. Avec un peu de chance le juge Brixton serait lui aussi dans de bonnes dispositions… la jolie blondinette traversa le tribunal avec un large sourire, saluant tout le monde, visiblement sa joie de vivre et son naturel plaisait au membre du tribunal, beaucoup l’avait déjà pris en affection, bien sur quand elle était avec le juge, c’était différent les gens l’ignorait la plupart du temps, mais elle s’y était fait. Elle se dirigea vers le bureau du juge et commença à ranger ses écouteurs, elle passa une première porte, posa son sac, en sorti les dossiers et se plaça devant une seconde porte, elle frappa, ouvrit et salua le juge avec un grand sourire, n’espérant bien sur pas de retour de la part de l’homme hautain, mais au moins un peu plus de sympathie.

    « Bonjour, j’ai rangé les dossiers d’hier, en quoi je peux vous être utile maintenant ? »
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Amador Abt Steinmetz

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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptySam 2 Mai - 0:06

Dure journée pour le juge. Dure nuit, surtout. Brixton est bien rentré chez lui hier soir, mais s’ennuyait tellement, que ce soit dans sa cuisine, devant la télévision, allongé sur le parquet ou seul dans son grand lit avec pour seul ami ses chats, qu’il est revenu. Au palais de justice. Vers vingt-deux heures, profitant du fait d’avoir les clefs et de pouvoir y circuler en toute liberté, étant juge. Une fois de nouveau installé à son bureau, hors de question de regarder la télévision, de s’allonger sur son parquet ou de s’endormir, bien calé dans son fauteuil. Alors l’homme prit la pile de dossiers restée en plan sur son bureau, déboutonna son polo et se mit au travail. Oui, j’ai dit polo. Jugeant que personne ne viendrait l’embêter en pleine nuit, l’homme, après une rapide douche avait enfilé un jean brut et un polo noir rayé citron, rien d’autre. Prévenant, le juge avait toutefois prit un costume dans son sac, sachant qu’il allait certainement ne pas rentrer chez lui et que pour paraître un tant soit peu frais, il lui faudrait se changer. Mais hors de question de les mettre directement, certainement allait-il s’accorder deux heures de répit, ce qui risquerait de froisser ses vêtements. Si le blond avait bien une horreur, c’était les vêtements froissés. Il avait l’air bien plus jeune ainsi habillé, ses cheveux normalement coiffés à la sicilienne laissés libres. Vers deux heures du matin, le sommeil finit par se faire sentir, il était temps de sommeiller quelque temps. L’homme régla donc son portable, lui laissant deux heures trente exactement de sommeil, cela suffirait, il n’avait pas de temps à perdre. Dans cette ville décadente, les procès se faisaient de plus en plus courant, et pas toujours par goût pour la justice faite. Souvent pour l’argent. Ce que réclamaient les gens ce n’était pas punition, années de prisons, non ! C’était argent. Leur réparation, c’était l’argent. Brixton en avait manqué, pendant sa jeunesse, et savait ce qu’était l’appât du gain. C’était lui qui l’avait tiré si haut et continuait à le tirer si haut… Sans avoir le temps d’aller jusqu’au bout de ses pensées, le blond s’endormit, allongé dans le divan qui avant, recevait à que son épouse se repose, lassée après une journée de shopping. Brixton aimait contempler sa silhouette mollassonne somnolant, et avait apprêté ce long fauteuil rien que pour elle. Il avait encore son odeur, d’ailleurs. Inconsciemment, l’homme d’origine soviétique s’était saisi d’un coussin et le serrait fort, très fort contre lui, de peut qu’il s’en aille lui aussi. Ah ! Qu’elle lui manquait, sa douce, belle et tendre femme…

Le temps passa, et le téléphone, n’ayant plus assez de batterie, se vida sans que Brixton ne s’en rende compte. C’est qu’avec ses dossiers et toute ses plaies, il n’y avait pas fait attention. Ainsi, il ne sonna pas alors qu’il aurait dû, pour le réveiller et qu’il se remette à bosser. Et Brixton ne se réveilla pas tout seul, évidemment. C’est que depuis quelques temps, le juge n’avait pas fait une nuit complète. C’était un peu sa pénitence, son traumatisme. Et ceci expliquait son incroyable mauvaise humeur des derniers jours, que la jeune Iléana, son assistante, secrétaire ou tout ce que vous voudrez devait subir, ainsi que tout son entourage. Iléana, c’était son bouc émissaire, en ce moment. Si il n’arrivait pas à finir tous les dossiers à temps, c’était sa faute. Si il tâchait sa veste, c’était sa faute. Si il avait ma à la tête, c’était sa faute. Une mauvaise foi sans limite mélangée à une outrecuidance sans bornes. Il était le meilleur et s’il était moins bon en ce moment, c’est parce qu’il avait une blonde entre les pattes. Ah, qu’elle avait bon dos cette demoiselle ! C’était exactement ce qu’il lui fallait disait-il. Quelqu’un pour supporter ses sautes d’humeurs, ses cris. Quelqu’un sur qui passer ses nerfs. C’est d’ailleurs elle, qui de sa voix claironnante entra dans la pièce. Ses trois coups discrets, Brixton ne les entendit pas, dormant profondément, avachi sur son divan, encore ses baskets aux pieds. Ce fut juste au son de l’habituel bonjour que l’homme réagit. Il se redressa alors, et d’un doigt accusateur, prononça une phrase, une phrase que Iléana avait déjà entendu tant de fois.

« Va chercher café. »

Ah, pas exactement la même que tous les jours. Va me chercher du café. A moi, pas à toi, à moi seul. Mais c’est qu’il n’était pas encore bien réveillé, le juge. Pas du tout, même. A peine cette phrase fut dite qu’il retomba en arrière, et se remit à ronfler. Ce n’était pas très gracieux de le voir ainsi, et lui-même ne s’en rendait pas compte. Si Brixton avait vraiment tout compris à ce qui venait de se passer, de où il était, qui était rentré et dans quelle tenue il était, son accueil aurait été on ne peut moins sympathique. Sûrement un regard glacial, un sourire en coin, et à peine la jeune femme aurait refermé la porte derrière elle qu’il y aurait eu des cris, peut-être même des insultes. C’est que tous deux se détestaient, et personne ne comprenait pourquoi Iléana ne demandait pas d’être avec une autre personne ni pourquoi Brixton ne l’avait pas encore envoyée paître. C’est que avec son visage d’ange, la blonde pouvait demander à qui elle désirait de le prendre sous son aile, tous accepteraient. Et le blond avait tous les pouvoirs en ces lieux, s’il la renvoyait, personne ne pourrait rien pour elle ni lui reprocher quoi que ce soit. Brixton avait toujours le dernier mot.
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Iléana J. Beckett
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptySam 2 Mai - 12:56

    Iléana fut surprise de voir le juge vêtu d’un polo et d’un jean. Elle ne l’avait jamais vu habillé de manière si décontractée. En temps normal il était toujours habillé de manière très très classe, avec des tenus hors de prix, il faudrait à Iléana plus d’une vie pour pouvoir s’en payer un. Elle ne put s’empêcher de réprimer en léger sourire. Le juge était d’ailleurs endormi, il se réveilla brutalement quand elle lui parla, il fallait également avoué qu’Iléana ne s’était pas armée de sa voix la plus douce et délicate. Et puis quoi encore… il se servait d’elle et lui en faisait voir de toute les couleurs depuis une semaine et il faudrait en plus de ça qu’elle soit toute de miel avec lui… naïve oui, mais pas idiote pour autant… « Va chercher café » « s’il te plait mon chien ! » avait-elle envie de lui hurler à la figure, mais elle se contenta d’un large sourire.

    « Joli polo »

    Ajouta-t-elle d’un air taquin avant de se retirer du bureau. Une haine cordiale. Comme si elle était là pour s’occuper de ses cafés… Ils se haïssaient mais rester tout de même ensemble, Iléana savait pourquoi elle restait avec lui, c’était l’un des meilleurs, en revanche elle ignorait plus ou moins pourquoi il ne l’avait toujours pas renvoyé, il devait sûrement lui falloir une bonne poire pour supporter ses caprices. Iléana supportait absolument tout pour pouvoir en apprendre plus sur ce milieu passionnant. Elle se rendit donc le plus rapidement possible jusqu’à la salle de pause café. Il ne fallait pas faire attendre sa majesté. Quelque rapide bonjour, horreur il y avait deux personnes devant la machine, une femme d’environ la cinquantaine et un jeune homme qu’elle rencontrait souvent en allant à la machine à café, il devait toujours commencé sa journée par un bon café. En voyant l’air désespéré d’Iléana il lui dit :

    « Tu sais si c’est pour le juge Brixton, tu n’as qu’à le dire on te laisse passer »

    Au nom du juge, la femme qui allait introduire sa pièce dans la machine s’écarta subitement. Qu’est ce que ça pouvait énervé Iléana tout ça.

    « C’est bon vous pouvez vous servir, il peut bien attendre quelques minutes »

    Au pire ça serait Iléana qui se ferait enguirlander, personne d’autre. La femme se servit et quitta rapidement la pièce.

    « Je vous paye un café » proposa le jeune homme.

    « Non désolé, pas de café pour moi, j’ai pas le temps » répondit-elle à contre cœur.

    Le café devait être parfait, elle choisit la bonne sélection, la bonne dose de sucre mais pris quand même des sucrettes au cas où, et un touilleur qui ne devait pas être cassé, ni trop petit. C’était parfait, enfin d’après elle, lui trouverait sûrement quelque chose à redire. Peut être lui fallait-il une streapteaseuse, un tapis rouge, U2 en train de lui chanter qu’il est le meilleur et la reine d’Angleterre en train de jouer des claquettes pour que ça lui convienne un minimum… elle quitta la salle de pause avec un dernier sourire pour le jeune homme…elle serait bien rester, pour une fois qu’il y avait quelques chose d’intéressant dans cette sale de pause. Bon maintenant il s’agissait de ne surtout pas renverser le café, et de ne faire glisser aucune goutte hors du gobelet, il ne faudrait pas que les mains de sa majesté soient collantes… plus souriante que jamais elle entra à nouveau dans le bureau.

    « Voici votre café »

    Elle le posa le plus délicatement du monde sur le coin du bureau. Qu’allait-il bien trouver à lui reprocher, le suspense était à son comble. La jeune femme attendit un peu qu’on lui donne la suite de ses instructions, elle en profita pour regarder discrètement les dossiers posés sur son bureau, elle reconnu un dossier qui l’avait particulièrement passionné à propos d’une disparition.

    « Ça a donné quoi cette affaire ? » questionna-t-elle en montrant le dossier du doigt. Elle le déplaça un peu pour le mettre en évidence et catastrophe, une succession en chaîne provoqua la chute du café. Voulant éviter de voir tous les dossiers taché elle tenta de le rattraper mais ne fit que le pousser sur le juge. Heureusement les dossiers n’avaient rien, mais se n’était pas le cas du juge. La curiosité était décidemment un bien vilain défaut, et elle avait été puni durement. Paniqué elle porta ses mains sur son visage comme pour ne pas voir, le carnage. Pourquoi fallait-elle qu’elle soit si maladroite ?!

    « Je suis infiniment désolé, ne bougé pas je vais vous chercher une serviette » répondit-elle paniquée. Ça elle allait le sentir passer… déjà qu’en temps normal quand elle n’estimait pas avoir fait de faute elle s’en prenait plein les carreaux. Alors là…
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptySam 2 Mai - 17:28

Ses réflexions ne firent pas même frémir l’homme qui était retombé dans un lourd sommeil, et bien que les paroles de la jeune femme arrivaient jusqu’à ses oreilles, il ne parvenait pas vraiment à savoir de quoi elle parlait et qui parlait. Sinon, elle aurait eu le droit à une réflexion désastreuse, à une grimace horrible et on ne sait quoi encore. Elle repartit donc, s’occuper de sa tache habituelle du matin, le café. Peut-être vaudrait-elle mieux qu’elle aille le chercher avant de se présenter, diront certains. Mais alors le juge réclamerait du thé en la traitant de tout les noms, la forcerait à boire le café brûlant d’un trait en prétextant qu’il ne fallait pas gâcher. Bien sûr que non, les sévices moraux ne suffisaient pas, et parfois il s’attaquait à elle physiquement. Tirait ses cheveux si il voulait la retenir un moment, lui pinçait le bras si elle le gênait, la frappait avec un dossier sur le dos (ou le derrière, parfois, juste pour être un peu plus ignoble) si elle n’allait pas assez vite, et avait même une fois tiré son oreille pour la forcer à s’asseoir. Vraiment tout pour plaire, étonnant que Iléana n’ait pas encore décidé de le traîner en justice, lui, le juge. Mais ce n’était pas pour lui faire mal le plus souvent, et jamais elle n’en gardait trace. Juste une façon d’être plus direct et provoquant qu’avec des mots. C’est que niveau provocation, il était roi. Un jour où il était en colère contre un avocat qui avait préféré aller au golf plutôt que de l’aider à remettre de l’ordre dans ses dossiers comme le juge lui avait demandé, Brixton s’était ramené avec quelques balles, un club et avait tout saccagé, cassant vitres et mobilier. Quand Brixton demande, c’est que c’est un ordre, et aux ordres, on obéit. Depuis, plus personne n’osait moufter, le blond avait réussi à s’imposer d’une façon des plus horrible. Et tous avaient une dette envers lui, ou étaient tenus au silence par le juge menaçant. Il n’y avait qu’Iléana, qui osait lui donner la réplique, et par cela lui permettait de complètement se défouler. C’était son punching-ball attitré en plus d’être sa secrétaire, son esclave de la machine à café et son assistante. C’est qu’il n’osait pas le dire, mais sans elle, il n’arriverait pas à abattre tant de dossiers par jour, et qui faisait l’étonnement de tous.

Elle revint quelques minutes plus tard alors que le juge somnolait toujours, affalé dans le fauteuil. Cela ne sembla pas la déranger, car elle se mit à lui parler, le tirant doucement de ses rêveries. L’odeur du café fort lui chatouilla les narines, ce qui le fit sourire et comme un gros chat l’homme s’étira. Ah, cela sentait si bon… Iléana faisait bien son travail. Temps d’arrêt. Enfin Brixton sortait de sa rêverie. Iléana, ici ? Brixton était donc au palais de justice et si elle était là c’est que c’était le matin ? Son portable n’avait pas sonné ? Les yeux ronds, l’homme se redressa, et regarda sans comprendre Iléana, qui farfouillait dans ses dossiers. Il s’apprêta à al réprimander, lui disant qu’elle n’avait pas à poser ses sales petits doigts fouineurs sur son bureau, quand tout dérapa. Le café, les dossiers, sans qu’il ne sut pourquoi tout bougea mais ce qu’il sentit, c’est le café brûlant sur lui, qui lui arracha un cri féroce qui surpassa les excuses de la pauvre demoiselle. Enlevant rapidement son polo sur lequel avait été renversé le café pour limiter la sensation de brûlure, le juge se leva, comme électrisé. Dans la même foulée, il saisit Iléana par le bras et se mit à rugir à en faire trembler tout le bâtiment.

« Mais ce n’est pas possible d’être aussi empotée ! T’as deux mains gauche ou quoi ? Non mais t’as vu ce que t’as foutu, allez, ouste ! »

Et d’un mouvement brutal le juge la raccompagna jusqu’à la porte et la jeta littéralement dehors, sous els yeux médusés d’un groupe de juristes qui ne s’attendaient pas à une telle scène le matin. Le juge Brixton pétait els plombs le plus souvent vers dix-sept heures… Ou un peu avant midi, quand il commençait à avoir faim. Pour en rajouter encore un peu, l’homme lui balança son polo tâché à la figure. Les tâches de café, c’est la plaie à avoir, et il savait qu’elle allait avoir du mal. Du mal à quoi ? A laver son polo, tiens donc.

« Merci bien ! »

Et hop, il claqua la porte, bien fort. Des chuchotements de gens qui s’étaient arrêtés dans le couloir se mirent à monter, tous deux venaient être mis en spectacle. Puis, à peine une seconde après qu’il eut claqué la porte, le juge rouvrit la porte et envoya sur la douce fille d’Eve, espérant que les quelques gouttes qui restaient au fond tacherait sa jolie robe. Certainement qu’elle lui avait coûtée très cher, et que cela l’attristerait si elle était tachée. Pure méchanceté. Profitant qu’elle était encore là, Brixton se remit à crier.

« Va rechercher du café, espèce de gourde ! »

la porte se referma, dans un claquement sec. Ah, cela faisait du bien de pouvoir passer sa colère sur quelqu’un ! Brixton, pensant qu’elle ne remettrait pas les pieds dans cette salle avant quelques minutes, se mit à défaire sa ceinture et se changea, tout en cherchant si il n’y avait pas une goutte de café sur son jean. Si il y en avait une, elle le lui paierait ! Quelle idée d’être aussi idiote et gauche, tout de même ! il allait lui faire sentir. Une belle journée s’annonçait !
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Iléana J. Beckett
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyDim 3 Mai - 11:03

    Sans aucun ménagement il la jeta à la porte, charmant, il faut dire qu’elle s’attendait fortement à un truc dans ce goût là… le juge lui faisait extrêmement mal au bras mais elle ne disait rien et ne se débattait même pas. Une fois dehors il lui jeta son polo à la figure et claqua la porte, Iléana ne put s’empêcher de rire. Difficile de comprendre pourquoi exactement. Peut être par exaspération, ou peut être était-ce un rire nerveux, de toute manière il valait mieux en rire qu’en pleurer. Iléana s’étonnait elle-même de sa force de caractère, comment faisait-elle pour ne lui avoir toujours pas sauté au cou ? Il y avait beaucoup de monde dehors, il n’avait donc honte de rien. Il venait de l’humilier devant toute une assemblée de juriste, mais elle résisterait il ne l’aurait pas comme ça. C’est alors que la porte se rouvrit, Iléana cessa immédiatement de rire et planta son regard dans celui de l’homme. Il lui jeta quelques gouttes de café. Elle vit sa jolie robe complètement tachée. Une boule au fond de sa gorge.

    « Va rechercher du café, espèce de gourde ! »

    Que cherchait-il au juste, qu’elle se mette à pleurer ?! Il allait être surpris, car sous ses aspects fragiles, il lui en fallait bien plus.

    « Mais je vais VOUS étouffer avec VOTRE polo ! » Murmura-t-elle assez fort tout de même pour faire rire quelques personnes derrière elle.

    Iléana avait certainement rarement été aussi énervée qu’à cet instant, mais il ne fallait pas qu’elle craque ça lui ferait trop plaisir. Elle porta ses mais à son visage se baissa et poussa un cri muet à la déboîter la mâchoire, elle se releva tranquillement. Cette robe elle l’adorait c’était certainement sa préférée, d’ailleurs c’était pour ça qu’elle l’avait mi au tribunal, des vêtements auquel elle tenait elle n’en avait pas beaucoup, celle là était un cadeau de sa mère et ce n’était certainement la tenue la plus chère de toute sa penderie, mais là n’était pas la question. Elle prit une grande respiration et entra dans le bureau l’air le plus calme possible. En entrant elle le vit enfiler son pantalon mais fit comme ci ce n’était pas le cas.

    « Sachez monsieur le juge que je tenais beaucoup à cette robe et vous n’avez pas à agir de la sorte avec moi »

    Elle quitta le bureau aussi vite que possible pour éviter toute réflexion désagréable, en attrapant au passage son sac remplit de dossier qui allait encore lui casser le dos. Elle allait donc lui laver son polo, pour être sûre que le travail soit bien fait, car elle avait conscience qu’elle n’aurait pas deux fois le droit à l’erreur, elle se dirigea vers le teinturier qui se trouvait en bas du tribunal. Elle ouvrit son porte monnaie, misère il ne lui restait pas grand chose, il était plus que temps qu’elle aille retirer, mais elle n’avait pas le temps elle irait une autre fois. Elle posa son sac près d’un bac, pris un peu de détachant et s’acharna sur la tâche du polo, insultant par la même occasion le juge de tout les noms à croire que ce n’était pas son polo qu’elle lavait mais bien son visage qu’elle torturait. Les gens autour d’elle devaient la prendre pour une folle. Elle tenta de laver la robe qu’elle portait qui était plus ou moins trempée. Elle était plutôt fière d’elle, il n’y avait plus ni tâches ni auréoles, heureusement qu’elle s’y était prise rapidement. Elle se dirigea vers le sèche linge et il enfourna le polo, avant de le repasser impeccablement, le bon côté quand on est élevé par une mère seule qui travail, c’est qu’on apprend rapidement à devenir une bonne ménagère. Quand sa mère travaillait tard, c’était elle qui se faisait le plus souvent à mangé et si elle tenait à mettre une tenue particulière pour aller à l’école le lendemain, elle avait intérêt à s’y prendre elle-même, car sa mère n’aurait pas que ça à faire en rentrant du travail. Elle quitta le pressing et se dirigea vers la salle de pause dans sa robe complètement détrempée. Elle réitéra, reprit un café, repris une sucrette, et une touillette et se dirigea à nouveau dans le bureau. Elle entra posa le café sur le bureau dans le plus grand silence elle lui présenta le polo parfaitement plié qu’elle avait dans l’autre main.

    « Vous permettez ? » demanda-t-elle sans attendre la moindre réponse, puisqu’elle déplia le polo pour montrer qu’il ne restait pas la moindre tâche. Puis avec un air impassible elle enleva sa robe trempée et enfila le polo du juge.

    « Vous me devez bien ça »

    Là encore elle n'attendit aucune réponse de la part du juge. Puis après un léger sourire, elle posa sa robe sur le rebord d’une des fenêtres pour qu’elle sèche, elle alla s’installer au bureau et ouvrit le premier dossier de la pile. Maintenant bien au sec, elle pouvait commencer à travailler. Sans aucun regard pour le juge, de toute manière si il voulait qu’elle fasse quelque chose en particulier, il la sonnerait. Monsieur le juge devait savoir qu’il n’avait pas le monopôle de la provocation. Elle avait quelque minute devant elle le temps que MONSIEUR finisse son café tant mérité… ce qui voulait normalement dire pour Iléana quelque minutes de répit. Le téléphone sonna alors, Iléana prit l’appel, c’était le procureur, Iléana retransmit l’appel jusqu’au bureau du juge. Il lui fallait tout de même s’encourager pour continuer à être courtoise, polie et même souriante avec le juge. « Courage ma fille, tu vas y arriver, il te sous-estime et tu vas lui monter ! Fait bien ton travail et il n’aura rien à te reprocher » Le pire devait être passé. Une belle journée s’annonçait.
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Amador Abt Steinmetz

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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyDim 3 Mai - 16:13

Elle le cherchait ? C’était la question que s’était posé le juge quand elle avait réouvert la porte alors qu’il se changeait. Bien que le juge Brixton disposait d’une carrure d’athlète, ce n’est pas pour autant qu’il aimait s’exposer à al vue de tous. C’est que pour s’imposer, si déjà on est de petite taille, mieux ne vaut pas être frêle et faible. Surtout quand on en vient souvent aux poings pour défendre ses intérêts. Avant qu’il n’ait pu protester et saisir un autre objet à lui lancer, Iléana redisparut en fermant la porte. Il agissait comme il le voulait et avec qui il le voulait. Qu’il se fichait qu’elle tenait à cette robe ! Qu’est-ce qu’elle voulait, qu’on il lui en rachète une ? Pas de problèmes ! Pourquoi pas une robe de princesse tant qu’on y est ? Ce n’était qu’une robe ! En même temps, pour un homme qui a de l’argent à ne plus savoir quoi en faire, une robe cela se remplace sans problème. Lui aussi tenait à ses cravates, mais quand une était tachée, il allait en racheter une, sans faire d’histoire. Le juge, une fois habillé tenta de se calmer, en tournant en rond dans son bureau. Elle en mettait, du temps… était-elle partie le laver tout de suite, ce polo ? N’ayant personne contre qui crier, le juge finit par se remettre à son bureau, refit ses piles de dossier et se replongea dans son travail. Brixton n’avait pas de jugement à rendre aujourd’hui et s’il allait assez vite, pourrait s’en aller assez tôt… Mais pour faire quoi ? C’était un individu si rustre, brutal et de mauvaise foi qu’il n’avait pas d’amis. Cette pensée l’abattit un tant soit peu. Brixton, sans sa famille ne savait plus quoi faire ni où aller. Avant, sa fille aînée le traînait faire les boutiques… Enfin, le traînait surtout pour sa carte bleue. Sa femme l’emmenait à des expositions rencontrer du beau monde et son fils allait avec lui faire de l’équitation, du golf ou tout simplement se prélasser sur la terrasse d’un café, au soleil. Et à présent, que faisait-il ? Rien ! Brixton n’était pas sorti s’amuser depuis si longtemps… Mais ce n’était pas son rôle non plus. Le jeune blond avait un travail qu’il se devait d’accomplir. Celui de faire régner la terreur.

Elle finit par revenir, assez tard pour que Brixton se soit calmé. Entre temps, un avocat qui était passé pour savoir si son dossier était prêt avait put lui permettre de sortir ce qu’il lui restait de méchanceté à dire. Iléana était trempée, ce qui arracha un sourire maléfique au juge. Sa vengeance, il l’avait eu ! La voilà trempée comme une serpillière. La suite fit moins rire le blond. Son polo était parfaitement propre, sec et sans faux pli, mais quand la demoiselle commença à se déshabiller devant lui sans rougir, le juge resta sans voix, outré. Quelle était donc cette tenue ? Elle n’avait donc aucune pudeur ? Fière de l’effet que ses formes mises à nues produisaient chez le juge, Iléana en profita pour rétorquer et s’en alla sans lui laisser le temps de répondre. Amador 0, Iléana 1, le match continue ! La robe qu’elle avait déposée sur le rebord de la fenêtre semblait narguer Brixton qui la fixait comme s’il s’agissait de la pire chose qui puisse lui arriver. Iléana, assise à son bureau, l’homme ne pouvait la regarder. Elle était en culotte polo, dans son bureau ! Et si quelqu’un entrait ? Machinalement, Brixton saisit le café qu’elle lui avait rapporté en même temps que son polo. Non mais est-ce qu’il mettait ces vêtements, lui ? Brixton sentait la rage monter comme une nausée en lui, quand son téléphone sonna. Le procureur.

« Elle est en culotte et porte MON polo ! »

Le procureur n’y compris rien. Ce n’était pas pour savoir ce qui se passait entre eux qu’il avait appelé, mais pour demander à Brixton de passer dans son bureau pour régler quelques détails, il lui semblait que quelque chose clochait dans une affaire. Ce ne serait pas la première fois avec Brixton, qui évidemment, s’en sortira encore une fois sans la moindre égratignure. Mais le juge était trop perturbé pour laisser au procureur le temps de formuler sa requête, et répéta encore une fois sa phrase.

« Elle est en culotte et porte mon poloooo… Dans mon bureaaaau… »

La réponse ne se fit pas attendre.

« Eh bien allez lui acheter une robe ! »

Bonne idée. Brixton remercia le procureur et raccrocha. Il se leva ensuite, saisit son jean qu’il avait impeccablement plié sur le divan et s’avança vers Iléana, l’air passablement ennuyé. Il posa son jean sur son bureau, enleva sa ceinture et la posa elle aussi sur le bureau de la demoiselle. C’était par simple coquetterie qu’il en portait une. Une ceinture en cuir noir à la boucle argentée, sculptée de fleurs et de ronces. C’était une jolie pièce, il n’y a pas à dire. Et Iléana en aurait certainement besoin pour que le jean du juge tienne sur ses hanches. Oui, elle allait enfiler son jean. L’homme repartit ensuite décrocher son lourd manteau et se décida enfin à prendre la parole.

« Le procureur m’a dit d’aller vous acheter une robe. Venez. »

Son ton était peu assuré, mais on sentait que si elle refusait, cela n’allait pas bien se passer. Il faisait gris, et la jolie robe de son assistante n’était pas prête de sécher. Un sèche-linge, à la laverie automatique ? Brixton n’y avait jamais mis les pieds et était incapable de s’en servir. Il ne savait même pas que cela existait, pour tout dire… Son regard restait fixé sur la fine silhouette féminine. Qu’elle était gracieuse, même en flottant dans ses habits trop grands pour elle… Il y avait une boutique qu’il connaissait bien pas loin et qui n’avait pas encore été saccagée. Quelques vols, c’était tout, la sécurité était performante. Les prix semblaient exorbitants à la plupart des habitants de Londres, mais convenaient parfaitement à la bourse du juge. Et puis maintenant qu’il n’avait plus de femme à qui acheter des bijoux et plus d’enfants à qui acheter des jouets, acheter une robe à son assistante ne serait pas une grosse perte.
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyMar 5 Mai - 11:34

    Iléana ne put s’empêcher de sourire en entendant le juge parler au procureur. Elle avait réussit à le déstabilisait et ça lui plaisait bien. Soit elle n’était pas particulièrement fière de l’image qu’elle allait peut être donné au procureur. Mais elle se rassura en se disant qu’elle n’avait rien à se reprocher. Et puis après tout ce polo elle le méritait bien plus que lui, c’est elle qui l’avait lavé. Elle se replongea ensuite dans son dossier avant d’en être sortit par le juge justement. Il déposa sur son bureau un jean et une ceinture. Elle lui lança un regard interrogateur. Le juge partit récupérer son manteau et déclara :

    « Le procureur m’a dit d’aller vous acheter une robe. Venez. »

    « Vous… vous êtes…sur… » Tenta-t-elle très silencieusement.

    Iléana était quelque peu interloquée et ça devait se voir son visage, entre sa bouche entre ouverte et ses yeux ronds. Un temps d’hésitation mais à quoi jouait-il ? Cherchait-il à lui jouer un autre mauvais tour, en la plantant en plein Londres vêtue comme une camionneuse. Mais non voyons elle était bien trop parano (ou pas) et s’en rendit vite compte. De toute manière le ton sur lequel lui avait parlé le juge ne laissait pas beaucoup de place à la réponse, surtout si longtemps après. Et c’est le genre d’occasion qu’il faut savoir saisir, le petit moment de gentillesse sur lequel il ne fallait pas hésiter à sauter. Iléana se leva donc en silence fit un ourler dans le bas du pantalon qu’elle enfila ensuite. Elle devait avoir l’air fine avec son pantalon qui lui remonter en haut de la taille attaché avec une ceinture plutôt jolie mais un peu trop longue pour elle et même serrer au maximum ne faisait pas grand effet m’enfin une chance (ou pas) le polo couvrait tout ça.

    En temps normal Iléana aurait renchérit avec un, laissez c’est pas la peine, mais là elle se tu. La perspective d’aller faire les magasins l’enchantait et puis il n’était pas si méchant que ça. Elle sortit de son sac sa carte bancaire qu’elle enfonça dans la poche arrière du jean. Comme quoi l’audace paye parfois. Elle le suivit donc sans rien dire en tout cas pour le moment, car ils sont rares les moments où Iléana reste muette. Elle le suivait du plus près possible histoire de se cacher un minimum, n’ayant pas particulièrement envie de se faire remarquer dans une tenue peu flatteuse, et puis ainsi il ne pourrait pas la semer de toute façon elle courrait très vite. Le contraste entre l’attitude d’Iléana et les vêtements qu’elle portait été assez amusant. C’était une jeune femme assez délicate et gracieuse et portait des vêtements d’homme. Mais cela semblait l’amuser un peu, tant que personne ne la regardait trop. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas été faire les boutiques, il faut dire qu’en ces temps de crise, la plupart des magasins s’était fait braqué ou avaient fermé par peur de se faire dévaliser. Elle se décida enfin à briser le silence qui s’était installé entre eux. Silence surprenant, ils ne s’étaient pas disputés depuis au moins 10 minutes.

    « Merci beaucoup… je suis désolé pour tout à l’heure… »

    Attention à toi Iléana ne baisse pas ta garde aussi rapidement. Elle ne savait pas trop de quoi elle s’excusait, c’était plutôt un tout en réalité. Iléana avait une capacité impressionnante à croire que tout le monde était gentil, il n’y avait vraiment peu de personne à qui elle en voulait vraiment et aussi étrange que ça puisse paraitre le juge n’en faisait pas parti, pourtant il y a des moments où elle le hait plus que tout au monde ou presque, mais il y a quelque chose qui fait qu’elle oubliait vite. Peu être était-ce simplement le fait qu’il soit si insupportable qui rendait ces moments d’illumination très puissant. Iléana se doutait bien que ce moment d’apparente entente ne durerait pas longtemps, il fallait en profiter avant qu’il redevienne désagréable et qu’elle se sente obligé de lui répondre ou de le provoquer à son tour.

    Ils se déplacèrent à pieds jusqu’aux rues un peu plus commerciale. Iléana regardait émerveillée toutes les vitrines. Même les cassées.

    « Vous venez souvent faire les boutiques ? » interrogea-t-elle.
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyJeu 7 Mai - 23:48

Quelques hésitations de la part de la miss tout étonnée, un jean enfilé et une ceinture bouclée plus tard, les voilà tous deux dans les rues froides de Londres. Brixton, par habitude, mit ses lunettes de soleil. De larges lunettes comme celles des aviateurs, non pas pour frimer mais pour protéger ses yeux. A s’user à lire de la paperasse toute la journée, ils étaient devenus bien sensibles et les rayons matinaux, d’un blanc pur qui tapaient sur les pavés, rebondissant sur les vitres avaient tendance à aggraver la migraine qui le poursuivait. Faisant son possible pour ignorer la greluche habillée en homme qui le suivait comme si c’était son chien –quoi qu’on pourrait se demander, vu comment le juge traitait cette demoiselle-, Amador allongeait ses pas, tentant de revigorer son corps encore somnolent et rechignant face à cette ballade matinale. Il y avait encore peu de monde et les magasins commençaient à peine à lever leurs rideaux et quelques serveurs installaient des tables au dehors des bars et cafés. Tous deux restaient silencieux, comme éblouis par la ville qui s’offrait à eux. Brixton sortait rarement en pleine journée et le fait de voir quelques enfants l’émerveilla. L’individu ne put s’empêcher de leur sourire, et les gamins, yeux ronds et bouche ouverte, se demandèrent qui était ce gringalet qui leur souriait derrière lequel piétinait une jolie jeune femme, au teint frais et à l’air si fragile. Ce qu’il y a de bien avec les anglais, c’est que même avec votre tête sur tous les journaux, ils ne viennent pas vous embêter. Pas de supplications, de cris ou de regards appuyés. En dehors d’un tribunal, Brixton était un individu comme un autre. Iléana, peut-être ne supportant pas le silence qui entre eux s’était installé prit la parole. Ah, ces femmes, toujours à parler, même pour ne rien dire ! Ses excuses, bien que peu méritées, se firent redresser le juge, qui, torse bombé, semblait à présent se pavaner comme un paon. Oh, victoire, des excuses ! Rie de mieux pour booster l’ego qu’un compliment ou des excuses, même gratuites. Brixton avait tout à fait conscience que c’était plutôt à lui de ramper par terre comme un ver, vu comment il avait osé la traiter. Même lui acheter une robe l’embêtait moins que de prononcer ce seul petit mot de deux syllabes, qui à chaque fois qu’il le disait lui arrachait la mâchoire, lui donnait des nausées et le laissait pétrifié de honte. Pardon. Pour toute seule réponse, Iléana eut juste le droit à un air encore plus hautain que d’habitude de la part de son supérieur.

Enfin ils arrivèrent dans la rue que cherchait Brixton. Il fut bien content de la trouver, se perdre avec Iléana, voilà qui aurait été un coup dur pour lui. Cherchant à tout prix à faire la conversation avec cet ignoble blond qui ne faisait que la rabaisser et la maltraiter, la demoiselle retenta de nouer le contact avec le juge au travers de ses mots. Le shopping. Un sujet banal, sur lesquels on pouvait philosopher des jours entiers. Quoi que c’était une question bizarre, venant d’une assistante à un juge. Non, ce n’était pas quelle sanction prendre contre untel ou que pensez vous du dossier machin. Amador lui jeta un rapide coup d’œil avant de répondre.

« Non. »

Un non sec, rude.

« J’y allais avec mon épouse, mais la plupart du temps, c’est elle qui choisissait mes habits. »

Ou parfois, on lui en faisait cadeau. Fortement médiatique, les grandes marques le voyaient comme un support marketing efficace, bien qu’il lui fallait toujours des costumes à sa taille et bien coupé. Souvent, Brixton était obligé d’aller faire retoucher ses vêtements, ayant de larges épaules et une taille étroite à la façon des nageurs olympiques. Ils finirent par arriver devant une vitrine qui n’osait pas même afficher le prix des habits qu’elle vendait tant ils étaient chers. L’homme s’arrêta avant d’y pénétrer, ôta ses lunettes, tira sur les manches de son manteau et vérifia d’une main qu’il était à peu près bien coiffé, avant de se retourner vers Iléana. A quoi cela pouvait-il servir de se faire beau suivi d’une femme habillé de façon si… masculine. Le juge la regarda de haut en bas avec une moue dépréciative. C’était sa faute, mais il n’allait pas l’avouer tout de même.

« Pas plus de trois mille euros. »

Pas plus de trois mille euros quoi ? la parure hors de prix, le vélo ultra perfectionné ou… la petite robe ? Brixton n’avait pas véritablement conscience de ce que pouvait coûter une robe et de combien gagnait Iléana. Mais lui, avec son salaire, ses magouilles et pots de vin, il gagnait pas mal. De quoi se payer des robes à trois mille euros. Après ces terribles paroles, le juge poussa la porte, et n’eut pas le temps de dire bonjour qu’une silhouette féminine, un peu plus petite que lui et plus âgée, se précipita sur sa personne, tout sourire, l’air de dire, « chic, un gros client ! ». Parce qu’à chaque fois qu’il mettait le pied ici, il ne se limitait pas souvent à trois mille euros.

« Mariiiiie, comme ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu, ho làlà mais qu’avez-vous fait à vos cheveux ? »

Grimace de la part du juge qui n’osa pas protester. Marie, oui, c’est lui. Son deuxième prénom que ceux qui veulent être original utilise. Tout en grognant des paroles incompréhensibles, Brixton tira devant lui son assistante, et laissa contempler à la vendeuse l’étendu des dégâts. C’était pire que sa coiffure, et déjà l’homme s’attendait à avoir le droit à des exclamations comme « mon dieu que lui est-il arrivé à cette pauvre petite ? » ou « Oh, la mode se perd ! ». Puis, une fois le choc passé, des sourire entendus, des clins d’œil coquins et des sourires amusés. Brixton jugea bon alors de rajouter quelques précisions.

« C’est ma dévouée assistante, secrétaire et préposée au café. »

Peut-être n’aurait-il pas dû. Un homme occupé et sa secrétaire, souvent cela s’entend merveilleusement bien… Trop bien même.

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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptySam 9 Mai - 10:41

    Iléana fut surprise de voir Le juge sourire à quelques gamins. Iléana trouva ça amusant, les gamins ne connaissaient certainement pas la chance qui leur était offerte. Iléana n’avait jamais vu le juge lui sourire autrement que pour se moquer d’elle. Le juge ne s’excusa pas auprès d’elle, évidemment me direz vous. Et ce n’était pas pour cela qu’Iléana s’était excusée auprès de lui, mais elle avait naïvement cru à une possible réciprocité, et puis quoi encore, le père Noël n’existe pas et le juge ne s’excuse pas. Bien au contraire l’homme avait bombé le torse, alors qu’Iléana ne pensait pas qu’il était scientifiquement faisable de le bomber plus qu’il ne le faisait déjà naturellement. Iléana avait l’impression qu’à chacune de ses interventions, elle l’énervait un peu plus. Heureusement, ils s’arrêtèrent bientôt devant une vitrine. Iléana était légèrement essoufflée, le juge faisait d’énormes pas et Iléana avait eut du mal à le suivre, pourtant c’est une jeune femme assez sportive. A sa dernière question le juge répondit le plus froidement possible, Iléana grinça des dents. Il devait aimer la voir se sentir mal, c’était la seule explication. Personne ne répond à ce genre de question par un simple non, on rajoute toujours quelque chose avant ou après au moins pour paraître amical et mettre à l’aise la personne ! Il était infernal, l’envie qu’elle avait de le secouer lui repris soudainement, alors qu’elle s’était évertuée à l’enfouir au fond d’elle-même au moins pour l’après midi. À la plus grande surprise d’Iléana lui ajouta une phrase à la suite de son non. Encore plus infernal ils s‘amusait à monter et descendre dans son estime. Cet homme avait pu avoir une épouse. Iléana n’eut pas trop de difficultés à comprendre pourquoi il n’y allait plus. C’était assez amusant de s’imaginer cet homme se faisant guider par sa femme qui décidait pour lui, les vêtements qu’il devrait porter. Elle jeta un œil à la vitrine, elle était magnifique et les prix l’étaient également, c’était le genre de magasin dans lesquels elle n’était jamais entrée, mais dont les vitrines la faisaient rêver.

    « Vous êtes sûr de vouloir aller dans ce magasin ? »

    Pas plus de trois milles euros ! Ces mots résonnèrent dans sa tête. Il comptait vraiment lui payer une robe à trois mille euros ?! Iléana ne savait même pas qu’on pouvait mettre autant d’argent dans une robe, c’était indécent au possible, mais visiblement pour lui ça semblait naturel… La mère d’Iléana avait toujours eut à cœur d’apprendre à sa fille ce qu’était la valeur de l’argent. Et se faire offrir une robe à trois milles euros était contre ses principes. Ça pouvait ressembler fort aux rêves de toutes les jeunes femmes mais s’était aussi assez révoltant. Iléana se plaça d’un pas ferme et décidé entre le juge et la porte d’entrée de la boutique.

    « Il est hors de question que l’on mette trois mille euros dans une robe, je compte bien vous rembourser et je ne veux pas vous être redevable à vie pour une simple robe. »

    Avoir des dettes était une chose qui ne plaisait déjà pas beaucoup à Iléana mais envers cet homme encore moins. A peine entré dans le magasin une vendeuse leur sautèrent dessus, visiblement le juge était connu des lieux. Ça faisait partit des choses qui font rêver mais qui énerve aussi ceux qui n’ont pas autant de moyens. Sous prétexte que vous avez de l’argent les gens sont gentils et s’occupe de vous. Difficile de faire plus hypocrite. La vendeuse appela le juge Marie. Iléana avait toujours ignoré le prénom de cet homme et ne s’attendait pas à un tel nom, elle esquissa un léger sourire. La vendeuse critiqua ensuite la coupe de cheveux du juge, quoi n’avait pourtant jamais choqué plus que ça Iléana. La demoiselle sentait que son tour aller venir et ressentait une certaine crainte quand au jugement de cette femme sur la tenue qu’elle portait. Si la coupe du juge l’avait choqué, elle allait certainement nous faire un arrêt cardiaque. Comme pour détourner l’attention de sa coupe de cheveux le juge poussa Iléana devant lui. La vendeuse avait un air horrifié, qui fit peur à Iléana. Elle aurait voulu lui expliquer que c’était un accident en temps normal, même si elle ne s’habillait pas avec des vêtements excessivement chers elle avait tout de même un minimum de goût. Mais elle n’eut pas le temps de se justifier que déjà elle sentit la vendeuse la tirer vers elle.

    « Quelle horreur ! Comment est-ce possible, enlevez moi ça le plus vite possible ! »

    La vendeuse fit le tour d’Iléana, souleva son polo, ou plutôt le polo du juge, certainement pour voir sa taille mais fut horrifier par la ceinture serré au maximum qui ne servait pourtant pas grand-chose et le jean remonter le plus possible histoire qu’elle puisse le tenir avec ses coudes quand elle marchait.

    Sa dévouée assistante, secrétaire et préposée au café… qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre. En moins d’une heure elle était passé d’une incapable à une dévoué assistance, ça c’est de la bonne formation ! Sans doute ne fallait-il pas que monsieur le juge soit entouré d’un personnel médiocre. Iléana mi un certain temps à comprendre le sous-entendu peu subtile que l’on pouvait y trouver, elle le comprit en voyant l’expression étrange de la vendeuse. Iléana prit alors un air outré avant de se faire pousser de force dans une cabine d’essayage. C’était magnifique, même les rideaux étaient splendide il y avait une superbe glace cerclé de ce qui ressemblait à de l’or et entourée de petite lumière. Il y avait même un fauteuil en velours qui était des plus confortable, Iléana ne put s’empêcher de se laisser tomber dedans. Elle enleva en hâte son pantalon et sa ceinture et attendit un instant. Elle entendait parler de l’autre côté du rideau. La jeune femme redoutait un peu la tenue qu’on aurait pu lui proposait, car visiblement dans ce magasin, même la plus insignifiante chaussette devenait hors de prix. Mais bon en même temps, de Pretty Women à Cendrillon, toutes les jeunes femmes de se genre de magasin… et puis il te doit bien ça, à force de te traiter comme un chien… Oui mais non ! Iléana June Beckett n’oublie pas que tu as des principes ! Le rideau s’ouvrit rapidement et la vendeuse entra les bras chargés de vêtements en tout genre…

    « Ne traînez pas, enlevez moi ça rapidement » déclara à la vendeuse en aidant Iléana à se débarrasser de son polo. Iléana n’était pas très à l’aise en petite tenue devant une inconnue qui la dévisageait. Ne sachant pas trop quoi faire de ses bras, elle sentit ses joues s’empourprer légèrement.

    « J’ai peut être vu un peu large pour les dernières robes mais essayez toujours celle là, de toute manière ça ne peut être que mieux. » ajouta-t-elle en lui donnant une robe alors qu’elle ramener presque toutes les autres avec elle en sortant de la cabine.

    La robe était splendide ! Le tissu était agréable et la couleur faisait ressortir ses jolis yeux bleu vert. Elle était assez simple mais la coupe était parfaite, Iléana chercha une quelconque étiquette mais dans ce genre de magasin les pris de sont pas étiquetés sur les vêtements…

    « C’est bon ? » fit la voix de la vendeuse à travers le rideau.

    Iléana attrapa le polo, le jean et la ceinture et sorti de la cabine. Elle donna le tout au juge et resta sans bouger devant la vendeuse qui semblait perplexe.

    « Ça ne va pas, qu’en pensez vous ? » demanda-t-elle au juge.

    La vendeuse fit tourner Iléana sur elle-même puis la repoussa dans la cabine avec d’autres robes. Elle se sentait très poupée inutile. Elle l’a trouvé jolie la robe d’avant, m’enfin, elle ne devait pas avoir assez de goût, ou tout simplement des goûts différents. Pauvre juge, il n’avait pas fini d’attendre… bien fait…
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyDim 10 Mai - 3:30

Iléana souhaitait payer elle-même la robe. peut-être que les prix la feraient changer d'avis... De quoi avait-elle peur ? Que Brixton la tienne en laisse grâce à un achat ? Oh, il n'avait pas besoin de cela. Une ou deux rumeurs suffiraient et elle pouvait très bien finir caissière dans une station essence sur l'autoroute. Très bien, comme elle voulait, elle finirait certainement endettée à vie en entrant ici. Après quelques réflexions sur ses cheveux, la vendeuse s'attaqua à Iléana, la faisant tourner, voleter, soulevant ses vêtements, dévoilant son ventre plat... Brixton, pas pudeur ou par gêne, détourna le regard et se dirigea vers une banquette où il s'étala, jambes croisées, ayant préalablement ôté son manteau. Les robes volaient dans les bras de la vendeuse, sous le regard effaré du juge. il aurait du préciser qu'ils n'étaient là que pour une robe, et non pas pour renouveler toute sa garde robe ! Iléana fut propulsée dans une cabine et sur elle plut une multitude de tissus multicolores. En attendant, Brixton claqua des doigts et une aimable vendeuse arriva et lui demanda de quoi il avait besoin. Une cravate, une chemise ? Non, un café. Le café arriva, un peu tard au goût du juge, et pas assez chaud; sans un merci il saisit la tasse, la vida d'un air blasé et la rendit, sans un mot. le café était plus chaud qu'il ne l'avait cru au premier abord et claqua la langue, agacé par la brûlure que sa gorge venait de subir. La commerçante, occupée à jouer à la poupée ne fit pas attention à lui, écumant les rayons à la recherche du vêtement parfait. Elle l'oublia à tel point que quand elle ouvrit le rideau, ne pensa même pas à le refermer, mettant à nu son assistante. Certes, elle s'était déshabillée devant lui, mais mieux vaut deux fois qu'une. Pervers, vous avez dit ? Oui, peut-être. C'est qu'il aimait les courbes sensuelles, les longs cheveux... Brixton n'avait pas conscience qu'il la fixait d'une façon indécente, et ce ne fut que quand elle s'approcha de lui qu'il sortit de ses pensées. D'un air absent l'homme saisit les habits qu'Iléana lui tendait. c'était les siens. ce polo jaune que sa fille ainée lui avait offert pour l'un de ses anniversaires, mais qui à présent sentait le doux parfum de la blonde qui l'avait suivie jusque là. Quelques minutes et l'odeur du juge s'était envolée pour laisser place à celle d'Iléana. Cette odeur... Il amena le t-shirt vers son visage, tentant de retrouver dans son passé qu'est-ce que cela lui rappelait. Quel parfum, eau de toilette ou savon utilisait Iéana , étais-ce de la rose, de la lavande ? Ah, les fleurs et odeurs, ce n'était pas son fort. De nouveau on le sollicita.

La robe que portait la blonde lui allait à ravir, la couleur se mariait parfaitement à son teint et ses beaux yeux bleus. Pourtant, la vendeuse disait que quelque chose n'allait pas. oui, quelque chose clochait. la coupe. Un peu trop longue, ou trop courte. Ou peut-être étais-ce le col ? Avant qu'il n'ait pu mettre le doigt sur ce qui n'allait pas, la vendeuse la repoussa sans ménagement dans la cabine d'essayage, l'arrachant à la vue de Brixton, et repartir à la recherche de nouveaux vêtements. L'homme se leva, et se glissa dans la cabine. Peut-être semblait-il un peu essoufflé, un peu intimidé, un peu bizarre, avec son regard fuyant, évitant la jeune femme. C'était si rare qu'il soit gentil. Si étrange, si doux.

"Quel est ton parfum ?"

La vendeuse arriva derrière eux, ouvrit le rideau, le ferma en s'excusant, le rouvrit, posa quelques robes et deux paires de chaussures sur la chaise déjà encombrée et repartit sans un mot. Et rentra de nouveau, déposa un t-shirt et deux pantalons sur l'épaule de Brixton. C'est bon, c'est fini ? il semblait, oui. Comment il n'avait pas pu s'en apercevoir avant ? Peut-être parce qu'il l'évitait, la repoussait, comme n'importe qui. Peut-être que cette odeur, il ne l'avait jamais sentie nulle part. Peut-être qu'il venait juste de la découvrir, comme il venait de découvrir Iléana. Ou peut-être que nom. c'était comme pour la coupe de la robe. Quelque chose n'allait pas, mais il ne savait pas. peut-être qu'elle ne mettait pas de parfum, et que c'était juste son odeur. Peut-être qu'il n'y avait rien et qu'il allait juste passer pour un homme qui se croît tout permis, à entrer ainsi dans sa cabine. C'est vrai qu'il se croyait tout permis. Jamais Brixton ne s'était tenu aussi près d'Iléana, jamais il n'ait prit ce ton plaintif, n'avait murmuré, demandé de cette voix doucereuse, celle d'un loup auquel on ne refusait rien. Son parfum, juste son nom. peut-être cela l'aiderait à se souvenir.
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MessageSujet: Re: Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton]   Ambiance électrique au tribunal [Juge Brixton] EmptyLun 11 Mai - 10:31

    Finalement Iléana commençait à se prendre au jeu. Faire les boutiques était définitivement une charmante façon de passer son temps. Les robes étaient toutes plus belle les une que les autres et la vendeuse était plutôt sympa, elle semblait prendre plaisir à habiller la jolie blonde. Le juge avait l’air de trouver cela nettement moins passionnant à le voir étalé sur cette banquette, l’air plus ou moins absent, Iléana redisparut dans la cabine et s’empara d’une jolie robe blanche qui lui faisait penser aux robes de Maryline Monroe en un peu plus court. Elle enleva la robe verte qu’elle remit sur son cintre, c’est alors que le rideau se rouvrit pour la millième fois, il ne fallait pas être trop pudique, celle allait se retourner quand elle vit dans le miroir le reflet du juge, elle se retourna précipitamment attrapa la robe blanche qu’il y avait à côté d’elle et se couvrit avec, la serrant contre elle. Mais que venait-il faire ici. L’air quelque peu gêné et le regard interrogateur elle attendit de savoir ce qu’il pouvait bien lui vouloir. Mais le juge paraissait étrange moins sûr de lui qu’en temps normal. C’était relativement compréhensible, il venait d’entrer sans prévenir dans la cabine d’une dame. Quoique ce n’était pas tant une évidence que cela, Iléana l’aurait très imaginé entrer de manière triomphale, se moquant complètement d’elle. Face à ce comportement étrange et pour le moins surprenant Iléana resta silencieuse. C’est alors que le rideau se rouvrit, c’était la vendeuse, mais ce n’était pas une cabine mais bien un hall de gare ! La vendeuse reparti et redéposa des chaussures, puis elle rerepartit et réréentra et déposa cette fois ci un tee-shirt et deux pantalon sur l’épaule de Brixton. Iléana lui lança un regard insistant et il prit enfin la parole d’une voix qui n’avait rien d’agressive, bien au contraire, ce qui fit sourire la jeune femme.

    Son parfum ? Étrange question, Iléana resta silencieuse un moment interloquée. Pourquoi voulait-il connaitre son parfum ? Il l’avait peut être cru le reconnaitre. Le seul problème c’est qu’elle avait bien son parfum fétiche elle sa faisait quelques jours qu’elle n’en avait pas mis. En même temps quand on voit le nombre de produits que les femmes peuvent mettre sur leurs corps, et les senteurs qu’ils proposent, il est impossible de ne rien sentir. Ça pouvait être son gel douche vanille, noix de coco, ou son shampoing au jasmin, ou le soin du corps au chocolat, ou même les huiles essentielles à la rose qu’elle adore faire bruler dans sa chambre. Intriguée Iléana colla son épaule sur son nez et prit une grande inspiration, mais elle ne reconnu pas d’odeur particulière.

    « Mon parfum c’est innocence de Chloé, mais je n’en porte pas aujourd’hui. »

    Elle n’allait peut être pas lui faire une liste exhaustive de tout ce qu’elle avait mi sur elle qui était susceptible de sentir alors elle s‘arrêta là. Puis en voyant son air plaintif et désarmé à la limite du chien battu, vous savez ses petites choses à qui on ne peut rien refuser et qu’on a envie de serrer dans ses bras, elle ajouta :

    « Mais c’est peut être, de la rose, ou du jasmin, ou de la vanille, ou de la coco ou du chocolat. Pourquoi me posez-vous cette question ? »

    Iléana ne s’était même pas rendu compte que la situation était tout de même à la limite de l’inconvenant. Pour une jeune femme qui travaille pour cet homme, pour cet homme qui en charge de l’instruire, pour ses deux personnes qui pourtant se haïssent la plupart du temps, pour une jeune fille qui a un copain et parce que c’est une gamine de 19 ans. Après un long silence, Iléana montra avec son coude les vêtements que le juge avait sur son épaule. Ne voulant pas utiliser ses mains ce qui impliquerait qu’elle lâche la robe et non malgré les apparences ce n’était pas une exhibitionniste !

    « Ça à l’air d’être pour vous. »

    Le juge allait lui aussi devoir s’amuser à se changer et à défiler devant les glaces.
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