THE 7 DEADLY SINS
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 le diable au corps; newbrough. end.

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Victoria Newbrough

Victoria Newbrough


Messages : 11
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MessageSujet: le diable au corps; newbrough. end.   le diable au corps; newbrough. end. EmptyDim 15 Mar - 17:10



Dernière édition par Victoria Newbrough le Mer 1 Avr - 22:48, édité 1 fois
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Victoria Newbrough

Victoria Newbrough


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MessageSujet: Re: le diable au corps; newbrough. end.   le diable au corps; newbrough. end. EmptyDim 15 Mar - 23:42

a. ma naissance fut une céremonie.


    ceci n'était qu'une mascarade. une énorme mascarade. la sueur sur le visage moite de ma mère était celle d'une actrice. ses gémissements de douleur étaient créés de toute pièce. elle ne me voulait pas, ne me désirer pas. elle espérait que je sois morte née, cela lui aurait fait moins de travail. oh, ne vous inquiétez pas, elle aurait mimer la douleur de me perdre peut être quelques minutes. et puis elle serait sortie discrètement.
    mais ca ne s'est pas produit comme elle l'espérait. je suis sortie de son ventre d'infamie en cris. son visage s'est tout à coup décrépi. " il est où le père? il est où le père" ne cessait de résonner à ses oreilles bourdonnantes. " coupez! aaaaah! c'est une fille! comment voulez vous l'appeler? " elle n'y avait jamais pensé, n'en avait aucune idée. le père, il était parti. c'est vrai qu'être enceinte à vingt-quatre ans, sans job ni domicile fixe faisait fuir. il ne supportait plus notre chère suzy de toute façon. et le mot "prénom" résonnait encore et toujours, comme une vieille rengaine que lui aurait dit ses parents, à l'époque où suzanne newbrough vivait encore chez eux. elle ne voulait pas lui donner de prénom, ce serait la rendre réelle cette gamine. elle voulait partir loin. comment allait-elle faire? cette gosse n'aurait rien qu'elle, suzy newbrough. c'était moche. suzanne avait un coeur pour se dire que ce mioche serait mieux en orphelinat. mais son égoïsme lui intima de la garder, pour la chérir. ce serait comme un chat. son vieux chat, Monsieur Moustache, était mort il y a si longtemps qu'elle ne s'en souvenait plus. elle se souvenait simplement qu'elle l'avait chéri plus qu'elle-même. " elle sera victoria. parce que ma meilleure amie s'appelait Victoria. et parce qu'elle sera victorieuse " .
    je sus bien plus tard que victoria était une grande amie de ma mère. une qui l'avait beaucoup aidée. mais du jour au lendemain, elle s'était pendue. alors j'étais heureuse de porter ce prénom. c'était un prénom désenchanté, comme le monde dans lequel je vis.
    " vic' chérie, y'a plus de bourbon. vas m'en chercher s'il te plait " j'étais une gosse non revendiquée. une gosse que sa sale mère alcoolique et débraillée envoyée à l'épicerie chercher de quoi oublier sa misérable condition humaine. ses cernes mauves et ses cheveux semblables à un nid d'oiseaux se tournèrent vers moi mais j'étais déjà dehors. je connaissais tout le monde dans cette rue banlieusarde de Londres. du clochard au junkie de bas étage, je les connaissais tous. et je connaissais leurs moindres secrets, que je savais utiliser s'il le fallait. j'avais appris, à presque dix ans, que la rue était cruelle et sans faille, pleine de violence et de vice. et je voulais être l'incarnation de la rue. " mais voila victoria...tiens tiens. tu ne veux toujours pas venir t'amuser avec moi? " " ta gueule carter. je sais où frapper pour que tu aies mal. " " c'est dans ces moments là que je regrette de ne pas faire parti des masochistes. " et je descendais cette rue mal-famée comme presque tous les jours. j'allais à l'école certes, mais c'était terriblement accessoire. je rentrais et ma mère était toujours sur le canapé parfois elle dormait dans son vomi. c'était très minable. suzy n'était pas une mère. elle bossait juste pour avoir assez de tunes pour se payer sa boisson. elle trouvait quelques rentiers friqués par ci par la. quant à la baraque, c'était un héritage. elle était immense d'ailleurs, et très tape-à-l'œil. suzy n'occupait que le canapé et les chiottes. et moi je faisais tout ce que je désirais dans la dizaine de pièces qui me revenait à l'étage.



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Victoria Newbrough

Victoria Newbrough


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Date d'inscription : 14/03/2009

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MessageSujet: Re: le diable au corps; newbrough. end.   le diable au corps; newbrough. end. EmptyLun 23 Mar - 15:40

b. il me fallut survivre.



    " Victoria, attends moi bordel! " " Je suis pas ton caniche nain au cas où tu ne l'aurais pas remarquer Baldwin. " " Très drôle. Attends mais on va être en retard au collège. " "J'y vais pas. " "Quoi? " "T'as bien entendu a moins que tu ne sois plus sourd que ton grand-père. Je n'y vais pas." " Mais...tu...enfin quoi! " " Discute pas. Va a l'école comme un bon petit mouton. " " Je t'en prie Vic. Tu auras des problèmes. " " Ferme-la. Arrête de croire que tu me connais, tu m'exaspères. " " S'il te plait...". Baldwin posa sa main sur mon bras frêle, chose qu'il regretta immédiatement. J'étais en colère contre lui, je n'avais pas besoin d'une mère, je m'en sortais bien seule. Et pour lui faire payer cet agaçement qu'il me procura, je lui décrochai une droite dans la mâchoire. Ma main s'écrasa sur la face de mon pseudo-ami. Il saignait. Ce fut mon premeir coup, tel un instinct de survie, ma violence s'était révélée pour ne plus me quitter depuis. " Ça t'apprendra Baldwin." Je partis comme si de rien n'était, dans le sens opposé à celui qui me mènerait au collège appelé également prison et dépotoir pour parents trop occupés, telle ma mère.

    Le temps filait, et mon terrain de jeux s'agrandissait de jour en jour. Tant que ma mère était approvisionnée, elle ne me compliquait pas la vie avec son rôle de parent, elle adorait signer mes mots d'absence après une bouteille de mauvais whisky. l'école était un véritable supplice, je ne voulais pas apprendre, rester dans l'ignorance me convenait parfaitement. je séchais presque tous les cours et j'établis un record dans l'établissement: celui du taux d'absentéisme le plus élevé. Je trainais dans les rues que je connaissais comme ma poche dorénavant, méprisant les junkies misérables dans leurs malheureux cartons, tels les loques de la société. Enfin, à quinze ans, je décidais d'arrêter l'école et de travailler pour subvenir à mes besoins. Mon physique m'avantageait. Grande, long cheveux blonds et yeux clairs, je me fis embaucher rapidement pour n'importe quel type de jobs. C'était sans compter sur mon merveilleux caractère.

    V., suis sortie. Voila le post-it collé sur le frigidaire que ma mère me laissa. Trois pauvre mot, si encore la lettre formait un mot, de son écriture tremblotante de pauvre mère poivrote à la Sue Ellen de Dallas. Je le déchirais en minuscules confettis que je jetais par terre avec rage. " Tu comptes rester dehors toute la nuit ?" " Peut-être bien. " " Rentre imbécile. " Je poussais Nigel à l'étage, dans mon domaine. " Tourne à droite " " Bien madame. " Nous atteignîmes mon vieux salon composé d'un canapé défoncé récupéré chez la voisine durant la nuit et d'une table basse. Je poussais Nigel dans le canapé. Il s'y laissa tomber lourdement. Je m'installais dans un coin de la pièce. Je ne parlais pas. Je le fixais. Je me connaissais. Avec moi, tout pouvait très vite dégénérer. " Newbrough réservée? La bonne blague. " C'était vrai. j'étais plutôt entreprenante généralement. mais N. ne m'inspirait pas, bien que je le connaissais depuis un moment, lui qui habitait dans ce quartier laissé à l'abandon par l'administration. La lumière éclairait faiblement la pièce haute de plafond. Il m'observa, un sourire en coin sur le visage. il déboutonna sa veste et y chercha quelque chose. Je ne savais pas qu'il signait ici le commencement de ma terrible addiction. je ne pus que lui sourire, me rendant à l'abattoir joyeusement. Je ne savais pas. J'ai été stupide. Moi qui avait du caractère, je crus que Nigel l'eut absorber ce soir là. Je me reportais alors sur lui. Sur la table, un emballage de papier craft. Intriguée, je m'assis à coté de Nigel sur le divan. " Qu'est-ce? "dis-je en haussant les sourcils. " Ça, ma petite, c'est l'incarnation du bonheur, de l'extase pure matérialisée. c'est ce que dieu fait de meilleur dans cet endroit abandonné. " " Arrête avec ta théorie. " " Tu veux l'ouvrir? " Je me mordis la lèvre. Je devinais ce que c'était, mais peut être que N pouvait m'étonner? J'allumais une cigarette, puis recrachait la fumée. je ne dis rien, gardant le silence avec un sourire aux lèvres. Il me jeta un dernier regard et ouvrit précautionneusement le morceau de papier. Je pensai immédiatement à la neige immaculée d'hiver, avant que tout le monde vienne y foutre ses chaussures terreuses et sales. C'était blanc. Blanc. En poudre. De la poudre blanche. Je savais tellement ce que c'était. Je me penchais très vers lui pour lui susurrer à l'oreille " Tu as osé amener cette merde chez moi ?" " Ouais. J'ai osé." " Je crois que je vais devoir te le faire payer." Mes lèvres glissèrent le long de son coup jusqu'à ses épaules frêles et immaculés, telle la poudre. Nigel sentait le tabac froid et le freesia. J'entrouvris les lèvres et mes dents se refermèrent sur son épaule. Il eut un soubresaut mais ne gémit pas. il afficha simplement un sourire satisfait que j'eus le temps d'apercevoir par la suite. Lorsque je me relevais, quelques gouttes de sans suintaient sur mes traces de dents. " Bien. Maintenant je vais faire les rails." " Très peu pour moi." " Oh que si...." Il me fixa dans les yeux pendant quelques secondes avant de se pencher sur la table basse. J'entendis un reniflement. Il me mit un tube dans la main. " Vas-y." Sa voix était presque menaçante. nigel avait une mauvaise réputation dans le quartier. on le disait violent, froid et manipulateur. Je me sentais faible. Et ce fut la seule fois où je me sentis aussi misérable, moi généralement si caractériel, je n'eus pas la force de résister à Nigel. Il savait manipuler les gens. Il avait voulu me faire tomber de ma suprématie. Me faire plonger. j'ai été stupide, si stupide de me laisser berner par lui. L'ambiance de la pièce se fit plus pesante que jamais. Ses yeux ne se détachaient pas. Il attendait. Et je plongeais sur la table basse. Quelques instants après, je ne cessais de renifler. Mais je me sentis si euphorique. Je redécouvris Nigel comme je redécouvris la pièce sous un autre jour. je me sentais surpuissante, comme si rien ne pouvait m'arriver. Alors je déboutonnais la chemise de Nigel. Il me décocha un sourire satisfait simplement éblouissant. Ma chemise d'homme immaculée et mon collant filé se trouvèrent sur le sol. Je me sentais si euphorique, si heureuse, si surpuissante, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Les rails s'enchainèrent tandis que la nuit avançait a vitesse grand V.

    Nigel disparut quelques mois après cela, ce qui me brisa le cœur. Mon meilleur ami de défonce partait, celui qui m'avait fait toucher au vice. Avant, les clopes me suffisaient. Puis tout s'était accéléré. Les montées plus courtes. Les descentes plus raides. Et à chaque prise, je m'enfonçais. Mais n'allez pas me plaindre, je hais cela, non je l'avais voulu. Et lorsque que j'étais trop fauchée, je fumais des sticks. Je cumule encore aujourd'hui les jobs pour pouvoir avoir ce que je désire: la came et la débauche. je me fiche de tout le reste. les amis, ça va ça vient. j'en ai rien a foutre. je fais ce que désire, et je m'amuse beaucoup. Mon vieux pote Baldwin ne me parle plus depuis très longtemps déja. Il a remarqué que je reniflais en permanence. J'ai pas eu besoin de lui faire un dessin. Et puis, dans ce quartier, la came se trouve comme les jouets au royaume du père noël :par tonne. Voila ma vie; moi qui jurait ne jamais devenir une de ces putain de junkies.
    L'ironie du sort. C'est une chose qui peut paraître absurde. Pourtant, c'est sans prétention que j'incarne l'ironie du sort.
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Victoria Newbrough

Victoria Newbrough


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MessageSujet: Re: le diable au corps; newbrough. end.   le diable au corps; newbrough. end. EmptyMer 1 Avr - 22:49

end. see you to the next whisky bar.
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Dieu
    DIEU tout puissant.

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MessageSujet: Re: le diable au corps; newbrough. end.   le diable au corps; newbrough. end. EmptyVen 3 Avr - 10:41

Bienvenue sur 7DS

Rien, à dire, j'ai adoré, tout simplement ta présentation.

Je te valide.

Bon jeu avec nous =)
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