THE 7 DEADLY SINS
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 Cressida Dadswell ; uc.

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Cressida Dadswell
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Cressida Dadswell


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MessageSujet: Cressida Dadswell ; uc.   Cressida Dadswell ; uc. EmptySam 21 Mar - 17:58


Cressida Dadswell ; uc. Chuc_03 Cressida Dadswell ; uc. Chuc_02




    Pseudo : Amélie
    Age : disons 17 petites années de vie.
    Avatar souhaité : Anna Friel
    Comment avez-vous découvert ce forum ? comme c'est une jolie question Razz
    Présence : les soirs & les fins de semaines.
    Autre blablabla I love you



Dernière édition par Cressida Dadswell le Sam 4 Avr - 5:28, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Cressida Dadswell ; uc.   Cressida Dadswell ; uc. EmptySam 21 Mar - 18:09



« Et je veux vivre comme un fou, comme un défoncé,
je veux manger de la vie comme de la vache enragée.
Et je veux dévorer du temps, tu m'entends, dévorer du temps comme un avaleur de sable,
planté debout, gueule ouverte, sous le trou du grand sablier de l'éternité. »
- Stéphane Bourguignon



    Cressida était une étudiante, comme moi. Elle était la connaissance, la collègue, l’amie de bien des gens. Je connaissais Cressida. Elle était belle. Sur son passage, elle semblait laisser un doux parfum d’amande douce et de lin que les gens inhalaient, savourant l’exaltation que nous procure la beauté de cette personnalité si vivante. Elle nous semblait à tous si pleine de bonté, si pleine de gentillesse qu’elle nous intimidait. Et derrière elle, j’observais cette traînée de gens qui suivait l’ange d’une démarche si droite que je me posais la question ; à savoir si c’était une cérémonie de suivre ce modèle. Elle était fascinante. Elle était cette femme qui nous charme et nous force à céder à la tentation du vice ; la gourmandise d’avoir toujours plus soif d’elle, l’avarice de l’avoir que pour soi, la luxure de passer une nuit à ses côtés, la paresse de n’avoir plus qu’à la regarder, l’orgueil qui nous pousse à refuser tout ses excès de générosité, l’envie d’être comme elle et la colère de ne pas être aussi pur.

    Cressida était une étudiante, comme moi. Je connaissais Cressida, et j’en étais jalouse. Je me forçais à la suivre, pour intégrer cette cérémonie, et peut-être que, pensais-je, me sentirais-je acceptée. Peut-être que, pensais-je, la bonne image de moi-même que je souhaitais donner aux gens s’en verrait décuplée. Je voyais comment sa présence affectait ceux qui la côtoyait combien certains riaient à son contact, combien d’autres semblaient heureux et épanouie avec Elle dans leur vie. Les gens disaient « mais où est Cressy ? » lorsque son absence se faisait ressentir. À ce moment, j’enviais cette étudiante, inspirante, charmante et attachante. J'aurais donné chèrement ma peau pour la sienne. Je souhaitais être quelqu'un aux yeux du monde. Comme elle. Je voulais être une Cressida, à ma manière.

    Je connaissais Cressida, mais je n'étais qu'une pâle copie qui trônait, telle une âme errante, aux côtés de cette étoile brillante. Un chien de poche qui rassure le maître par sa présence discrète. En fait, c’est principalement pour toute ses raisons que je la détestais. Et je devais avouer, qu’elle n’était pas si connue, ni si adulée, mais pour moi, si, elle l’était. Je le voyais dans le regard des gens qui louchait misérablement leurs pupilles noires vers cet éclat blanc, solitaire, qui traînait irrévocablement avec ses trois frères. Elle souriait toujours, et son sourire m’en devenait agaçant.




Dernière édition par Cressida Dadswell le Sam 4 Avr - 23:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cressida Dadswell ; uc.   Cressida Dadswell ; uc. EmptySam 4 Avr - 20:15





    La première fois que je la vis, elle souriait. La deuxième fois aussi. Et la troisième de même. Il restait là, doucement, entre les commissures de ses lèvres, à rayonner comme un soleil au milieu de l’Antarctique, sur les beaux petits pingouins que nous sommes à avancer lentement sur le panorama de la vie. Nous avions tous froid, ou devrais-je dire, j’avais froid dans ma sombre conscience, qui ruminait encore et encore le faiblesse et l’inutilité de ma vie. Nous étions à ce moment-ci de l’histoire au premier temps de la crise économique. La bourse chutait délibérément, l’inflation diminuait de plus en plus et les gens avait du mal à suivre le train de l’économie. Le chômage avait haussé considérablement, les gens ne travaillaient plus, buvaient énormément et vivaient dans leur crasse de maison qui ne valait plus un sous. Il ne sortait plus de leur demeure, car il avait peur des bandits et des drogués qui parcouraient dorénavant délibérément les rues, sans crainte qu’un shérif déguisé sous l’ordre de Lucky Luke les envoient dans une cellule digne d’une cage à chien mal fermée, car les policiers avaient dévêtus leurs bels habits et leur étoile de shérif. Ils démissionnaient tous, au grand dam des gouvernements, qui ne savaient plus gouverner comme au temps de jadis, alors qu’ils étaient le César des temps moderne. Et Cressida était toujours là, avec son sourire d’idiote assorti.

    Elle était assise, dans le foin d’une écurie, ses doigts parcourant allégrement le poils d’un grand étalon blanc. De même, elle portait un chandail en laine blanc, une veste blanche ainsi qu’un jeans serrant ses frêles cuisses et son corps fragile. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules délicates. Ils semblaient si épais et si long, qu’elle nous semblait porter un lourd fardeau sur ses épaules. Ses doigts vinrent repousser une mèche rebelle, et alors que Cameron hennissait, la jeune femme éclata d’un rire cristallin tout en posa ses mains sur chaque joue de l’animal. Elle déposa un doux baiser au creux de l’épaule de ce dernier, dans un bruit qui résonna légèrement dans le silence de l’écurie.

    - Tu sais Cameron, un jour, un jour tu pourras sortir d’ici. Tu galoperas dans les prés, tu traverseras les champs et les océans, tu parcourras la Terre de tes sabots d’or... Je sais que ce doit être pénible pour toi de rester seul dans cet écurie. Je me sens mal de te garder ici, mais dehors, dehors c’est dangereux. Il y a les malfrats et les bandits, les drogués et les prostitués. D’ailleurs, je t’interdis de payer une prostituée hein. Si tu le fais, je ne te parle plus...

    Souffla-t-elle au cheval, qui l’observait avec une once d’incompréhension, son museau allant frôler la main de la jeune femme. Un léger sourire naquit sur ses lèvres et elle alla déposer ses doigts sur le poil immaculé de l’étalon. Que de beaux rêves qui emplissaient son esprit embrumé, que de beaux rêves qui la faisait rêvasser, aimer davantage et avoir foi en l’avenir. Au moment même, Cameron hennit de nouveau alors que des pas foulaient silencieusement le foin de l’écurie. Cressida se retourna et adressa un doux salut à son frère, Matt, qui avançait à sa rencontre, une mine incertaine tordant son visage.

    - Salut Matt ! Dit la cadette des Dadswell, avec une certaine joie qui tinta ses dires d’une douceur infinie, d’un amour incomparable et d’une générosité presque horripilante. Matt posa son regard sur la jeune femme un long moment, ne sachant trop s’il se mouillerait à se confier ou s’il se défilerait et discuterait, encore une fois, à propos d’un truc inutile comme la fourrure d’un cheval, le foin jaune ou pourquoi l’écurie est-elle faite de bois ?
    - Pourquoi l’écurie est-elle faite de bois ?
    - Matthie...
    - Je sais. Nous en avons déjà parlé.
    - ...
    - Elle me manque énormément.

    Vous en conviendrez avec moi que la vie n’avait pas gâtée Matthiew ; il était tombé amoureux. Dans les catacombes les plus sinistres de la vie, il s’était immiscer dans les méandres de l’amour, avec ces papillons aux creux du ventre et ses oiseaux qui chantent continuellement le nom de la belle princesse de l’homme. Matthiew aimait et il aimait éperdument. Au point qu’il ne savait plus s’il faisait jour ou nuit, s’il était mort ou vivant, s’il possédait le saint esprit d’un grand cavalier blanc près à tout pour sa princesse ou celle d’un homme aimant politiquement sa dame. Les caresses, le regard, sa voix, ses robes et ses jupes lui manquaient énormément. Il faut croire que les Dadswell avaient tous le même défaut ; il aimaient. Infiniment. Pourquoi aime-t-on ? N’est-ce pas égoïste de n’avoir le désir que d’être sous sa couette ? Est-ce appétissant de ne voir que son visage dans le reflet miroitant de sa soupe ? N’est-ce pas lassant de murmurer continuellement son unique prénom, dans ses pensés comme dans ses dires ? Ce fut ce défaut, d’être une femme aimable et charitable, d’être une femme impulsive et irrévocablement idiote qui tirailla Cressida. Car elle se questionnait ; d’une part, l’amour inconsidéré de son frère et d’autre le part, le danger qu’il commettait en allant rejoindre sa belle. Ce fut ce défaut qui poussa Cressida à serrer son frère aîné dans ses bras, déposant son jeune visage contre l’épaule de ce dernier, et que dans ses mots se mêlèrent des propos encore incertain. Suivre ce que son coeur nous dicte, tel était le proverbe rebel de la jeune croyante.

    - J’ai besoin de la voir Cressida. J’ai besoin d’elle tu comprend.
    - Je suppose que tu sais ce que tu fais.

    Un jeune sourire tout plus idiot que les autres se dessina sur les lèvres de l'aîné, tandis que sur son visage se peignait la naïveté et l'innocence de l'amour. Ce soir là, Cressida rentra lentement à la maison, près de l’écurie, et s’enferma dans sa chambre. Elle pria longuement, à genou dans sa chambre, devant le crucifix de Jésus, pour son frère. Elle enfila sa robe de nuit, puis se faufila entre ses draps. Ce soir là, l’aînée de la famille Dadswell prit la fuite pour rejoindre l’amour de sa vie. Il scella Cameron, le cheval blanc de sa petite soeur, et s’enfuit sous les rayons de minuit. Mais le jeune insouciant ne revint jamais chez lui, car ce soir là, j’ai assassiné Matthiew Dadswell et salit la fourrure immaculé de l’étalon blanc.




Dernière édition par Cressida Dadswell le Lun 6 Avr - 2:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cressida Dadswell ; uc.   Cressida Dadswell ; uc. EmptyLun 6 Avr - 2:08




    Des coups secs frappant à la porte de sa chambre réveillèrent la cadette de la famille, qui sortait d’un long rêve. Avant qu’elle ne donne le moindre signe de vie à ses embêtants de frères sans cervelle, la porte s’entrouvrit et ceux-ci entrèrent en trombe dans la chambre de Dadswell. Leur regard fit rapidement le tour de la pièce avant de se fixer sur l’épave étendue dans un grand lit, qui frottait machinalement ses yeux tout en ouvrant sa minuscule bouche tel un hippopotame.

    - On ne vous à pas apprit à cogner trois fois avant d’entrer ?
    - On a cogner une dizaine de fois Cress. Répondit le premier tandis que le deuxième la fixait toujours, muet comme une tombe. Il eu tôt fait que la soeur des deux antagonistes posa ses grands yeux bleu sur celui-ci, remarquant d’instinct qu’il y avait quelque chose d’étrange.
    - Qu'est-ce qu'il se passe ?
    - Qu'est-ce que tu lui as dit Cress ? Qu'est-ce que tu lui as dit avant qu'il ne part ?
    - Jeff, écoute...
    - On a appelé chez Maryse et il n'est pas là. Ça fait trois jours qu'il est partit. Il devrait être là-bas maintenant.

    Cressida posa son regard sur ses frères, impuissante. Le lendemain de la fuite de Matthiew, ses frères aînés avaient aussitôt remarqué son absence, ainsi que celle de leur unique étalon. La jeune femme avait été dépité de ne plus pouvoir se confier à Cameron, mais elle s’était convaincu, par mainte prières, qu’ils lui reviendraient tout deux. Elle avait confiance que Cameron guiderait Matt où bon lui semblerait. Pendant les jours qui suivirent, elle appela mainte fois chez Maryse,la copine de ce dernier, afin de s’informer de l’arrivée de Matthiew chez elle. Mais la réponse était toujours négative. Cressida baissa misérablement la tête vers le sol, son regard baignant de larmes.

    - Je lui ai dit de suivre son coeur.

    Bien que ce fut une cause tout à fait juste, Cressida se sentit mal d’aimer et d’avoir une confiance si aveugle. Jeffrey lui fit d’autant plus ressentir son malaise lorsqu’il frappa le mur de son poing. Ses jointures étaient en sang, mais cela ne sembla lui faire ni chaud ni froid. Il s’était enfermé dans un mutisme olympien, se bornant à détruire le mur devant lui. Ses yeux baignaient d’un frustration sans merci, d’un douleur lancinante, d’une tristesse infinie et d’un désespoir très présent. Des enfants de la famille Dadswell, Jeffrey était le plus près de Matt. Il faut croire que les Dadswell avaient tous le même défaut ; il aimaient. Infiniment. Pourquoi aime-t-on ? Sommes-nous assez sadomasochiste pour se faire ainsi souffrir ? Aimons-nous éperdument la douleur que nous cause cette fantaisie ? N'apprenons-nous jamais de nos erreurs ?

    Le troisième jour du départ de Matt, la famille Dadswell se plongea dans un deuil profond, car tous savait pertinemment que leur frère aîné ne reviendrait jamais. Le troisième jour du départ de Matt, Cameron revint à l’écurie, sans Matt, sa fourrure blanche tachée d’une mare pourpre.

    - Si tu ne lui avais pas dit ça, si tu n‘avais pas été aussi idiote pour lui dire d‘aller rejoindre cette putain de Maryse, il serait encore là Cress. IL SERAIT ENCORE LÀ !
    - Arrête de déconner Jeff...
    - J’pense qu’on y a droit Derick, j’pense que j’y ai droit.

    blalalalaa

    - Arrête s’il-te-plaît Jeff. T’as droit à rien du tout, tu penses avoir les droits sur le monde entier, tout le monde y pense, mais on n’y a pas droit. T’as pas le droit de mettre le blâme sur la tête d’un autre. On est tous au même niveau, on sert tous à foutre le bordel dans la vie des autres. Mélange pas ça.
    - C’est jamais de la faute à personne avec toi !

    balblablalalala

    - Cress attend... C’est pas c’que j’ai voulu dire, j’ai pas voulu te faire de peine.

    blalalalallaa


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