THE 7 DEADLY SINS
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 nathaniel l. prince - done.

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2 participants
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Nathaniel L. Prince

Nathaniel L. Prince


Messages : 23
Date d'inscription : 26/03/2009

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MessageSujet: nathaniel l. prince - done.   nathaniel l. prince   -  done. EmptyJeu 26 Mar - 22:00

    Pseudo : Anna
    Age : 16 ans
    Avatar souhaité : Andrew Cooper
    Comment avez-vous découvert ce forum ? Mail de masse de FF.
    Présence : Irrégulière mais intense.



Dernière édition par Nathaniel L. Prince le Lun 13 Avr - 22:26, édité 1 fois
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Nathaniel L. Prince

Nathaniel L. Prince


Messages : 23
Date d'inscription : 26/03/2009

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MessageSujet: Re: nathaniel l. prince - done.   nathaniel l. prince   -  done. EmptyLun 13 Avr - 22:23


    Premier mouvement.


    Mon fils,

    Je ne sais quelles pensées traverseront ton bel esprit en lisant cette lettre mais je te demande de m'écouter une toute dernière fois, avant que je ne retourne dans les pénombres dans lesquelles tu as dû me laisser. Ton père a sans doute dû t'en raconter de belles sur moi, me traîter de pute, de salope, d'opportuniste, d'inconstante, de volage, de cupide - que sais-je encore ! Je ne peux te demander de me croire plutôt que lui après toutes ces années d'absence mais en revanche je peux te supplier de lire les mots qui suivent et qui peut-être te feront voir ton enfance sous un nouveau jour. Surtout, je veux que tu saches que je t'ai toujours aimé et que si je ne suis pas avec toi aujourd'hui, ce n'est pas pour les raisons qui t'ont été dites jusque là. Permets-moi de revenir au jour de ta naissance, le 6 décembre - tu vois, je n'ai pas oublié. Comment aurais-je pu oublier, d'ailleurs, ce jour qui fut à la fois le plus beau et pourtant déjà le plus troublant de mon existence ? Ton père et moi avions décider de t'appeler Nathaniel mais au moment de déclarer cela à l'infirmière, il s'avisa de dire que ton nom était Louis. Je n'ai jamais compris ce retournement de situation, je n'ai pu que l'accepter ; comme tout le reste.
    Car ce changement de prénom a été le commencement d'une série de décisions aussi arbitraites et déconcertantes que celle-là : ce fut lui qui choisit de te faire dormir dans la cuisine plutôt que dans la chambre que j'avais faite pour toi, lui qui préféra payer un précepteur plutôt que de te laisser aller à l'école, lui qui - Je ne dois pas m'égarer, mon ange. Je n'ai que mes mots pour te convaincre, alors il faut que je les emploie bien. A tes dix ans, j'ai claqué la porte. Tu m'as vue la claquer. Tu m'as regardée avec tes grands yeux et tu m'as demandé où j'allais. Comment aurais-je pu répondre ? Qu'aurais-je pu répondre ? Je n'ai pu que claquer la porte - avant de me mettre à pleurer. Je ne sais ce que t'a dit ton père par la suite et cela me terrifie mais je t'assure, mon fils, que si j'avais eu le choix, il aurait été tout autre. Si je suis partie, c'est parce que ton père a découvert certaines de mes erreurs de jeunesse et que, pendant que tu étudiais à la maison avec ton précepteur, il les a utilité dans un arrangement entre avocats qui s'est réglé en deux jours à peine. Il m'a laissée sans argent, sans même mes affaires, mes vêtements, de la nourriture - mais surtout, Nathaniel, Louis, mon ange, il m'a laissée sans toi. J'ai pleuré, supplié, crié, sangloté, pleurniché. Aucun changement. Interdiction de te revoir. Une mauvaise mère, paraît-il.
    Mais cela s'arrête aujourd'hui, mon coeur. Car nous sommes le 6 décembre. C'est ton anniversaire. Tu es majeur. Je ne t'envoie pas ça chez ton père mais chez ta marraine, qui te la passera, parce qu'elle a une bonté d'âme qu'on trouve rarement. Mais là n'est pas l'important. Il faut que tu m'écoutes. Je me doute que tu dois avoir tes repères à Cambridge mais mon fils, je te jure que je prendrai soin de toi, si - mon dieu, ce que je m'apprête à écrire me semble être folie et pourtant mon coeur se met à battre rien qu'à y penser - si tu venais t'installer à Londres. Là où j'habite. Ce ne sera pas une vie luxueuse, car j'ai dû reprendre de zéro, mais je pense avoir suffisamment travaillé jusqu'à maintenant pour te promettre quelque chose de correct.

    Je t'embrasse, mon fils.
    Je t'aime.

    Ophelia.





    Deuxième mouvement.

    - Dis-moi que ça n'est pas vrai.

    Un jeune homme, tout juste majeur, secouait une feuille de papier devant les yeux de son père. Il avait prononcé sa phrase très lentement mais semblait sur le point d'exploser. Les mots auraient pu ne pas le toucher mais hélas, certaines allusions faites par son précepteur - qui tenait désespérément de lui ouvrir les yeux depuis le départ de sa mère - venaient confirmer, maintenant qu'il recomposait le puzzle, ce que lui avait écrit sa mère. Sa mère ; ces mots étaient si étranges, si inhabituels désormais. Inspiration, expiration.

    - Qu'est-ce que - qu'est-ce que c'est que c'machin ?
    - Tu ne vois pas ? Une lettre. De maman.


    Le mot, qui électrisa sa langue, sembla également frapper l'homme devant lui, qui le fixa soudainement avec une hargne incompréhensible, avant de tourner cette haine contre le morceau de papier que Louis continuait de secouer. Quand il se reprit, il était trop tard, et pourtant il essaya toute les façons de se rattraper. Il prétendit que Louis ne pouvait pas partir le jour de son anniversaire avant de dire que peut-être que ça n'était qu'un canular, un poisson d'avril fait pour ses dix-huit ans, enfin, désésperé, il dit que sa mère n'était qu'une pute et qu'aller près d'elle serait une perte de temps - ce à quoi Louis répondit par un hochement de tête et un :

    - Merci, papa. Tu rends ma décision beaucoup plus facile.

    Avant de sortir.



    Troisième mouvement.

    Un jeune homme, tout juste majeur, regardait fixement une porte brune vernie. Il n'osait ne serait-ce que l'effleurer de peur que la personne, qu'il entendait se mouvoir à l'intérieur, ne l'entende. Elle viendrait lui ouvrir, et quoi ? Elle ne s'attendrait sûrement pas à ce qu'il vienne dans la réalité. Et si son père avait raison ? Si tout cela n'était qu'un canular ? Il sentait déjà son coeur battre plus vite, ses yeux s'humecter lentement. Il savait être courageux mais il fallait dire que c'en était beaucoup, qu'on lui avait menti, qu'il avait grandi sans mère, sans amis, et qu'il ne savait pas ce qu'on était censé faire quand on se retrouvait devant la porte de celle qu'on avait à la fois le plus détesté et le plus aimé dans son existence toute entière. Jusqu'à ce qu'une voix résolve tout, une voix merveilleusement belle mais également incroyablement éphémère - elle parla, se tut, et ce fut comme si elle ne s'était jamais élevée.

    - Affronte ta peur, mon enfant. La femme qui se trouve dans cet appartement t'attend et si elle a survécu pendant toutes ces années, c'est grâce à la pensée de cet instant. Ne la déçois pas en fuyant ; entre.

    Et ce fut sur ces mots que, soudainement empli de sérénité, Louis marqua sa présence d'un toc, toc irrégulier. Des pas et puis ce visage, et puis ce sourire, et puis l'explosion d'un bonheur trop extraordinairement intense pour être vrai ; une étreinte qui semblait ne devoir jamais s'arrêter, des mots qu'on aurait aimé répéter à jamais, un emménagement plus heureux que ce que les mots même peuvent retracer. Quelques jours plus tard, Louis allait à la mairie demander un changement de prénom. Désormais, on l'appellerait Nathaniel. Il chercha également du travail car ne voulait pas dépendre à jamais de sa mère. Il allait vivre près d'elle le temps nécessaire pour rattraper toutes ces années perdues, pour se connaître, pour apprendre les valeurs que ces expériences lui avaient donné, et puis il partirait, s'envolerait vers un foyer propre au terme de souffrances contenues et dépassées.






    La leçon de tout cela ?
    C'est la suivante : beaucoup d'hommes traversent des souffrances, beaucoup découvrent que leur vie a été parsemée de mensonges, beaucoup sont mis tardivement face à la vérité ; beaucoup, également, deviennnent maléfiques, ils se mettent à fumer, boire et casser des voitures ; Nathaniel, lui, a réfléchi, et tout en comprenant tout ce que son père lui avait caché, décida de ne pas laisser sa haine le guider, préférant à cela suivre la voix de l'amour perdu, celle d'Ophelia. Peut-être est-ce pour cela que l'ange lui a soufflé l'espérance nécessaire pour finir le chemin. Toujours est-il qu'il est parvenu à la fin de sa route et que désormais rien ne l'empêchera de gravir les plus hautes montagnes - avec vous, cette fois.
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Dieu
    DIEU tout puissant.

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Date d'inscription : 19/03/2009

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MessageSujet: Re: nathaniel l. prince - done.   nathaniel l. prince   -  done. EmptyMar 14 Avr - 0:45




    Bienvenue sur 7DS Anna ! Razz I love you

    Ta fiche est parfaite,
    ceci dit, le seul petit hic que j'ai à te dire tiens à ton avatar,
    dans le règlement il est bien spécifié que la taille obligatoire est 200*320! Smile

    Je valide tout de même,
    mais je tiens à ce que tu apportes ce petit changement en retour ihih (:

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MessageSujet: Re: nathaniel l. prince - done.   nathaniel l. prince   -  done. Empty

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