THE 7 DEADLY SINS
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 paper planes. solal.

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Solal Elias Solveig

Solal Elias Solveig


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MessageSujet: paper planes. solal.   paper planes. solal. EmptyVen 27 Mar - 23:41

another head hangs lowly,
child is slowly taken,
and the violence caused silence
who are we mistaken.

but you see, it's not me. it's not my family.
in your head in your head, they are fighting.

paper planes. solal. 28icbc4

s olal e lias s olveig,
(and his dreams)
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Solal Elias Solveig

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MessageSujet: Re: paper planes. solal.   paper planes. solal. EmptyLun 30 Mar - 20:41

    s – Serre-moi.

    Un murmure s’était échappé des lèvres rosées du brun. Sa chemise déboutonnée projetait la captivante image de son torse sculpté sur lesquelles étaient posées les mains de Léa. L’adolescente avait levé les yeux et plongé son regard dans celui de Solal, surprise par cette confession. Ah Solal… Ce grand gamin au sourire espiègle, à l’air mélancolique, aux cheveux ébouriffés… Léa se rapprocha de lui, laissant son corps fin et élancé glisser sur les draps du lit sur lequel ils étaient allongés. L’adolescent se laissa enlacer par sa copine avant de plonger sa tête au creux du coup de cette dernière, s’enivrant du parfum de ses cheveux. Paris, octobre 2049. Une belle histoire commençait. Solal Solveig aurait pu jurer que Léa Desprades était la femme de sa vie. Ah les premières passions amoureuses… Qu’elles semblaient tendres et sincères. Qu’elles semblaient douces. Aigres-douces, plutôt. Les deux déserteurs étaient collés l’un à l’autre, en un cocon de caresses et de tendresses. Il y faisait chaud, dans cette chambre aux murs violacés. Si chaud que le jeune homme se sentait bouillonner, mais là, dans l’immédiat, il avait simplement l’envie, le besoin de se sentir bercé. Alors il se laissa aller, il se laissa prendre, ses bras se serrant contre le corps de Léa. Comme dans une bulle, une dimension parallèle, il ressentait ce réconfort de l’enfant se blottissant contre le sein de sa mère. Il avait chaud, il étouffait, mais cette sensation lui faisait du bien. En cet instant Solal pensa que s’il devait mourir dans un futur proche, il voudrait que ce soir de cette manière, en sentant son corps atteindre une telle frénésie qu’il n’en tiendrait pas le coup, et se laisserait perdre brutalement.

    Qu’il était loin de la réalité.

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Solal Elias Solveig

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MessageSujet: Re: paper planes. solal.   paper planes. solal. EmptyLun 30 Mar - 23:09

    S – Lost and insecure, you found me, you found me lying on the floor…
    T – On devrait la jouer au Gibus la prochaine fois.
    S – Hm ? De quoi tu parles ?
    A – De ta chanson, boloss. Tu nous bassines à la chantonner depuis une semaine, pourquoi on la jouerait pas ?
    S – Ok. Tu me lances ?

    Solal, s’était placé face au micro, les yeux fermés pendant une fraction de secondes. Les Lames se produisaient bientôt dans l’un des cafés concerts pour jeunes les plus prisés de la capitale. Le Gibus. Salle mythique, tremplin pour nouveaux talents. S’ils arrivaient parmi les finalistes il ne leur resterait plus qu’une étape, une simple étape avant de conquérir l’Elysée Montmartre. Un rêve prêt à se réaliser. Mais pour l’instant il devait simplement vaincre cette chanson. Bien vite les notes se faufilèrent hors des cordes, des touches de piano et donnèrent de l’envergure à un morceau en recréation. Théo le pianiste venait de faire une fausse note et ils s’arrêtèrent brutalement. Quel con. Solal se tourna et lui lança involontairement un regard noir. Ce n’était pas le moment de se foirer. Alexis, le batteur, l’avait compris. Solal s’était retenu de lâcher un « putain » qui était en fait apparu comme un murmure étouffé. Il battit le rythme de son pied gauche, la semelle usée de ses bottines résonnant sur le sol en pierre. Un. Deux. Trois… Les notes. La liberté.

    S – I found God
    on the corner of First and Amistad
    Where the west
    was all but won
    All along
    Smoking his last cigarette
    I said, where you been ?
    He said, ask anything.


    Cette chanson, il l’avait entendue à la radio il y a de cela une semaine, novembre 2049. Bientôt décembre pointait son nez et les dernier tubes se battaient pour conquérir le hit parade et rester au sommet durant ces périodes de fêtes, de cadeaux, de consommation. C’est pas comme s’il était carrément fan des Fray, mais l’air était envoûtant, le rythme aguicheur, et les paroles – cul cul rangnangnan – poignantes. Alors ça passait. Et puis quoi ? Rien à foutre, la moitié de ceux qui viendraient les écouter au Gibus ne comprenaient qu’un mot sur deux en anglais, donc il n’avait pas de soucis à se faire sur ce point là. Le bilingue, dans l’histoire, c’était lui. Une minute, deux minutes. L’espace s’offrait à eux. La possibilité de s’évader. La musique, c’était leur vie, sa vie, son évasion, son oxygène. Encore heureux il avait l’appui de ses parents. Son père était peintre à Londres, et le côté artiste bobo, il connaissait bien ça. C’était son quotidien, son mode de vie, le réveil à une heure de l’après midi, le café et la clope du matin, pour ensuite se plonger dans sa passion jusqu’au soir couché. Le pied !

    S – Lost and insecure
    You found me, you found me
    Lying on the floor
    Surrounded, surrounded
    Why’d you have to wait ?
    Where were you, where were you ?
    Just a little late
    You found me, you found me.


    Pause. Un instant. Le dernier soufflé.

    S – Why’d you have to wait?
    To find me, to find me.


    Un sourire. Oh oui, ça faisait du bien, énormément de bien de réussir cette chanson. Il avait déjà acheté l’album pour sa sœur à Noël, comme ça il pourrait l’avoir et en profiter librement. La classe. Ca réfléchit là dedans.

    A – Ok mec, c’était p…
    S – Je me casse. Rendez-vous avec Léa. Allez ciao.

    La chanson était finie, le reste pourrait attendre demain.
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Solal Elias Solveig

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MessageSujet: Re: paper planes. solal.   paper planes. solal. EmptyDim 26 Avr - 23:50

    Un siècle s’est passé depuis cette dernière scène de répétition. Solal et sa bien aimée Léa ont définitivement mis un terme à leur relation. La pseudo célébrité du Solveig finirent par étouffer sa tendre qui, sur un coup de tête, décida de s’en taper un autre. Ah la jeunesse crue parisienne ! Les Lames ont foiré leur entrée en scène dans le cercle des jeunes rockeurs à cause du départ précipité de Solal… à Londres. Début décembre le gamin s’est envolé pour rejoindre son père et faire son deuxième semestre de terminale en Angleterre. Retrouver Junie lui ferait du bien, le plus grand bien.
    Le problème, c’est qu’un bordel en entraîne un autre, et là, c’est le drame.

    P – Tu pars déjà ?
    S – Ouais, nice to see you P.

    Peyton Wilcox, fraîchement rencontrée dès son arrivée à Londres. Premier soir, début de la débauche. L’adolescent finit de rouler son joint après s’être enfilé ses bottines. Il se leva, les semelles de ses chaussures claquant sur le parquet, attrapa sa guitare, son sac de voyage, enfila sa veste en jean et sortit de l’appartement. Le joint au bord des lèvres, un coup de zippo et le tour est joué. Les rues londoniennes étaient glacées, sous sa veste humide, Solal tremblait. Il avait beau avoir passé tous ses étés à Londres depuis plusieurs années, rien ne le déstabilisait plus que cette arrivée précipitée, que l’adieu à sa ville natale, que les clochards qui braillaient en un anglais pâteux, et que cette foutue impression que quelque chose ne tournait pas rond. La sensation de bien être artificielle ne faisait que l’embrouiller encore et encore alors que les rues défilaient, tournaient, glissaient, se mélangeaient. Son père devait travailler à cette heure-ci, tandis que toute personne normale, avec un minimum d’esprit dormait déjà profondément, se préparant à affronter la journée du lendemain de pied ferme.
    Arrivant au détour d’une rue Solal aperçut un parc familier, c’était celui où ils se rendaient toujours avec Junie lorsqu’ils se donnaient un quelconque rendez-vous, leur repère en somme. Sautant la barrière avec difficulté il fit tomber son bédo par terre, non loin d’une personne qu’il n’avait alors pas aperçue et qui avait une allure de...

      « Police. Come here, man. »


    S – Eh merde.

    Un. Deux. Trois. Solal serra fermement la ‘poignée’ de sa guitare et fila droit devant lui, le vent sifflant dans ses oreilles. Les hurlements de l’autre enflure soufflant dans ses oreilles également. Il regrettait déjà de s’être mis à courir, si on le chopait, c’en était fini. Bordel, Solal, quel con. Il sauta d’un coup, agilement la barrière, cette fois-ci, retombant durement sur ses pieds déjà douloureux. Courir. De la bonne weed gâchée aussi bêtement. Mais quel con, quel con. Sans savoir où il courait, il cherchait seulement les coins qui pourraient mettre en difficulté le flic. Avec un peu de chance il était du genre grassouillet et empoté. Chance. Tss. Déjà le bruit d’une sirène derrière lui. L’immeuble de Peyton, là. Il s’y engouffra, ferma la porte violemment, courut dans le noir, mais ses yeux voyaient d’espèces de nuées blanches. Noir, blanc, noir, blanc. Il heurta durement une paroi, s’effondra par terre en se tenant la tête de ses mains crispées. Frissons, sueurs froides, lancinements brutaux dans son crâne, noir, blanc… Noir. Comme une ondée, maléfique ?
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Solal Elias Solveig

Solal Elias Solveig


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MessageSujet: Re: paper planes. solal.   paper planes. solal. EmptyDim 26 Avr - 23:54

    t. end.


    Pseudo : si'.
    Age : seize ans.
    Avatar souhaité : jérémy kapone.
    Comment avez-vous découvert ce forum ? gwen, ff.
    Présence : cinq sur sept.
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Peyton Wilcox
    ADMIN. «reine de la défonce.»

Peyton Wilcox


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Age : 33

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MessageSujet: Re: paper planes. solal.   paper planes. solal. EmptyLun 27 Avr - 10:24

    Yeaah Si' : D
    Bienvenuuue !

    Présentation parfaite ! Validée : )
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https://7-deadly-sins.forumactif.com
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