THE 7 DEADLY SINS
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 toi & moi. nous ? solal.

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2 participants
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Junie Olmstead
    PRETTY J. «hide & seek»

Junie Olmstead


Messages : 37
Date d'inscription : 25/03/2009

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MessageSujet: toi & moi. nous ? solal.   toi & moi. nous ? solal. EmptyMer 29 Avr - 20:33

    TUTUTut. TUTUTut. TUTUTut.

      Junie - OH LA FERME !

    Junie frappa le réveil si fort qu’elle faillit le mettre en morceaux.
    La jeune fille s’étendit, baillant à s’en décrocher la mâchoire, avant d’ouvrir les yeux avec difficulté. La lumière n’était pas encore trop forte dans sa chambre : les persiennes la dissimulaient. Elle passa sa main dans ses cheveux, qui ressemblaient plus à un nid d’oiseaux qu’à autre chose. Elle se frotta les yeux vigoureusement, jeta un bref coup d’œil à son réveil lui indiquant qu’il était 10h. Elle grogna, se disant qu’elle aurait pu programmer une journée shopping un autre jour.
    Elle se leva de son lit, fronça les sourcils et se dirigea vers la porte. Descendant les marches de la petite maisonnette, elle franchit le hall d’entrée et arriva dans la cuisine où elle s’assit sur la chaise face à la table, un air blasé inscrit sur son visage. Elle gémit à nouveau, fermant les yeux un instant. Elle faillit se rendormir mais finit par reprendre conscience.
    Elle tendit le bras, ouvrit la porte du frigidaire et prit la bouteille de lait. Elle versa le contenu dans le bol qui se trouvait devant elle et faillit tout renverser quand Jimmy lui tapota l’épaule (enfin, c’était plutôt un coup violent qu’une petite tape amicale !).

      Jimmy - La prochaine fois, tu baissera le volume de ton réveil, s’teuplait ?
      Junie - La prochaine fois, tu évitera de faire autant de bruit quand tu rentrera à cinq heures du mat’, s’teuplait ?

    Il grommela et prit la place face à elle. Jimmy était devenu tout ce qu’elle redoutait qu’il devienne. Ils s’entendaient si bien quand ils étaient petits… désormais il fréquentait les délinquants de la pire espèce, se prenait des cuites toutes les semaines, accumulaient les conquêtes. Bref, ce n’était plus le même. Et Junie se demandait bien ce que l’avenir lui réservait… cela dit dans le Londres d’aujourd'hui l’avenir général était plus que compromis. Donc à une exception près…

      Jimmy - Tu peux me passer le jus d’orange ?
      Junie - Tu as des bras, non ?
      Jimmy - Quelle gentillesse ! Dis June, tu te souviens de Luke ?
      Junie - Comment l’oublier ?

    Si elle se souvenait bien, c’était le meilleur ami de Jimmy, qui la reluquait drôlement à chaque fois, et qui une fois, alors qu’il avait trop bu, lui faisait des avances douteuses…

      Jimmy - Il vient à la maison cette après-midi.
      Junie - Et ?
      Jimmy - Il a demandé si tu serai là.
      Junie - Sûrement pas ! Je vais à Oxford Street et sachant qu’il vient, je pense que je vais y rester plus longtemps que prévu.
      Jimmy - Parfait. Je n’aime pas trop le voir te tourner autour…
      Junie - A qui le dis-tu ?!

    *


    La jeune fille sortit du métro et monta les escaliers quatre à quatre. Le shopping toute seule, elle préférait. Elle détestait faire les magasins avec sa mère : elle lui présentait toujours des vêtements plus horribles les uns que les autres. Elle aimait bien sa mère, mais ses goûts vestimentaires étaient loin d’être fiables. Quant à inviter une amie cela voulait dire aller dans d’autres magasins que ceux qu’elle aimait, traîner d’autres personnes, etc. Non, toute seule c’est mieux.
    De tout Londres, Oxford Street était sûrement la rue commerçante qui avait le moins souffert du cataclysme que subissait la capitale en général. Certes les vitrines des magasins étaient devenues plus sombres, moins gaies et parfois brisées. Certes les murs étaient tagués de partout, les trottoirs étaient devenus des dépotoirs, mais bon. C’était mieux que partout ailleurs. Et puis, c’était Oxford Street. Le rêve de toutes les adolescentes.
    Niveau mode, Junie ne la suivait pas totalement. Elle aimait, à l’image de toutes les filles de son âge, dépenser son argent dans ces petits pulls sympas, ces paires de chaussures à tomber par terre ou ces derniers jeans sortis mais elle n’était pas non plus une accro du shopping poussée à l’extrême. Il lui arrivait juste de se réveiller un matin et d’avoir envie de faire les magasins et donc de programmer une journée à Oxford le week end qui suivait. Voilà tout.

    La journée était plutôt belle. C’était agréable. Le soleil avait fait l’une de ses rares apparitions dans un ciel dénué de tout nuage. Il y avait juste une petite brise, supportable et même plaisante qui lui chatouillait la peau. Junie finit même par acheter une paire de lunettes de soleil qu’elle pu poser sur son nez, le sourire aux lèvres. Elle fit le tour des magasins qu’elle considérait comme incontournables et en ressortit avec plusieurs paquets contenant une veste, une paire de ballerine et une petite robe légère du même genre que celle qu’elle portait. Le sourire toujours esquissé aux coins des lèvres, elle consulta sa montre. 13h. Il serait peut-être temps qu’elle s’installe pour manger une bricole.
    Sacs à la main, lunettes sur le nez et sourire aux lèvres, elle se dirigea vers un fast food en pleine rue commerçante. Elle observa le menu de l’extérieur, arquant les sourcils. Elle y vit plusieurs salades intéressantes : elle n‘avait pas très fin et il était bien connu que la chaleur ne donnait pas envie de manger (en temps normal, elle aurait prit un hamburger ne vous y méprenez pas !).
    Elle y entra donc, commanda une salade plutôt simple et partit s’asseoir avec son plateau. Elle ouvrit son jus d’orange et en but une gorgée avant de s’attaquer à la salade.
    Assise à coté de la vitre, elle se perdit dans la contemplation des passants. Si bien qu’elle faillit manquer le sourire de Solal.
    Solal.
    Derrière la vitre, il l’avait apparemment remarqué et semblait s’amuser de son « absence ». Quand elle le remarqua, quasiment collé contre la vitre, elle manqua de sursauter.
    Solal. Son parisien. Soupir.
    Le garçon entra alors dans le fast food et tira la chaise face à elle pour s’y asseoir.

    Solal.
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Solal Elias Solveig

Solal Elias Solveig


Messages : 57
Date d'inscription : 27/03/2009

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MessageSujet: Re: toi & moi. nous ? solal.   toi & moi. nous ? solal. EmptyJeu 30 Avr - 18:32

    Welcome to london.
    Solal s’était réveillé en sursauts pendant la nuit, le front glacial, des sueurs froides lui parcourant toujours le dos. En y réfléchissant un peu il ne se souvenait que très vaguement de ce qui lui était arrivé quelques heures plus tôt. Certes il avait une vague image de Willie et lui dans le même lit, certes il se souvenait bien de cette course poursuite dans les sinistres allées londoniennes, mais le pourquoi du comment il avait atterri étalé dans un hall glacial, à proximité des boites aux lettres lui échappait. Le pire, c’est que ce n’était même pas le hall de chez lui. En se levant, l’adolescent avait ressenti une douleur aigue à la tête et il commença à sentir une légère odeur aigre douce. Bordel, du sang. Il avait tâtonné jusqu’à pouvoir allumer la lumière aveuglante et se rendre compte qu’au final, il connaissait cet endroit. L’immeuble de Peyton.
    Sans plus ni moins, il avait claqué des talons et avait quitté le lieu, étant désormais prêt à retrouver abri dans son refuge.

    Quelques heures plus tard ; enfin, un paquet d’heures plus tard ; un bruit de chute éveillait à nouveau le français. De mauvais poil il en prit même pas la peine de râler et sa seule réaction fut de se rejeter en arrière sur son lit, et se fourrant la tête dans son oreiller. Des maugréments provenant de la pièce voisine lui laissèrent entendre que son père venait de se lever. O douce créature discrète et taciturne… Si Anthony Solveig était déjà sur pieds, c’est que la journée devait être bien entamée.
    A contre cœur, Solal, pris d’un élan de folie soudaine qu’il regretterait dans pas moins de trois minutes, lança son bien-aimé et doux oreiller à une extrémité de la pièce, sans se préoccuper du désastre qu’il pourrait provoquer. Le bruit suave de verre se brisant sur le sol le conforta dans son idée, il était bel et bien maudit.

    S – Putain !

    Deux secondes plus tard une ombre passait sa porte.

    A – Solal c’éta…
    S – Rien pa’, c’est bon.

    Tandis qu’A fermait la porte derrière lui, S se levait, du pied droit (autant partir optimiste) et déambulait jusqu’à la salle de bain où il s’enferma. Le premier choc qu’il eut en levant la tête vers le miroir fut de constater qu’une tache rougeâtre de sang lui dessinait le contour de l’œil, et que ça avait l’air franchement dégueulasse. Deuxième constatation, une nuit passée à Londres et il ne ressemblait déjà plus à rien. Cheveux collés au front, une trace noire le long de sa joue, et d’autres détails à oublier. Ah il commençait bien ce deuxième semestre.




    Une heure plus tard, la clope au bec, Solveig arpentait les rues de Londres à la recherche d’un quelconque fait qui pourrait agiter sa journée. Il avait pensé à faire une surprise à June en la retrouvant chez elle, mais son idée lui était bien vite sortie de l’esprit lorsqu’il s’était souvenu qu’il avait toujours du mal à retrouver l’appart de Junie, et qu’une surprise n’en serait plus une s’il se retrouvait à devoir l’appeler pour qu’elle lui explique comment se diriger. Tête de con va’. Et c’est pas qu’il n’avait aucune autre connaissance à Londres, mais l’idée de se taper des personnes avec qui il n’avait que très peu de rapports humain l’emballait moyennement. A Oxford Street il avait donc décidé de se rendre.
    Une vieille boutique de musique faisait l’angle non loin de la large rue commerciale. Une putain de vieille boutique de musique, d’ailleurs ! Elle avait vu passer entre autres, Beatles, Archieve, Harper, Radiohead pour ne citer que les plus grands. De pures sensations fortes.

    S – Oh désolé, merde June !

    Ce n’était pas elle qu’il venait de heurter, mais une simple bonne femme arborant fièrement de vraies Aviator et un sac Louis Vuitton. De l’autre côté de la vitre, par contre, une silhouette familière. Très familière. Il n’en fallut pas plus au grand gamin qu’il était pour foncer dans le fast food et tirer la chaise qui faisait face à sa June, sa Junie, sa Junouchka à lui.

    S – Serre-moi dans tes bras, vieille folle.
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Junie Olmstead
    PRETTY J. «hide & seek»

Junie Olmstead


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Date d'inscription : 25/03/2009

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MessageSujet: Re: toi & moi. nous ? solal.   toi & moi. nous ? solal. EmptyVen 1 Mai - 18:52

    Cela faisait si longtemps. Et il avait si changé.
    Mais la première chose qu’elle remarqua chez lui était son sourire. Et non le cocard qu’il arborait fièrement. Il était toujours aussi beau ; sans arrière pensée. Ses cheveux avaient poussé depuis la dernière fois, il faisait un peu mécheux mais pas trop non plus. Tout juste ce qu’il fallait, ce qu’elle aimait. Quand il entra dans le fast food, il se dirigea directement vers elle, ce sourire adorable esquissé sur les lèvres. Il tira la chaise face à elle, et c’était comme si son arrivée avait donné de l’éclat à la salle.

      JUNIE - SOLAAAAL !
      SOLAL - Dans mes bras, vieille folle !

    Elle resta un moment figée avant de se lever d’un bond de sa chaise et de retrouver Solal de l’autre coté de la petite table carrée qu’elle avait choisi. Elle profita qu’il soit encore debout pour se jeter dans ses bras (et ce n’était même pas un euphémisme !). Et elle répéta, sans le cri strident cette fois :

      JUNIE - Solal ! Mais que fais-tu ici ?

    Elle se souvenait de tous ces étés, depuis sept ans. A dix ans. Solal allait régulièrement chez son oncle, en Angleterre, car en réalité il n’était pas originaire de la capitale anglaise mais plutôt de la française. Ils s’étaient rencontrés rapidement et s’étaient tout de suite bien entendu. Pourtant June ressemblait plus à une petite fille sage qui ne commettait jamais d’impair ; tandis que Solal était du genre plus rebelle, qui aimait bien jouer avec les limites. Mais ne dit-on pas que les opposés s’attirent : ici c’était le cas. Ils avaient passé de merveilleux moments ensemble, se retrouvant chaque été, s’écrivant des lettres le reste de l’année. Pourtant il n’avait jamais réellement été question d’aimer l’autre plus que de raison : ils étaient plutôt unis comme frère et sœur. Le grand Solal protégeait sa fragile June et cette dernière l’en admirait que davantage. Puis, il y avait eu les ravages adolescentes typique de la période. Solal semblait désormais être attiré par l’interdit. Il lui avait moins écrit ces dernières années malgré que leurs souvenirs soient restés intacts. Et June ne lui en voulait pas. Il restait son confident. Son « grand frère ».
    Junie secoua la tête doucement, tentant de rassembler ses pensées au lieu de plonger dans une nostalgie plus qu’incertaine. Elle le dévisagea à nouveau. Ses traits s’étaient quelque peu endurcis, ses prunelles brillaient de la même intensité . Il avait le teint plus pale que d’ordinaire et elle pensa immédiatement qu’il n’avait pas du beaucoup dormir. Il ressemblait à un cachet d’aspirine taché de sang - référence à ce sinistre œil au beurre noir. Mais il n’en restait pas moins séduisant pour autant.

    Finissant par se dire qu’il était impoli de le regarder de cette façon, elle détourna le visage, légèrement perturbée. Elle prit son verre de jus d’orange qu’elle vida d’une seule traite sans s’en même s’en apercevoir, tellement absorbée dans ses pensées. Elle reposa le verre et reprit sa fourchette qu’elle planta dans sa salade. Mais elle ne mit pas bien longtemps avant de se remettre à observer le garçon. C’était plus fort qu’elle. Et une multitude de questions embrumaient son esprit. Allait-il toujours être le même ? Avait-il si changé que ça ? Et si oui, allait-il apprécier sa compagnie, si ennuyeuse par rapport à ses amis français qui devaient être si folklos ? Non, June ne se trouvait pas intéressante, pas assez pour quelque un comme Solal. Elle manquait sans cesse de confiance en elle, mais ça c’était un tout autre problème. Bref. Son regard se dirigea vers l’état de son œil qui n’était décidemment pas vraiment beau à voir. Elle fronça les sourcils et afficha un air préoccupé et demanda :

      JUNIE - Solal, est-ce que tu as des problèmes ? Tu débarques ici sans prévenir et tu as l’air d’avoir…hm, des ennuis.


    Elle s’interrompit, regrettant déjà son ton grave. Alors elle se rattrapa et adopta cette fois une attitude plus joyeuse :

      JUNIE - Cela dit, qu’est-ce que je suis contente de te voir, tu ne peux même pas t’imaginer. J’ai l’impression que ça fait une éternité que l’on ne sait pas vu. Tu…

    « M’a manqué » faillit-elle dire. Elle se rattrapa juste à temps, ne voulant pas tomber dans le cliché mélodramatique plombant :

      JUNIE - Tu, tu…Tu as décidé de retrouver cette bonne vieille Angleterre, finalement ?

    Son enthousiasme faisait plaisir à voir, même si elle ne parvenait pas à dissimuler le voile inquiet de sa voix.
    Solal.
    Elle ressentit une curieuse boule se former au fond de sa gorge. Inconnue.

j'ai fais comme si S n'avait pas prévenu J qu'il revenait, il aurait oublié de le mentionner dans ses dernières lettres. ça peut être volontaire ou involontaire, comme tu veux. et si ça pose un problème, je peux éditer ; D
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