THE 7 DEADLY SINS
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 « une autre, s’il vous plait ». solal ♥

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2 participants
AuteurMessage
Peyton Wilcox
    ADMIN. «reine de la défonce.»

Peyton Wilcox


Messages : 109
Date d'inscription : 07/03/2009
Age : 33

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MessageSujet: « une autre, s’il vous plait ». solal ♥   « une autre, s’il vous plait ». solal ♥ EmptyMer 29 Avr - 23:50

    La nuit était noire, profonde. Et Willie se réveilla.
    Il était deux heures du matin, et elle dormait depuis quatorze heures de l’après-midi. Elle s’étira un moment, plissa les yeux afin de mieux voir dans la pénombre. Elle discerna les contours d’une silhouette allongée sur son matelas posé à même le sol. Elle tacha de se rappeler ce qu’elle avait fait en début d’après-midi, la veille mais c’était comme si il y avait de la brume noire dans son esprit, qui rendait le tout confus, qui faisait qu’elle ne pouvait se souvenir. Alors, elle leva son bras, posa sa main sur les temps de l’individu. Il y eut un gémissement. Masculin.
    Willie fronça les sourcils, et vit le jeune homme s’étirer et de ce qu’elle en vit, un sourire était posé sur ses lèvres.

      Inconnu - Dis chérie, hier c’était vraiment d’enfer.
      Willie - Si tu le dis.
      Inconnu - Jamais je n’oublierai ce moment, crois-moi.
      Willie - La chance. Moi c’est déjà fait. Bon tu te casses, maintenant ?

    Il lui lança un regard dédaigneux.

      Inconnu - T’étais bien plus accueillante, hier…

    Il se leva, se dirigea vers la porte et alluma la lumière. Celle-ci aveugla la jeune fille qui du se remettre à plisser des yeux pour mieux voir. Le garçon était nu comme un vers et particulièrement musclé (et agréable à regarder). Elle le dévisagea, sans gêne. Il lui adressa un clin d’œil avant d’enfiler un pantalon et de prendre la porte. Willie se frotta les yeux un instant avant de croiser son reflet dans le miroir. Elle n’avait même pas remarqué qu’elle aussi était en tenue d’Eve. Elle leva les yeux au ciel et se dirigea vers la commode après avoir éteint la lumière. Elle n’enfila rien de plus que des sous vêtements et un long t-shirt noir qui lui arrivait à peine au milieu des cuisses. Elle prit son crayon noir et souligna son regard clair d’un trait presque parfait. Ensuite, elle prit ses clopes, quelques billets et un sac noir qui avait fait son temps, déchiré de partout, afin de tout y mettre. Puis elle sortit. Elle traversa les couloirs, entendit la télévision allumée… et des gémissements suspects. Elle leva à nouveau les yeux au ciel : se mère avait du forcer sur la vodka. Comme d’habitude ; telle mère telle fille.
    Elle sortit de l’appartement, descendit les marches de l’immeuble et s’aventura dans la nuit obscure et pénétrante. La nuit était son terrain de jeux : elle connaissait les meilleurs repères, et adorait cette sensation d’être une aventurière, quelque un qui avait sa place dans un Monde ténébreux, une capitale qui avait perdu toute sa splendeur et était devenue le refuge des âmes errantes, des âmes en détresse. Comme elle.
    Willie se dirigea donc vers Soho. La nuit était froide et elle frissonnait un peu sous son simple t-shirt. Mais elle avait l’habitude et, heureusement, la santé. Malgré ce qu’elle lui faisait subir.

    Elle atteignit bientôt les abords du quartier mal famé, et décida de s’arrêter au pub qu’elle fréquentait la plupart du temps. Il y avait toujours un groupe de rock anarchiste au look sinistre qui y jouait et elle avait déjà hâte d’y être. Elle finit par le trouver, grâce à la lueur de réverbères mal éclairés. Elle y pénétra, le visage neutre et s’assit au comptoir. Le groupe était là, et elle ne l’avait encore jamais vu. Ils étaient quatre, tous habillés de couleurs si flashy qu’elle en avait mal aux yeux. La voix du chanteur déraillait souvent si bien que c’était la plupart du temps complètement faux. Elle soupira. Pas d’exaspération, non. En fait, elle adorait ça. Le barman se présenta à elle :

      Barman - Salut. Tu veux toujours pas me donner ton prénom ?
      Willie - Depuis quand a-t-on besoin de donner son nom pour commander une vodka.

    Il soupira et se retourna, préparant déjà la boisson demandée par l’adolescente de dix-sept ans. Elle soupira, observant le groupe en attendant. Le guitariste lui adressa un clin d’œil auquel elle répondit par un sourire.

    Ce soir-là, elle but verre sur verre, cocktail sur cocktail. Jusqu’à ce qu’elle sentit une main sur son épaule. Mais elle était déjà ivre. De plus, la brume de son esprit avait prit de plus en plus et elle sentait déjà arriver le mal de crâne qui la perturbait tant ces dernières semaines.
    La personne s’assit sur le tabouret près d’elle et elle n’aurait su dire si c’était une femme ou un homme.
    Dans son état, elle espérait que ce soit un homme. Et bien bâti, si possible.


Dernière édition par Peyton Wilcox le Jeu 30 Avr - 10:44, édité 1 fois
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Solal Elias Solveig

Solal Elias Solveig


Messages : 57
Date d'inscription : 27/03/2009

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MessageSujet: Re: « une autre, s’il vous plait ». solal ♥   « une autre, s’il vous plait ». solal ♥ EmptyMer 6 Mai - 22:49

    S – Je sors.
    A – Tu vas rejoindre June ?
    S – Quoi ? Euh non, ‘fin, je sais pas. On verra. Pourq…
    A – Non rien, laisse.

    Son père arborait fièrement un sourire en coin. Le genre de sourire qui veut dire « j’en sais plus que toi ». Insupportable. Solal attrapa un coussin et le balança contre la figure de son père avant de quitter le loft en claquant la porte. L’impression d’enfermement que lui procurait cette collocation avec son père l’énervait. Avant, à Paris, sa mère bossait toute la journée et il avait en général la liberté de circuler chez lui à n’importe quelle heure n’importe quand. Contrairement à son père qu’il voyait toute la journée. Enfin, c’était différent.
    Solal marchait rapidement dans la rue, son ipod sonnant dans ses oreilles. Yodelice chantait Sunday With A Flu, cette chanson le réveillait, ses guitares, son air envoûtant. Il secouait la tête légèrement, donnant le rythme, les paroles glissant de ses lèvres. Son chapeau, ses wayfarer et sa veste en jean, rien ne l’arrêtait. Au coin d’une rue il aperçut un groupe de blondes délavées aux vestes cintrées, jupes 60’s et talons hauts. Elles semblaient cacher un joint qu’elles tentaient de fumer discrètement en pleine rue piétonne. Solal leur sourit de loin, s’inclinant comme pour les saluer. Cette révérence leur arracha un rire lorsqu’elles le virent rattraper agilement du bout des doigts le chapeau qui quittait déjà son porteur.

    S – Whiskey ?
    B – Gin !

    La fille que Solal surnomma banalement Blondie s’approcha et lui déposa un baiser au coin des lèvres. Solveig l’attrapa par le bras et la tira à lui.

    S – I show you the way to the next whiskey bar.

    Go. Ils marchaient désormais côte à côte, suivis de la ribambelle de Blondie(s) chuchotant, riant, chantant, criant. Soho. Il se laissait guider, entraîner, connaissant pertinemment les endroits à fréquenter et à éviter. Mais si ces filles avaient bon goût, il le saurait bien vite. Sifflotant le vieil air des Doors, Solal ne se rendit pas compte qu’ils étaient déjà entrés dans un pub. Aw, il connaissait cet endroit pour y avoir faire plusieurs fois des rencontres douteuses. Bah, damn it, deux verres et il quitterait les dam’zelles. Un vieux groupe de rock chantait, enfin, gueulait au fond. Des vieux punks anarchistes qui, à leur gueule, ne s’étaient sûrement pas lavés depuis trois jours. Buah. La crasse dégoulinait de leurs gueules, c’était immonde à voir. Les culs secs commençaient. Whiskey, gin, vodka, scotch, tequila, rhum, il ne faisait même plus la différence. Ca coulait comme de l’eau de source. Lorsqu’il commença à se sentir bien il quitta un instant Blondie pour aller pisser. En y pensant il regrettait d’avoir pris cette décision, une chance sur deux pour choper un virus dans ces chiottes, une chance sur deux pour tomber sur deux neopunks en train de pratiquer le kamasutra entre le lavabo et les wc.
    En y pensant il aurait du aller faire contre un mur dehors. Au coin du bar un mec l’attrapa par les épaules et le tira vers lui, euphorique. Solal fut vite pris d’un fou rire. Les quatre mecs qui lui faisaient face ne devaient pas être bien plus âgés que lui. Ils avaient d’ailleurs l’air clean par rapport aux autres fréquentant le local. En fait, ce mec il le connaissait d’une rave, mais le blond ne devait sans doute pas sans souvenir. En l’espace de trente secondes Solal se retrouva face à deux rails de coke.

    B – Allez mec, de la bonne !

    Un. Deux. La poudre dans les narines, dans le sinus, Solal se laissa aller pendant quelques instants, souriant, se marrant, à n’importe laquelle des conneries que sortaient les trois, quatre autres ? De la bonne, oh oui de la bonne.

    S – Peeeeeyton ! OH WILLIE.

    Il était déjà à côté d'elle, la tenant par les épaules.
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