THE 7 DEADLY SINS
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 Iléana June Beckett [UC]

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Iléana J. Beckett
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Iléana J. Beckett


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MessageSujet: Iléana June Beckett [UC]   Iléana June Beckett [UC] EmptyJeu 12 Mar - 12:48

Iléana June Beckett

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MessageSujet: Re: Iléana June Beckett [UC]   Iléana June Beckett [UC] EmptyJeu 12 Mar - 13:42

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    Je suis une fille banale. Physique banal, vie banale, caractère banal, je n’aime pas faire de vagues. Commençons par le physique comme ça, ça sera réglé. J’ai les longs cheveux blonds indomptables de ma mère, sa silhouette fluette et son sourire, j’ai les yeux verts de mon père. Je ne peux pas vous en dire plus car c’est tout ce que je sais sur mon père. Je ne le connais pas, je ne l’ai jamais connu et je ne le connaitrais sans doute jamais pour une raison que j’ignore. Je ne pleurs pas tous les soirs avant de me coucher sur leur jolie photo de mariage abimée, car sous mon toit aucune photo de mon père n’existe. Je ne sais même pas s’ils ont été mariés un jour et à vrai dire je m’en fiche pas mal. La seule fois où ma mère a évoqué mon père, c’était pour me dire que j’avais ses yeux. Pendant longtemps ce sujet a été à l’origine de tous nos conflits, j’ai voulu en savoir plus par curiosité ou juste par convention, par envie de savoir, mais en grandissant j’ai appris à respecter le choix de ma mère. J’ai arrêté d’essayé de m’imaginer que mon père pouvait être mort ou en prison, ou qu’il pouvait être un lâche, ou que j’étais le fruit d’un viol, ou tout ça à la fois, je suis la fille de ma mère, c’est ainsi et c’est tout, que ça me plaise ou non. J’ai cependant puis déduire certaine chose. Je pense que mon père avait un peu d’argent car ce n’est certainement pas avec l’argent que se fait ma mère dans son petit boulot de merde que nous aurions pu s’offrir la maison dans laquelle nous vivons, ou même les études que j’ai entamée.

    Bon maintenant que vous voyez à peu près à quoi je ressemble et que vous ne vous étonnerez pas si je n’évoque pas mon père par la suite je peux commencer. Avant de vous parlé de moi, je vais vous parlé de ma mère et de la façon dont j’ai été éduqué, cela me parait plus logique. Ma mère est une femme dynamique, utopiste et légèrement rêveuse. Elle a travaillé dur toute sa vie et continue encore aujourd’hui alors que plus personne ou presque ne travaille. Par principe, pour me montrer l’exemple, je ne sais pas trop, ça doit être un peu des deux car ma mère a toujours mi un point d’honneur à me donner un bon modèle, que je ne finisse pas comme tous ses ados feignants. Je n’ai jamais eut le droit de louper les cours même quand j’étais malade. « Quand tu auras un travaille, il faudra bien que tu te forces » me disait-elle à chaque fois. Si au début je trouvais cela dur, je m’y suis vite habitué et je trouve finalement qu’elle a eut raison. Je suis fille unique, ma mère ne s’est jamais remarié et n’a jamais vécu avec un homme. J’ai seulement pu voir quelques voitures s’en allait tôt le matin de temps en temps. Je ne comprends pas pourquoi et je pense que je ne pourrais jamais comprendre tant que je n’en saurais pas plus sur mon père, dont elle a toujours refusé de me parler. A part ce sujet, ma mère est une femme ouverte avec laquelle je pouvais parler de tout. C’était ma mère mais aussi une très bonne amie. Ma mère m’appelle par mon deuxième nom, June. C’est le nom de sa grand-mère à laquelle elle tenait beaucoup. Il y a rarement deux personne qui m’appelle de la même façon, mon prénom est ouvert à beaucoup de surnoms, pour certain je suis Lilie, pour d’autre je suis Léa, ou encore Ana, et bien sûr les plus courageux utilisent mon prénom en entier, à vous de choisir.

    Mon prénom signifie rayon de soleil en grecque, ça nous fait une belle jambe vous me direz, mais j’aime assez. Je suis née le 15 mars 2031 ça aussi, vous vous en moquez certainement. Je mesure 1 mètre 69 pour 50 kilos, vous vous en moquez toujours, je vous l’avais dit, je suis ennuyeuse. Je pourrais entrer plus dans les détails encore, mais je ne veux pas trop vous endormir, je vais donc vous lâcher quelques dossiers compromettant sur moi. On me trouve souvent égoïste, impulsive, instinctive et indépendante, je suis de ces personnes instables, complètement changeantes. Ces personnes qui font peur et auxquelles on s’attache facilement avant de finalement prendre peur. Je m’attache au gens mais je n’aime pas les contraintes, donc forcément avec mes petits amis ce n’est pas toujours évident, je suis infernale, je le sais. Je ne suis pas le genre de fille qui pleur en regardant un film à l’eau de rose, pourtant j’adore ce genre de film. Je suis difficile à cerner et d’ailleurs je n’aime pas qu’on essaie de le faire. Mais je ne suis pas une insociable, bien au contraire, avec mes amis, ça ne pose aucun problème, juste avec les petits copains. Mais je fais en sorte que ça ne se remarque pas trop, alors je fais « genre » mais finalement je ne me sens jamais épanouit avec un homme. Je ne me suis jamais fait largué et je n’ai jamais demandé à qui que se soit de sortir avec moi, jusqu’à présent je fais avec ce qu’on me donne, c’est assez horrible de dire cela mais vous savez je ne suis pas non plus une personne méchante. Je pense être une fille courageuse, amusante et attachante, je ne pense pas être la pire des idiotes non plus, je suis une amie sur qui on peut compter quand ça ne va pas en plus d’être quelqu’un avec qui on peut faire la fête facilement. Mais une fois de plus ça sera à vous de voir…


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MessageSujet: Re: Iléana June Beckett [UC]   Iléana June Beckett [UC] EmptyVen 13 Mar - 1:27

    Jeudi, 30 janvier 2049, 18h17

    « Léa, sors de cette salle de bain ! C’est ridicule enfin! Sort on va parler tranquillement. » fit le jeune homme qui tentait de se calmer adosser contre la porte de la salle de bain dans laquelle sa petite amie venait de s’enfermer après qu’il est eu le malheur de lire un de ses sms.

    La porte se déverrouille finalement et laisse apparaitre une jeune fille aux longues boucles blondes et aux magnifiques yeux verts, qui affiche une mine boudeuse.


    « Tu es un pauvre type » se contente-t-elle de lui répondre sèchement, il tente de la prendre dans ses bras mais elle reste impassible il se recule finalement et répond :

    « Tu es si distante avec moi comment veux-tu que j’arrive à te faire totalement confiance ? Nous sommes un couple, c’est comme si on était une seule personne. »

    « C’est là que tu te trompes, le principe d’un couple c’est qu’on est deux personnes distinctes qui doivent se respecter un minimum pour que ça marche, je n’ai jamais rien fait qui mérite la confiance inexistante que tu m’accordes. »

    « Je t’en prie, tu ne me dit jamais rien, tu me caches tout ! »

    « Je ne te cache pas tout, mais tu comprend pas que tu es en train de m’étouffer !? » s’énerva-t-elle à nouveau. Sa bouille de gamine s’y attachante et ce regard si beau lui lançait désormais un regard dur intransigeant.

    « Alors c’est tout ? On s’arrête comme ça ? »

    « Je sature, tu comprends ? » ajouta-t-elle avec un regard réconfortant cette fois.

    Ileana était comme ça. Elle était toujours énervé contre lui, un peu rancunière la miss, mais à vrai dire ce sms était plus un prétexte qu’autre chose et il le savait très bien, c’est d’ailleurs pour ça qu’il ne semblait plus vouloir insister. Sans un autre regard pour elle, il quitta la femme qu’il aimait. Iléana lui passerait certainement l’habituel coup de fil pour faire en sorte qu’il reste bon ami, chose qui ne fonctionnait jamais. En général, les copains d’Iléana était ses meilleurs amis avant de devenir ses petits amis, c’était toujours comme ça que ça se passait. La jolie blonde appela sa meilleure amie, besoin d’une soirée fille pour se retrouver, enfin libre, mais avec une once de mauvaise conscience tout de même, qu’est ce qui clochait chez elle ?



    Vendredi, 24 février 2050, 22h36

    Cette fois-ci, la fac de droit à fermé pour de bon et voici Iléana condamné à rester cloitré à la maison en attendant que les choses aillent mieux, que ça pouvait être frustrant. Sa mère continuait à travailler à la boutique, plus par principe mais elle restait active. Ça allait manquait à Iléana, elle aimait tant ça, la fac, mais elle en comptait pas lâcher l’affaire, ce n’était pas en restant sans rien faire que les choses allaient s’arranger. En attendant elle passait une soirée agréable enroulé dans une couverture confortable les cheveux attaché un masque à l’argile vert sur le visage, les cheveux relevés en bataille, un énorme saladier bonbons entre les jambes, une tablette de chocolat sous la main et un pot de crème glacé dont elle avait la cuillère dans la bouche, à coté d’elle sa mère tout aussi joliment harnaché. C’était l’un des petits bonheurs de ne pas avoir d’homme à la maison. Les deux nanas devant un film et des séries de fille avec du sucré et des produits de beauté. Cliché mais tellement bons…

    « Comment a-t-il pu la plaquer de la sorte ? » s’étonne la mère d’Iléana.

    « Maman, c’est de sa faute aussi, elle avait qu’à pas s’attacher à n’importe quel bonhomme un peu beau gosse… tout le monde le savait qu’il la trompé elle aurait du écouter sa meilleure amie…»

    « On voit bien que tu es pas à sa place »

    « Je serais jamais assez bête pour ça »

    « Tu verras, on en reparlera dans quelques années, ma fille… »

    Iléana se leva du canapé avec difficulté après une dernière bouché de glace et en emportant une poigné de bonbons dans la poche de sa robe de chambre.

    « Je vais me préparé les filles viennent me chercher à minuit… »

    « Ah oui c’est vrai, soirée boite ce soir, moi je vais me coucher amuse toi bien et drague pas trop. » déclara sa mère en riant avant d’éteindre la télé.
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