THE 7 DEADLY SINS
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 Some pieces of my life (100%)

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Joakine Johnson
    «enjouement, espoir et INNOCENCE»

Joakine Johnson


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MessageSujet: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptySam 28 Mar - 21:35



    Joakine Johnson
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        Pseudo : Juliette (uh.)
        Age : Seize brouettes
        Avatar souhaité : Clémence Poesy
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Dernière édition par Joakine Johnson le Lun 30 Mar - 1:14, édité 3 fois
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Joakine Johnson
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Joakine Johnson


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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyDim 29 Mar - 12:15








    "Où il y a de la vie, il y a de l'espoir."
    Miguel de Cervantès
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Joakine Johnson
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyDim 29 Mar - 21:47


      Huit heures du matin : Le coq matinal chantait au loin ; le vent secouait doucement les volets, caressait les murs ; la lumière, hésitante, s'abstenait de pénétrer dans la pièce (derrière les rideaux de velour, on en percevait la faible lueur) ; Un bruit de moteur serpentait dans le lointain ; et Joakine Johnson quittait enfin un sommeil profond. Comme ôtés d'un plaisant rêve, ses yeux s'ouvrirent doucement, presque à regret, dévoilant leurs prunelles claires aux panaches azuréens. La vision d'une chambre revêtue de pénombre s'offrit à elle. Les voiles de son lit à baldaquin appaisaient la nébulosité : un étrange halo s'étant faufilé dans le tissu. Joakine se redressa lentement et s'étira. Ses mèches blondes accompagnèrent gracieusement chacun de ses mouvements. La jeune fille les coiffa d'un geste, à l'aide de ses mains, et les cheveux rebelles furent vite remis en place. Joakine se dégagea des draps de soie et quitta le lit encore chaud. Ses pieds nus trouvèrent un certain confort sur la moquette de sa chambre. L'esprit embrumé, la jeune fille s'avança vers les rideaux qu'elle tira afin d'accueillir la lumière du jour : celle-ci ne se fit pas prier et s'appropria aussitôt la pièce ; les dessins de la chambre apparurent ainsi plus nettement, et Joakine se frotta les yeux, légèrement aveuglée par les fôlatres rayons de soleil. Son regard glissa par la fenêtre, et elle se prit à la contemplation du paysage. Plus verdoyant, il était difficile d'y songer. Avez-vous déjà eu l'occasion d'admirer un paysage Ecossais ? Croyez-moi, le détour en vaut le prix. Des prairies à perte de vue, enlacées par des tapis d'herbes, de pâquerettes, et de fougères. Des landes, comme on les appellent. Les arbres sont rares ; et de la sorte, notre paysage s'étend si loin qu'on pourrait apercevoir les bords de l'Angleterre. Ce que Joakine scrutait, sont les pâtis du Stirling, localisés à environs vingt kilomètres de Glasgow – la plus grande ville d'Ecosse. C'est là-bas que Mr Johnson travaillait chaque jour, ainsi que banquier. Si êtes attentif, vous comprendrez que la voiture entendue précédemment était la sienne. C'est d'ailleurs ce qui avait alertée sa fille, Joakine. Cette dernière se tennait penchée au balcon de sa chambre ; ses yeux plissés (qui ne ressemblaient plus qu'à deux fentes) elle était à la recherche du véhicule de son père. Mais il était trop tard, l'horizon l'a absorbé. La jeune fille soupira, lasse, mais se reprit. Comme chaque soir, il reviendra. Certes, tard, mais elle le reverra. Il était toujours revenu, sain et sauf, sa moustache de morse à sa place, son costume impeccable. Mr Johnson avait cette obsession de ne jamais lâcher l'affaire – même avec les prix en baisse, et les dangers multiplier en ville, il s'entêtait à toujours retourner travailler. Joakine était intriguée par son géniteur ; elle éprouvait une certaine admiration à son égard, ce qui n'était pas le cas de Mrs Johnson, sa mère. En effet, cette dame distinguée à l'accent pointu contestait avec force son mari : pourquoi ne pas rester chez eux, à l'abri de tout risque ? Les conversations s'étaient souvent aiguisées lorsqu'il avait s'agit de rediscuter de cela, et Mrs McKey, la bonne gouvernante à la peau frippée, avait empêché Joakine et ses frères d'y participer ; enfin quand ils n'étaient pas plus hauts que trois pommes. Aujourd'hui, Joakine, petite dernière de sa famille, était agée de dix-neuf ans, et même si McKey le réprouvait, elle écoutait souvent les conversations de ses parents, l'oreille collée au bois de la porte. Parfois, son père s'emportait et un vase ne finissait pas la soirée. Sa mère avait souvent sangloté, inquiète pour son cher mari. Mais ce dernier s'obstinait à la rassurer : « Rien ne m'arrivera » lui disait-il si souvent, de sa voix au timbre réconfortant, et Joakine décidait de s'en tenir à ses mots. Comme lui, elle espérait et croyais fort à un monde meilleur. La crise s'éteindrait bien un jour, et tous verraient le monde refleurir. Mais revenons en plutôt à la cette jeune fille ;
      En effet, Joakine s'était redressée, ses bras enroulés autour de sa poitrine. Une brise joueuse vint caresser son visage et batifoler entre ses mèches d'or. L'air était cependant frais, et Joakine reserra sa robe de chambre autour de sa taille. Elle soupira de béatitude. Soudain, trois coups frappés à sa porte de chambre la firent sursauter. Cormac, le plus agé de ses frères, entra dans la pièce. Son visage flanqué de joues creuses, d'yeux noirs et de boucles blondes, il adressa un sourire à sa cadette. Cette dernière remarqua cependant que ses coins de bouche tressaillissaient, et que ses yeux ne souriaient pas ; au contraire, ils avaient l'air soucieux. Cormac salua sa soeur d'un signe de tête et cette dernière se précipita vers lui. Il n'aurait pas pu lui cacher quoi que ce soit. Joakine savait lire sur les visages des gens pour deviner si quelque chose n'allait pas.


        « Cormac, tu vas bien ? » S'enquit-elle, non sans une certaine inquiétude dans les yeux.

      Et le visage de son aîné se tordit en une grimace douloureuse, comme lorsque vous retenez vos larmes. Ses boucles blondes glissèrent sur son beau visage lorsqu'il tenta de dissimuler son chagrin à sa cadette et il la repoussa quand elle voulu s'avancer vers lui. Une larme glissa sur sa joue pâle, et il sembla retrouver un certain contrôle de lui-même après une minute de silence. Joakine avait la mâchoire pendante, tant elle était effrayée et étonnée à la fois ; elle attrapa le bras de son frère et l'amena dans sa chambre, fermant soigneusement la porte derrière lui. Cormac avait sêché en hâte ses yeux et retrouvé son air digne habituel. Il baissa un regard grave vers sa soeur (car il était très grand) lorsqu'elle s'adressa de nouveau à lui.

        « Cormac, explique-moi ce qui ne va pas, et ne me regarde pas comme ça par pitié! Tu sais bien que tu m'intimide! »

      Son frère adoucit son regard et opta pour un soupire las, comme si tout les malheurs du monde étaient sur lui. Une certaine crainte était encore présente dans ses yeux lorsqu'il leva une main pour caresser doucement la joue de Joakine. Mais cette dernière recula et chuchota de plus belle, comme furibonde:

        « Cormac, dis quelque chose! Arrête ça! »

      Et enfin il décida de parler, quoique se fut d'un ton faible. De temps en temps, il jetait un coup d'oeil par dessus son épaule, comme s'il craignait d'être écouté.

        « Les illusions m'ont joué un sacré tour... C'était un rêve si réel et pourtant... Et pourtant, heureusement, il était faux... Joakine, j'ai eu une saleté de pressentiment! Jamais encore je ne me suis senti comme ça... J'ai l'impression d'être un peu... (il secoua un doigt à côté de son crâne), enfin, tu vois... »

      Sa soeur marqua un silence, et examina son frère des yeux, comme s'il couvait une grande maladie. Je vous avoue que la scène était un peu comique.

        « J'ai un peu de mal à te saisir... Excuses moi, tu ne pourrais pas être un peu plus clair ? » Demanda t-elle doucement. Et en même temps, elle était incertaine. Devait-elle y comprendre quelque chose ?

      Mais Cormac secoua la tête, l'esprit définitivement ailleurs. Il ouvrit la porte et s'apprêta à descendre les escaliers.

        « Ils t'attendent en bas » Dit-il.

      Et il partit. Joakine n'en croyait pas ses yeux. Son frère qu'elle avait toujours connu plein d'assurance venait de s'effondrer devant elle ; puis il était parti comme si de rien n'était. La jeune fille resta un moment immobile, le regard planté là où Cormac avait disparu. Puis elle haussa les épaule et quitta à son tour la chambre pour se glisser dans l'étroit escalier de la maison. Les plaintes gémirent sous son poids (et pourtant, croyez-moi, Joakine n'est pas grosse, mais dans une vieille maison, les choses prennent un malin plaisir à grincer pour un rien!) et elle déboula dans la cuisine. Au centre de la pièce, attablés à une grande table de bois brute, attendaient patiemment ses frères et sa mère. McKey déposa près d'eux une assiette de porridge et de pain épicé. Lorsqu'elle vit Joakine entrer, elle leva les mains et s'écria:


Dernière édition par Joakine Johnson le Dim 29 Mar - 22:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyDim 29 Mar - 22:36


        « Ah, Miss Joakine, enfin! Je vous ai mise de côté une crêpe salée. Cela vous dit-il? »

      Bien évidemment, puisqu'il s'agit d'une famille forte aisée, et écossaise avec ça, les bonnes manières sont de mise, et McKey, bien qu'elle soit considérée comme la grand-mère de cette famille, vouvoyait chacun des Johnson avec un grand respect. Elle était chargée de prendre soin de la maison, mais s'occupait également de la cuisine (Mrs Johnson était très mauvaise cuisinière). Comme Joakine la voyait, c'était une vieille femme toute ridée, à l'allure généreuse et bienveillante. Elle portait toujours de petites lunettes sur le bout de son nez, et ses cheveux gris étaient rattachés en chignon. Contrairement à ce que certains peuvent penser, c'était une femme grande et très mince avec ça. Joakine se laissait souvent penser que, dans sa jeunesse, McKey avait été de celles qu'on appelait « les pin up ». En effet, la gouvernante avait un visage radieux, ainsi que des jambes droites, fines à souhait.
      Joakine répondit aimablement « avec plaisir, merci ! » et s'en alla s'asseoir aux cotés de sa famille. Mrs Johnson lui adressa un regard complaisant lorsqu'elle s'assied en face d'elle. Mrs Johnson était une femme grande et élégante ; de longues boucles brunes jouaient sur ses épaules, ses joues étaient fraîches et rosies, et son regard bleu, comme celui de sa fille, et incroyablement intense. A côté d'elle, Thierry, agé d'un an de plus que Joakine, affichait son éternel sourire rieur. Il se passa une main dans ses cheveux blonds, coupés courts, et lança l'un de ses bien connus « Salut, p'tite soeur ! ». Joakine lui répondit d'un large sourire et tâcha de remercier McKey qui lui apportait une assiette où trônait une crêpe aux allures délicieuses. Tandis qu'elle mangeait, la jeune fille se senti rougir malgré elle : Cormac la fixait avec gravité. Agacée, Joakine lui lanca un regard qui aurait pu être agressif (si elle en avait été capable), son frère détourna aussitôt le regard. Mrs Johnson qui parlait cuisine avec McKey, se tourna vers sa fille :


        « Ma chérie, ton anniversaire approche, et nous ne savons toujours pas ce qui te ferais plaisir ? »

      Joakine laissa retomber sa cuillère et ouvrit deux yeux ronds. Elle n'avait absolument pas prévu une attaque de la sorte pendant le petite déjeuner. En effet, contrairement à beaucoup de gens, peut être trois quart de la population, Joakine appréhendait les anniversaires. Ca n'avait jamais été sa tasse de thé ; disons que ses frères s'étaient toujours fait un plaisir de la traîté en bonne gamine chaque année (l'année précedente, elle avait été contraite de porter un chapeau pointu à élastique – jamais elle ne s'était senti aussi humiliée – ce que avait provoqué l'hilarité de Thierry). Devant le regard soudainement intérressé de son frère, Joakine se fit évasive :

        « Euh... Non, maman, c'est bon, ne t'inquiète pas pour ça... Je peux me passer de cadeau... Et même d'anniversaire si possible... »

      Thierry éclata d'un rire tonitruant et la jeune fille rentra la tête entre les épaules, trouvant soudainement grand intérêt à contempler sa cuillère. Mrs Johnson jeta un regard froid à son fils : « Suffit, Thierry ! » Ordonna t-elle. Le garçon se tut, mais ses yeux continuèrent à narger sa cadette. Sans doute, il imaginait déjà des plans pour rendre cet anniversaire aussi mémorable que les précédents. Etonnement, Cormac lança un regard féroce à son frère – qui se tut définitivement. Joakine se détendit et le remercia d'un petit sourire.

        « Donc, Chérie, tu es sûre ? » Reprit Mrs Johnson, d'un ton encourageant.

      Joakine eut la vague impression d'être prise pour une enfant de cinq ans. Elle hocha vivement la tête, les sourcils froncés. Soudain, sa mère eut un sourire et lança un regard à Cormac et Thierry. Un regard trop complice au goût de sa fille... Que mijotaient-ils ?
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyDim 29 Mar - 23:01








    "Quelques mois plus tard"
    Décembre 2050
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyLun 30 Mar - 0:20


        « Dis-moi au moins où on va ! » S'exclama Joakine, à la fois exaspérée et perplexe.

      Son frère, Thierry, lui fit signe de le suivre, un sourire malicieux suspendu aux lèvres. Il se tourna vers elle :

        « Mais si je te le dis, ça ne sera plus une surprise ! »

      Sa soeur buta sur le mot « surprise ». Très vite, elle fit la liaison avec le mot « anniversaire ». Elle se hérissa et secoua vivement la tête. Où l'amenait-il bon sang ? Elle n'avait absolument pas confiance en ce regard roublard ! Et pourquoi insistait-il ainsi ? Joakine freina net et fronça les sourcils, l'air ombrageux. Son frère s'arrêta aussi et lui lança un coup d'oeil las.

        « Bon, Jo, c'est quand tu veux... »

        « D'abord, tu me dis où on va »

        « Dans le garage, puisque tu insiste... »

        « Pour faire quoi ? »

        « Mais puisque je te dis que c'est une surprise ! »

      Joakine se balança d'une jambe à l'autre, hésitante. Thierry s'avança vers elle et lui posa une main sur l'épaule. L'expression de son visage signifiait clairement « vient, tu ne le regretteras pas! », mais la jeune fille en avait vu de toutes les couleurs avec ses frères et savait à quoi s'en tenir. Embarrassée, elle décida d'éviter le regard insistant de son ainé pour contempler le paysage ; car il se trouve qu'ils étaient au centre de la cour de la maison Johnson. Il est étrange qu'en quelques temps seulement, le paysage soit passé d'un vert franc à un blanc intense. En effet, la neige avait enveloppé les prairies ; elle avait glisser sur chaque parcelle visible de terrain. L'endroit était certes idéal pour une bataille de boules de neige, ou même pour construire ces chers bonhommes de neige, mais pour les Johnson, c'était plus une contrainte qu'autre chose ; car à présent, ils étaient totalement bloqués dans leur campagne : les routes étaient recouvertes par la glace. Il ne faut pas oublier de préciser qu'un événement malheureux est survenu dans la famille il y avait quelques semaines : Mr Johnson, rendu à la ville, avait été assassiné par une bande de malfrats. Une ombre s'était depuis jetée sur la famille ; même McKey avait perdu de sa gaieté. A vrai dire, seule Joakine se raccrochait vainement à un morceau d'espoir. Elle seule trouvait bon mot à dire lorsque le désespoir envahissait les autres. La perte de Mr Johnson avait en quelque sorte rapprochée ses enfants : Thierry avait cessé de s'en prendre constamment à sa cadette ; mais Cormac était devenu surprotecteur, et plus particulièrement à l'égard de Joakine (ce qui n'était pas pour lui plaire, croyez-moi). Elle veuillait sur elle, exigeait de toujours connaître l'endroit où elle allait (si encore il la laissait y aller). Ce sentiment protecteur était en fait apparu depuis l'étrange matinée où il avait surgit dans sa chambre, au bord d'un profond chagrin. Mrs Johnson était déjà intervenue, lui demandant de laisser sa soeur respirer ; mais il n'y avait rien à faire, Cormac ne la lâchait pas. « C'est pour son bien » disait-il.

      Revenons-en à Joakine et Thierry. Ce dernier se mordait la lèvre inférieure – visiblement, la réaction de sa soeur l'embêtait beaucoup, et son air malicieux s'est transformé en une mine déçue. Sensible au regard dépité de son frère, Joakine accepta finalement. Decision qu'elle regretta presque lorsqu'elle vit son ainé lever un poing en l'air et pousser un cri victorieux (« Wahou! »). Il la conduisit alors, comme il l'avait promit, jusqu'au garage. A l'intérieur, la lumière était éteinte. Une pénombre totale rongeait la pièce. Avant d'allumer quoique ce soit, Thierry se tourna vers Joakine et lui lança joyeusement :


        « Joyeux anniversaire, petite soeur ! »

      Il appuya alors sur l'interupteur et la lumière explosa dans la salle. Toutes les babioles présentes, outils de jardinage, de travail, et même des restes de jouets pour enfants, furent révélées. Au centre la pièce, se tenait (majestueusement, dois-je dire) un « scooter », comme on les appelent. Gris, la lumière rebondissait joyeusement sur sa carosserie, et il portait sur son guidon un noeux rouge. Stupéfaite, Joakine ouvrit la bouche sans pouvoir la refermer ; elle s'avança avec précaution du deux-roues, et posa ses mains sur le siège, afin de s'assurer qu'il était bien réel. Thierry bondit à ses cotés.

        « Il est chouette, hein ? » dit-il gaiement.

      Mais sa soeur ne fut pas en mesure de répondre immédiatement. Jamais elle ne se serait attendue à une telle surprise. Surtout de la part de son frère. Les seuls mots qu'elle pu prononcer, quelques secondes plus tard furent :

        « Comment l'as tu acheté ? »

      Thierry paru étonné par la question. Visiblement, il s'était attendu à de grands remerciments, peut être même à quelques larmes émues ; mais non, Joakine le fixait à présent, son visage flanqué d'un air soupçonneux. Le garçon grimaça.

        « C'est tout ce que tu trouves à dire ? Bon, si tu y tiens tant, voilà : c'est papa qui l'a ramené de la ville, il y a quelques temps maintenant... On ne savait pas vraiment quoi en faire, tu sais, moi et Cormac, on ne va pas tant que ça se balader dans les environs, en fait, c'est toi qui en avait le plus besoin, vu que tu passes beaucoup de temps au Loch le plus proche... On s'est tous mis d'accord sur le fait qu'il serait pour toi, et tada! »
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyLun 30 Mar - 1:02








    "La Fin"
    Ou le début, à vous d'en juger...


Dernière édition par Joakine Johnson le Lun 30 Mar - 1:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyLun 30 Mar - 1:03


      Joakine ferma la porte derrière elle et traversa la cour. En marchant, elle serra son manteau autour d'elle. Le froid la mordait de toutes parts, mais quant bien même : elle était décidée à quitter cette maison. Cela faisait trop longtemps que Cormac la couvait, la surprotégeait et c'était seulement aujourd'hui que les choses avaient explosées : Alors qu'elle se préparait à sortir, comme elle en avait prit l'habitude au cours de ces derniers temps, son frère s'était glissé entre elle et la porte. Dès qu'elle avait vu l'expression de son visage, Joakine s'était hérissée. Il avait une fois de plus tenté de l'empêcher de sortir (soit disant pour son bien) ; mais cette fois-ci, la jeune fille avait tapé du pied et lui avait demander pourquoi. Pourquoi ne pourrait-elle pas sortir ?! Géné, Cormac avait soupiré et avait finalement avoué la raison pour laquelle il la couvait depuis tant de temps : il avait fait un rêve... Un rêve où il la voyait, elle, sa soeur adorée, étendue morte, sur une surface brillante. Du sang coulait le long de son crâne, et elle avait les yeux ouverts. Une expression de terreur éternellement figée sur son visage. Devant les paroles de son ainé, Joakine avait fondu en larmes. Un... rêve ?! A cause d'un rêve, elle avait été tenue prisionnière dans cette maison ! Cormac avait tenté de s'excuser. Il avait prétendu que le rêve lui avait semblé vrai ; il avait eut peur pour elle... Joakine s'était laissée gagner par une sorte de colère mélée à un étrange chagrin, puis elle avait contourné son frère et était sorti, son casque sous le bras. A présent, elle était sur la route, cramponée à son scooter. Elle ne voyait pas la vitesse augmentée... Ni le verglas sur la route.
      Le paysage défilait à une folle allure sous ses yeux – mais elle ne le voyait pas non plus. Elle songeait à son frère. Peut être avait elle été trop dure avec lui ? Après tout, il avait agit pour son bien... Même s'il s'était trompé...
      Appercevant un Loch, Joakine freina le deux-roues et le gara sur le bas-côté. Elle sauta du siège et se précipita au bord du lac. De grosses larmes coulaient sur ses joues, et elle se laissa tomber à genoux dans l'herbe humide (ou pas encore tout à fait décongelée, comme vous préférez). Elle leva son triste visage vers le Loch, dont la surface était encore couverte de glace. Le soleil s'y reflétait, ainsi un halo aux nuances dorées couvrait l'espace. Joakine se laissa apaiser par l'endroit. Son regard glissa sur le paysage où la verdure réaparaissait. Plus haut, le ciel était étrangement gris. Sans doute une averse se préparait.
      Tandis qu'un petit vent la berçait, la jeune fille songea aux derniers jours. Ses leçons de scooter avec Thierry avaient été mémorables. Bien sûr, Cormac y avait garder un oeil (sans doute qu'il pensait que sa cadette risquait de se briser le cou durant l'une de ses leçons). Mrs Johnson commençait à projeter de partir vivre plus loin, dans un lieu plus proche de la ville. Sans doute estimait-elle qu'ils avaient trop longtemps été exclus de la scociété, et que sa famille ne risquait plus rien dorénavant. Peut être la crise était-elle terminée ?
      Soudain, une grosse goutte vint s'écraser sur le nez de Joakine : s'en suivit une averse abondante. La jeune fille jura et courut grimper sur son scooter : il était temps de rentrer. Là-bas, elle s'excuserait devant Cormac. Le pauvre, elle s'en voulait de s'être emportée.
      Alors qu'elle filait sur la route, les roues de son scooter gémissant, le coeur de Joakine bondit bruquement dans sa poitrine : à cause de la pluie, elle n'avait pas vu le visage arriver, et la voilà qui arrivait dedans à toutes allures ! La suite se passa très brièvement : la jeune fille tenta de faire tourner son deux-roues in-extremis, mais ce ne fut pas assez, le verglas l'en empêcha. Il y eut un crissement abominable, une chute brutale, un coup épouvantable, et plus rien.


Dernière édition par Joakine Johnson le Ven 3 Avr - 19:50, édité 1 fois
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Joakine Johnson
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Joakine Johnson


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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyLun 30 Mar - 1:13






    (Et voilà : D)
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Dieu
    DIEU tout puissant.

Dieu


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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyLun 30 Mar - 2:01




    affraid waw ! J'ADORE ta présentation,

    elle est très bien écrite, l'histoire est très belle, et plaisante à lire,
    je trouve les personnages de l'histoire attachant Some pieces of my life (100%) 530338

    je n'ai tout simplement rien à dire,Some pieces of my life (100%) 240768


    Bienvenue dans le petite monde de l'éternité Joakine I love you
    et hop, je valide !

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Joakine Johnson
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Joakine Johnson


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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) EmptyLun 30 Mar - 8:35






    Merci beaucoup Embarassed : D
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MessageSujet: Re: Some pieces of my life (100%)   Some pieces of my life (100%) Empty

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