THE 7 DEADLY SINS
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 Life in cartoon motion; gemma.

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Gemma B.S. Yoo

Gemma B.S. Yoo


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MessageSujet: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptySam 28 Mar - 18:09

Life in cartoon motion; gemma. Mlqps7

« La tempérance est l'art de renoncer aux plaisirs qu'on n'éprouve plus. »
[Georges Elgozy]



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Gemma B.S. Yoo

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MessageSujet: Re: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptyDim 29 Mar - 21:23

    I. NEVER LATE. NEVER ABSENT. NEVER FORGET.









    Gemma Byung Soo Yoo entra dans le jardin de cet hôpital, aussi vieux que Pasteur, aux murs usés et blancs, aux barrières rouillées hautes et blanches. Les fenêtres étaient petites, des rideaux blancs les encadraient, aucun balcon. Les pigeons blancs et d’autres oiseaux de même coloris se promenaient ici et là. Rien n’était d’une autre couleur que le blanc, à par les écritures des panneaux, qui étaient en noir. On aurait pu croire à un paradis sur Terre si il n’avait pas tant l’air d’une prison en ruine. Des fleurs blanches tentaient d’améliorer ce paysage, triste, gris, morne. Elle s'avançait au milieu de l’allée aux dalles blanches, rencontrant au passage médecins, et infirmiers que l’on pourrait plutôt nommer colosses en train de courir après un patient devenu fou. Ou tout simplement prendre l’air alors qu’ils étaient déjà dehors, pour fumer, en tant que fier docteur et bien éduqué. Elle ouvrit la porte, qui en tant que digne de ce vieux bâtiment, s’ouvrait manuellement, puis se présenta à l’accueil où l’infirmier qui se trouvait tous les jours à l'hôpital, la salua d’un sourire spécial, qu’il ne réservait qu’à elle. On aurait dit qu’il attendait sa venue tous les jours, à la même heure. Comme si il attendait ce rendez-vous qui ne durait que quelques secondes pour lui indiquer seulement que celle que Gemma attendait se trouvait à l’endroit habituel et que rien n’avait changé. Peut-être que cet infirmier, dénommé Luis d’après le papier accroché à sa poitrine, attendait qu'elle arrive, comme chaque début d’après-midi, toujours à la même heure, pour lui faire un signe ou quelque chose d’autre car il était différent avec elle, il ne traitait pas les autres clients de la même façon. Elle l’avait remarqué, l’autre jour, quand elle passait pour sortir. Il discutait avec un client d’un ton brute alors que avec Gemma, il prenait la voix douce et calme. Elle s'étonna de ce détail puis finalement, avait quasiment oublié car Luis était bizarre, ça ne la surprit donc plus.

    Elle se dirigea alors vers la porte, qui contenait une poignée et ne coulissait pas, qu'elle dut ouvrir pour passer à travers. Trop habitué au luxe, elle n’avait plus le goût à faire les choses elle-même. Gemma avait été trop gâté, Elle le lui avait souvent répété. Elle qui était sortie d’un milieu de classe moyenne, Elle qui faisait crépiter son cœur chaque jour. Bref, Gemma monta les escaliers, puisque dans ce fichu endroit, il n’y avait pas d’ascenseur, et on se demandait même comment ils faisaient pour déplacer les malades en cas d’urgence. Elle lissait le mur, blanc bien sûr, en montant. Il était gelé. Et pourtant, c'était en début printemps. Le couloir du 3ème étage était vide, comme d’habitude. Les chaises étaient vides, le distributeur en panne, et les ampoules à moitié éteintes. Une ambiance digne des films d’horreur et même si elle retournait souvent là-bas, la petite femme avait toujours autant de mal à s’acclimater à cet endroit que la première fois où elle était arrivée ici. Elle était tellement habituée à vivre avec de la chaleur et de la lumière que la Princesse des Glaces était le surnom qui lui allait le moins bien.

    Elle arriva enfin devant une porte, blanche, encore une fois, qui avait une plaque de plastique blanche quasiment dévissée dessus, avec l’inscription « e32 », pour une raison qu'elle ignorait. Gemma aurait bien aimé savoir, en tant que honorable curieuse. Elle entra, sans attendre de réponses puis salua sa malade préférée.
      Bonjour Maman…

    La femme allongée ne répondit rien. Comme d’habitude. Elle embrassa tendrement ses joues pâles puis caressa ses cheveux bruns. Ses yeux bleus étaient cachés depuis un long mois. Le far de cette nuit-là, noir et brillant, était toujours posé sur ses paupières fermées, le eye-liner était toujours gravé en une courbe bien tracée, comme un dessin qui ne s’effacerait plus. Sa bouche, qui avait eu, cette soirée-là, du gloss transparent mais scintillant, était partit à présent. Le médecin avait conseillé qu’on ne touche pas à ses yeux, par précaution. Gems se souvenais d’Elle comme elle se souvenait de ses anciens amis, mieux encore. Sa mère. Ses joies, ses peines, et maintenant, ses inquiétudes. Elle qui était si fière, qui n’avait peur de rien, qui semblait pouvoir tenir à n’importe quoi. Elle, elle était le contraire, quelqu’un de tranquille, qui craignait d’oser, qui ne voulait pas se blesser. Elle était courageuse, Gemma était la protégée.

    Gemma s'installa sur une chaise, blanche, puis l’observa longuement. Sa mère était belle, ferait une parfaite Belle au Bois Dormant. Une Reine des Neiges, pour s’associer avec la Princesse des Glaces. La petite fille semblait si calme elle aussi. À l'âge de huit ans, elle venait rendre visite à sa mère chaque jour, même les dimanches, même les jours fériés, depuis un mois. Ses parents, tellement heureux autrefois. Et cette maudite assurance qui ne voulait rien prendre en charge, ce qui expliquait la présence de la jeune femme dans un hôpital si miteux. Et pourtant, autrefois, la famille Yoo roulait dans l'or. Si seulement. Si seulement...
      Maman. Je vais te faire la lecture d'accord ? J'ai progressé depuis hier, j'ai fait beaucoup, beaucoup d'efforts, tu sais ? Comme hier, on a lu « Blanche-Neige », aujourd'hui, je vais te lire la suivante... Attends, je sors le livre.

    Gemma sortit un livre qu'elle ouvrit par la suite, en cuir rouge bordeaux. Les reliures étaient en or, et les pages jaunies sentaient mauvais. C'était un recueil de contes que lui avait offert sa mère pour son huitième anniversaire. Elle s'arrêta à la cinquantième page, là où se trouvait le premier chapitre de l'œuvre des frère Grimm. L'enfant parcourut les feuilles, et enfin, elle trouva le conte suivant. Un récit de Lewis Carroll.
      Tiens, c'est Alice au Pays des Merveilles ! Tu te souviens quand tu me répétais que j'étais aussi curieuse qu'elle ! On va bien voir ça tiens ! Allez, je commence...

    Gemma inspira profondément puis commença sa lecture.
      Alice commençait à se sentir très lasse de rester assise à côté de sa sœur, sur le talus, et de n'avoir rien à faire...


Dernière édition par Gemma B.S. Yoo le Mar 31 Mar - 19:19, édité 1 fois
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Gemma B.S. Yoo

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MessageSujet: Re: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptyMar 31 Mar - 16:41

    II. TEMPO FUGIT









    Nous sommes en fin automne les arbres sont nus, les gens sont déjà habillés comme en hiver. Les tas de feuilles multicolores sont à tous les coins de rue, les bidons rouillés où un feu grouille dans leur ventre se trouvent un peu partout, les petites poches plastifiées chauffantes dans quasiment toutes les mains. Il gèle, déjà, la fumée blanche sort des bouches, les rhumes font leur tournée générale. La foule de gens et d’élèves ayant fini leur journée se pressent dans les grandes allées pour retrouver le cocon chaud de leur maison. Les métros s’activent, les passages de bus se multiplient, mais moins que la journée précédente, et ça sera pareil le lendemain soir, puis le trafic se réduira la soirée suivante, et ainsi de suite. Parmi cette meute se trouve des couples aisés qui traverse rapidement les allées pour rejoindre l’opéra, malgré la crise. Ils n’ont peut-être pas pensé à prendre une limousine, vu leur moyen, ou ont préféré marcher pour ne faire que quelques mètres vers le gigantesque édifice voué à la musique. Il est ancien, de la forme d’un long temple de la Grèce Antique, il est soutenu par plusieurs immenses piliers. Sur une banderole de pierre est écrit « Tempo Fugit », parfaitement hybride avec ce qui se trame à l’intérieur du colossal bâtiment. La musique fait passer le temps, le temps fait passer la musique.

    Gemma est installée au fond de la salle, elle attend. Elle ignore quoi exactement, peut-être le début du concert, ou la fin, non, elle ne sait pas. Cela fait à présent 10 ans que sa mère est décédée, quelques jours après la lecture de « Alice aux Pays des Merveilles ». Son père l'avait élevé comme il pouvait, et depuis que la jeune femme pouvait prendre sa vie en main, avec assez d'argent dans son compte en banque, elle avait désiré couper totalement les ponts avec son aïeul. Elle ne voulait plus jamais entendre parler de lui. Elle ne voulait pas qu'il s'inquiète de son sort, comme il l'avait fait depuis tant de temps, tandis qu'elle passait son temps dans le cimetière, à relire et relire les contes, à apporter des petits gâteaux, à lire des magazines, sur la tombe d'Agathe Lily Wells Yoo, sa mère – et cela au moins une fois toutes les deux semaines. De ce fait, la métisse avait perdu ses rares amis, s'était coupée du monde extérieur pour se consacrer à sa mère, et à ses études. Et pourtant, ce soir-là, elle avait invité son père à venir voir ce concert, écouter la musique fluide et admirer le charme de la pianiste qui jouerait dans quelques minutes.

    Enfin, son père arriva. Il n'avait plus sa jeunesse d'autrefois. À l'âge de 43 ans, Aaron Keun Mu Yoo paraissait quand même avoir la quarantaine, et peut-être un peu moins. Mais Gemma l'avait connu dans une meilleure forme. Et à la fin du concert, elle lui annoncerait son choix. Elle y comptait bien. Cependant, ils n'échangèrent aucune parole, comme de parfaits inconnus. Chacun savait qu'ils se gardaient les politesses pour la fin du spectacle.

    La scène fut soudainement éclairée. Le silence régnait et la pianiste fut aperçue assise sur ce tabouret au coussin en velours noir et doux. Ses cheveux bruns lâchés ondulaient sur ses frêles épaules, ses paupières fermées étaient maquillées d’un noir insistant et scintillant, mettant en valeur la pâleur naturelle de sa peau soyeuse. Rien qu’à son apparence fragile, le public fut empoigné dans une émotion gracieuse qu’ils ne pourraient pas décrire. La délicatesse qu’elle représentait, la tendresse qu’elle dégageait touchaient les gens à l’endroit le plus sensible. Elle déposa ses fins et longs doigts sur le clavier brillant couleur ivoire, sans pour autant appuyer sur une touche. Vêtue d’une magnifique robe noire signée Valentino, elle charmait plus que tout ce qui se trouvait sur cette estrade. Elle étincelait, flamboyait comme un joyau. Sauf que rien n’arrivait. Elle ne bougeait plus, les gens se trouvant dans cette salle se demandaient pourquoi elle n’agissait pas pour donner un magnifique concert, comme toujours.

    Soudainement, elle ouvrit les yeux puis appuya sur un fa dièse. La mélodie s’en suivit, magique et fluide comme l’eau, translucide comme une perle. Et lorsque son concerto fut finit, toutes les personnes, dont les réceptionnistes, les gens qui travaillaient aux guichets ainsi qu’aux vestiaires, ne virent pas le temps passer. Ils crurent que ça avait été si court et non si long. Deux longues heures pour seulement cinq simples minutes. Comment une jeune fille comme Blyth Alphaïce Wilkle arrivait-elle à vaincre le temps de cette façon ? Rien qu’à l’entendre, le peuple ne se verrait pas avoir des rides, avoir une masse hirsute de barbe, bref, n’aurait pas l’impression de vieillir.

    Tous applaudirent, émus. Gemma restait immobile. Elle avait pris du plaisir à écouter mademoiselle Wilkle mais ça s'arrêta là. Quand son regard croisa furtivement celui de la pianiste, la jeune femme remarqua que la musicienne la fixait attentivement, comme pour lui reprocher de ne pas applaudir. Gemma n'aimait pas taper dans ses mains, une activité qu'elle jugeait totalement inutile. Mais Blyth se montrait insistante, B.S. faisait de même. La virtuose dut se retirer. Gemma avait gagné. Ça faisait tellement longtemps que ça n'était pas arrivé.
      Qu'as-tu pensé de ce concert ?
      Il n'y a pas assez de sentiments quand elle joue.
      A oui ?

    Gemma et son père sortirent de la salle. Ils récupérèrent leurs manteaux puis l'homme invita sa fille à boire un verre, avant de se quitter, à jamais. Il avait quelque chose à lui dire. Ça tombait bien, elle aussi. Ils se dirigèrent vers un de ces restaurants qui avaient vaincus la crise puis entrèrent, commendèrent une boisson. Elle fut servie quelques minutes plus tard, tandis que le silence reignait entre les deux personnes. A les voir, il n'y avait qu'un trait de ressemblance, à part leurs cheveux de couleur foncée et les lèvres fines. Cependant, si on regardait mieux, on pouvait remarquer que la jeune fille avait le même nez que son père – et les yeux de sa mère, absente depuis si longtemps.
      Tu sais...
      Papa...
      Vas-y.
      Non, commence.
      Bien... Je sais que tu vas me détester, je sais que tu vas m'en vouloir à mort chérie, mais comprends-moi, je ne veux pas que tu tombes dans cette débauche, que tu tombes dans une dépression profonde... Puis, vu les phénomènes étranges qui se trament...

      J'ai pris des rendez-vous. Un chez le docteur Mercury et l'autre chez un psychologue, le docteur Lenor.
      Super. J'ai vingt ans papa, je suis grande à présent, ces petits trucs concon ne m'interessent pas, je n'y crois pas. Je ne vais pas y aller à tes rendez-vous.
      Tu vas devoir.
      Cool. Quoi de mieux pour me redonner le sourire.
      C'est pour ta carrière... Gemmy, comprends-moi !
      Bien. J'y irais à une condition. Je ne veux plus jamais te revoir.


Dernière édition par Gemma B.S. Yoo le Dim 5 Avr - 14:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptyMar 31 Mar - 21:49

    III. COME BACK TO THE REALITY









    C'était un jour comme tous les autres à vrai dire. Ou peut-être pas. Semblait-il que l'humeur morne de la jeune femme avait teinté le ciel, qui avait fini par faire ses petits besoins. Généralement, quelques années plus tôt, avant la crise, on aurait pu entendre quelques whoup whoup des drones de police. Mais à présent, ils se camouflaient, et on pouvait sérieusement se demander si ils existaient encore. Ça foutait les fois, et parfois, les gens dans la rue, squatteurs, fumeurs ou encore salariés, déliraient tellement que le monde coulait comme une peinture à l'huile trop diluée sur une toile. Des faisceaux de câbles semblables à des nids de serpents multicolores sortaient des murs démaquillés. De brillants éclairs sautaient sur les flaques d'eau quand les câbles se posaient délicatement dessus. Ils ressemblaient à des néons, ou plutôt à des étoiles filantes, qui volaient dans tous les sens.

    Cela faisait une semaine, une bonne semaine que des vibrations étranges parcouraient le corps de Gemma. Celle-ci ne savait pas ce qui se passait exactement cependant, quand elle regardait attentivement un objet, lors d'une de ces fréquentes, celui-ci se mettait à trembler, puis une fois, elle avait réussi à le faire léviter un peu. Mais Gems ne croyait pas tout ce qui touchait au surnaturel, elle n'avait pas besoin d'y croire puisqu'elle vivait très bien sans. Que gagnait-elle en y croyant ? De l'argent ? Le retour de sa mère ? L'amitié des gens ? Rien, non, elle n'y gagnait rien. Puis ces histoires de dons, de malédictions, de pêchés. Cela n'était fait que pour les effrayer, pour cesser cette crise, pour refaire tourner les machines.

    Elle s'arrêta devant un gigantesque bâtiment, de l'ère victorienne. Il était beau, en bon état, contrairement à la majorité des immeubles dans Londres. Les fenêtres n'étaient pas cassées, et la porte avait un verrou qui n'avait pas l'air d'avoir été forcé. Gemma sonna, tira sur la chevillette et la bobinette cherra. En réalité, la jeune femme au corps mince et vigoureux eut juste à pousser la porte, et par magie – ou presque – elle se retrouva dans un hall où une vieille bique l'accueillit d'un regard noir. Bien, quoi de plus accueillant, vraiment. BS indiqua à la femme de l'accueil qu'elle avait pris rendez-vous. La bonne dame acquiesça puis lui indiqua de patienter.

      Mademoiselle Yoo ?
      C'est moi.
      Suivez-moi.


    Elle obéit docilement. Ils entrèrent dans une large salle et le docteur Mercury s'installa de l'autre côté du bureau, tandis que BS s'asseyait sur un des deux sièges d'en face. Le cabinet était spacieux et luxueux, d'un style simple mais unique. Gemma sentait l'ennui monter en elle, avant l'heure. Son père avait juste accepté le marché cette nuit-là, si elle promettait d'y aller. Depuis, ils ne s'étaient plus jamais revus. Peut-être que la métisse pensait à lui, dans ses rêves, mais elle était sûre que pendant la journée, ça n'était jamais arrivé. Il ne lui manquait pas spécialement, même si il l'avait élevé depuis qu'elle avait huit ans, comme il pouvait.

      Dites moi.
      Il faut que vous sachiez que...
      Vous n'êtes pas là de votre plein gré, je le sais. Votre père me l'a dit.
      Bien. J'arrive à faire léviter des objets. Enfin, j'ignore totalement comment vous expliquer... Quand je regarde attentivement un objet, comme une feuille, il vole... D'accord, ça peut être du au vent mais généralement, il n'y a aucun courant d'air...
      Je vois... Nous allons faire des tests de sang. Nous en saurons plus par la suite...
      D'accord. Je vous suis.


    Une heure après les tests, Gemma eut les résultats. Rhésus -. Elle avait donc des chances pour avoir un de ces dons. Elle n'était pourtant ni heureuse ni malheureuse. À vrai dire, ça ne changeait pas grand chose, qu'elle soit maudite ou non. Peut-être que son pouvoir pourrait l'aider à faire plusieurs choses en même temps, si elle s'entraînait un minimum et si elle y mettait un peu de volonté, d'après le docteur Mercury. Celui-ci était prêt à prendre congé, quand la demoiselle l'interrogea sur rhésus de son père – on n'est jamais trop prudent.

      C'est confidentiel.
      C'est mon père !
      Vous avez coupé tout contact avec lui.
      Ce sont des affaires de famille. Cela ne vous regarde pas. Je veux seulement savoir son rhésus.
      Rhésus +.


    Ça ne lui fit ni chaud ni froid. Il ne manquait plus que son rendez-vous avec le docteur Lenor, et ensuite, tout sera terminé.
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Gemma B.S. Yoo

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MessageSujet: Re: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptyMar 31 Mar - 21:54

    Pseudo : WONDER GIRL
    Age : 14 ans depuis novembre =P
    Avatar souhaité : Carolanne Evans
    Comment avez-vous découvert ce forum ? FF* (message de masse)
    Présence : Le plus souvent possible.
    Autre : Bravo à Melody pour le design plus que magnifique ♥️ & à l'administration pour le contexte original (l)
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Gemma B.S. Yoo

Gemma B.S. Yoo


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MessageSujet: Re: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptyMar 31 Mar - 21:55

    finish.
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Dieu
    DIEU tout puissant.

Dieu


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MessageSujet: Re: Life in cartoon motion; gemma.   Life in cartoon motion; gemma. EmptyMer 1 Avr - 3:17




    Bienvenue Gemma ! I love you

    oooowh Smile j'ai beaucoup aimé ta présentation,
    on se sent comme dans une grande pièce de théâtre, ou un film.
    enfin bref Life in cartoon motion; gemma. 87832

    bien évidemment, tout est parfait, Life in cartoon motion; gemma. 240768
    je te valide tout de suite !

    bon jeeeuuu ! Life in cartoon motion; gemma. 591302


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