THE 7 DEADLY SINS
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 c'médie musicale en temps de crise. - isia -

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Nathaniel L. Prince

Nathaniel L. Prince


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MessageSujet: c'médie musicale en temps de crise. - isia -   c'médie musicale en temps de crise.   -  isia  - EmptyMar 14 Avr - 22:34



    Rollin'.




    - Comment quelqu'un d'aussi merveilleux peut être aussi en retard ?

    Nathaniel se mordit la lèvre sans cesser de regarder sa montre. Il savait que cela ne changeait rien, que le temps n'allait pas s'arrêter, que ça n'allait pas la faire arriver plus vite, mais il ça le rassurait rien qu'un peu de sentir qu'il avait le pouvoir de voir à quelle vitesse la soirée dégénérait. Se rendait-elle compte que si elle n'arrivait pas dans les cinq minutes qui suivaient, le théâtre tombait à l'eau ? Elle avait intérêt parce qu'en l'occurrence, il ne restait déjà plus que quatre minutes et cinquante-huit secondes. Le jeune homme se força à relever le regard. Autour de lui, des foules se pressaient. Là-bas, une bande d'adolescents titubaient - déjà ? la crise, dit-on. Plus près, mesdames et messieurs se hâtaient d'entrer. Ils savaient que sinon, ils ne pourraient plus entrer. Elle, apparemment, ne le savait pas. Un regard vers la montre : trois minutes et vingt-deux secondes. Nathaniel sortit son portable de sa poche et appela pour la quinzième fois le portable d'Isia, tout en sachant parfaitement qu'elle l'avait oublié chez elle. C'était comme ça. Etourderie, retard : tout cela allait avec sa bonté, sa volonté d'aider, sa présence. Elle n'était pas tout à fait divine mais tout à fait humaine non plus. Elle était son ange gardien. Et elle était en retard.

    - Isia !

    Il venait de la voir de l'autre côté du carrefour et calcula rapidement, dans sa tête, combien de temps elle prendrait pour venir jusqu'à lui : il lui fallait traverser deux fois, le feu n'était pas de circonstances. Il se tourna vivement vers la porte du théâtre puis vers sa montre : une minute et cinquante-neuf secondes. Il courut vers le garde qui fermait la porte.

    - Eh, vous ! Il reste une minute et - et cinquante six secondes.
    - Et ?
    - Je vous en prie, elle est là, vous voyez ? Elle arrive.

    L'autre le dévisagea. Il était clair qu'il entendait cela quinze fois par soirée mais quelque chose sur le visage de Nathaniel lui inspira confiance. Il hocha de la tête et suivit du regard la jeune femme qu'il lui avait montrée. Elle aussi avait quelque chose de spécial. Il regarda ce drôle de couple et accepta le sourire de Nathaniel avec un hochement de tête généreux. Le jeune homme, lui, entraîna Isia à l'intérieur sans un mot et courut jusqu'à la salle, où ils prirent leurs places - il n'y avait pas trop de monde, heureusement. Une fois assis, il se détendit enfin et lui souffla :

    - Je n'arrive pas à croire que tu me fasses le coup à chaque fois ! Quinze secondes de plus, et on aurait pu dire au revoir à notre pièce !

    Sourire, malgré tout.


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Isia Chaporelle

Isia Chaporelle


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MessageSujet: Re: c'médie musicale en temps de crise. - isia -   c'médie musicale en temps de crise.   -  isia  - EmptyMer 15 Avr - 1:09

    Pressant le pas, mieux encore, se hâtant. Disons-le, elle courrait dans les couloirs de la station de métro du Picadilly Circus, dépassait dans l’escalator, bousculant ceux qui ne s’étaient pas alignés du côté droit. Ne connaissaient-ils donc pas la règle ? S’excusant tout de même, parce que faut-il le répéter, il n’y avait rien d’humain à s’excuser dans un métro, c’était une habitude chez eux de bousculer, alors pourquoi s’excuser?

    -Excusez-moi… Et vous aussi veuillez m’excuser… Mais il va encore m’en vouloir, je sais comment ça marche avec lui et puis sa ponctualité…alors voilà.

    Bon d’accord, ces passants se fichaient pas mal de savoir quel était son problème et qui était ce fameux « il ». C’était d’ailleurs plus pour elle qu’elle le répétait sans cesse, qu’elle était en retard, qu’il allait lui en tenir rigueur. Qui ne l’aurait pas fait d’ailleurs ? En tout cas, pas l’un de ses ingrats. Elle pourrait toujours remettre la faute sur le fait qu’elle n’avait que le métro comme alternative et que la ligne était spécialement chargée, logique en soirée. Elle ne pouvait s’empêcher néanmoins d’appréhender son regard déçu si elle arrivait trop tard. Non, non et non, c’était impensable, relire ce visage déçu, irrité par son manque de ponctualité. Il la remettrait en questions, pour savoir si oui ou non elle tenait suffisamment à leurs sorties régulières que pour ne pas arriver en retard. Bien sûr qu’elle y tenait, un peu trop d’ailleurs. Cela n’était pas dans ses principes de s’attacher ainsi et de se lancer dans quelque chose de régulier et de véritable. A la base, il lui avait été demander de venir en aide à ceux qui en avaient le besoin, pas à ceux qui étaient parfaits dans tous les domaines. Et une fois la tâche finie et les choses rétablies, elle devait disparaître aussi vite de la mémoire de la personne.

    -Pourquoi n’ai-je donc pas pris un taxi ? Pourquoi mais pourquoi ne prends-je donc jamais de taxi ?

    Sortie de la station, elle jeta un coup d’œil à l’horloge qui l’attendait là, véritable menace d’une future déception. Elle essuya son front des petites perles de sueur qui y étaient apparues. Elle se crispait trop, elle s’énervait trop, non, ce n’était pas elle ça, ce n’était pas Isia Chaporelle, qui renaquit de ses cendres pour ne partager et ne délivrer que ce sentiment d’équilibre, cette tempérance nécessaire au bien-être de tous. Non, vraiment… C’était honteux, fallait-il qu’elle se plante à ce point ? Parfois, il lui arrivait de s’égarer et de penser que ce n’était que là que stupidités, qu’elle devait rêver et ne pas être ce qu’elle pensait être. Pourtant, elle était vite ramenée à la réalité par cette douleur permanente au cou, cette cicatrice bleue et éternelle, souvenir d’un bien triste jour, le dernier de son séjour sur terre en tant que humaine. S’étant relancée dans sa course, à présent dans l’avenue, elle distinguait l’insigne du théâtre, soulagée, et à la fois crispée du visage de celui qu’elle allait probablement finir par voir apparaître. Et oui, il était là, l’attendant, comme il en avait pris l’habitude. Équilibrée, et pourquoi pas équilibrée au point d’arriver à l’heure et de ne pas décevoir ? Il se tenait à côté du portier, une fois de plus, il avait dû avoir recours aux supplications. Une humiliation de plus qu’elle lui infligeait. N’était-elle finalement pas un aussi lourd fardeau que les « autres » ? Quand ils passèrent la porte, l’homme de métier avait l’air à peine irrité. Qu’en était-il de Nathaniel ? Elle n’osa pas tout de suite regarder son visage. Elle sourit malgré elle. Ils y étaient arrivés, grâce à lui certes, mais ils y étaient, les derniers certes, mais ils y étaient. Ils s’assirent à leurs places respectives dans cette grande salle, encore sauvegardée du mal qui régnait dehors. Elle pouvait à présent un peu oublier ce qu’il y avait dehors et faire semblant d’être humaine, comme elle avait pris la fâcheuse habitude de faire en sa présence. Du véritable laisser-aller… Quand enfin il parla, elle leva les yeux de son buste qu’elle venait de dévêtir de son lainage et instinctivement, comme si elle n'avait pu le contrôler, se penchant vers lui, elle déposa un discret baiser sur sa joue, légèrement amusée. Il avait probablement dû s’impatienter, s’énerver, et pourtant, il souriait déjà. N’était-il pas simplement merveilleux?

    -Si je n’arrivais pas en retard… Tu ne m’attendrais pas tant et tu ne t’impatienterais pas à ce point de me voir. Tu n’imagines pas le plaisir que je prends à arriver en retard et à me faire désirer. Tu penses pouvoir me pardonner ?
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Nathaniel L. Prince

Nathaniel L. Prince


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MessageSujet: Re: c'médie musicale en temps de crise. - isia -   c'médie musicale en temps de crise.   -  isia  - EmptyMer 15 Avr - 17:22




    Rollin'.





    N'était-elle pas finalement un aussi lourd fardeau que les autres ? Non. Souvent, Nathaniel aimait à dire ça, pour plaisanter, pour taquiner, mais il était incapable d'avoir une telle pensée. Elle avait beau arriver en retard, sortir à chaque fois les mêmes excuses, vaines, ridicules : Mais tu comprends, il y avait tellement de monde dans le métro ! et puis Mais comment ça, pourquoi je prends à chaque fois le métro ? Ca ne te semble pas évident ? Et tous ces gens qui meurent de faim, t'y penses ? Je ne vais quand même pas prendre un taxi en sachant ça !. C'était exactement pour ce genre de déclarations que Nathaniel aurait été incapable de dire qu'elle était un fardeau. Elle était angélique, avec ses pensées altruistes, même dans les circonstances les plus décalées. Comme maintenant, par exemple.

    - Je n'arrive pas à croire que tu me fasses le coup à chaque fois ! Quinze secondes de plus, et on aurait pu dire au revoir à notre pièce !
    - Si je n'arrivais pas en retard, tu ne m'attendrais pas tant et tu ne t'impatienterais pas à ce point de me voir. Tu n'imagines pas le plaisir que je prends à arriver en retard et à me faire désirer.

    Un silence.

    - Tu penses pouvoir me pardonner ?

    Nathaniel souriait, mais c'était bien malgré lui. Il aurait aimé faire une tête d'enterrement, qu'elle regrette, lui promette de ne plus jamais arriver en retard et pour montrer qu'elle était vraiment désolée, qu'elle l'embrasse. Il secoua la tête, regrettant que ses pensées aillent toujours dans cette direction. Elle était bien trop bien pour lui. Et de toute façon, elle ne voulait pas de lui. Alors que faisait-elle là ? A côté de lui, dans ce théâtre ? Il prit une profonde bouffée d'oxygène et se força à répondre à la question de sa voisine, faisant cependant bien attention à ne pas la regarder.

    - Je ne sais pas. Donne-moi une bonne raison de le faire.

    Une moue. Le pire, c'était qu'elle avait raison, l'adrénaline montait quand elle n'arrivait pas, et à chaque fois c'était une explosion de bonheur en la voyant arriver. Il avait appris à la reconnaître de loin et surtout compris, au fil du temps, qu'elle arrivait toujours à la pointe de l'impardonnable mais qu'elle ne dépassait jamais les limites. Elle ne dépassait jamais aucune limite, d'ailleurs. Un bruit le détacha de ses pensées : on soulevait les rideaux et l'obscurité se faisait dans la salle. Ne sachant si elle réfléchissait ou si elle ne daignait pas répondre à sa question, Nathaniel se pencha à nouveau vers Isia et lui souffla :

    - Je t'écoute.

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Isia Chaporelle

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MessageSujet: Re: c'médie musicale en temps de crise. - isia -   c'médie musicale en temps de crise.   -  isia  - EmptyVen 17 Avr - 13:30


    *The Reign Of High Voltage Queen > Ghinzu (et voici pour moi)

    Une bonne raison de le faire ? Et que dire… ? Oh, bien sûr, en vérité il y en avait des milliers qui allaient à son avantage, mais que dire. C’était le véritable problème, elle eut un de ces moments de malaise où l’on ne sait pas quoi dire car toutes les vérités ne sont soit pas assez percutantes, soit trop. La taquinerie qui était sortie de sa bouche se moquait d’elle à présent. Si elle lui disait par exemple qu’elle n’était absolument pas sensée continuer à le côtoyer mais qu’elle le faisait malgré tout, parce qu’il lui était impossible de chercher à le fuir, c’est lui qui allait fuir. Si elle dévoilait trop ses pensées, ses problèmes, si elle lui offrait en pâture ce qui se passait dans sa tête, si elle osait trop lui parler de cet attachement dont elle ne pouvait se lasser, elle commettrait sans doute une erreur, elle prendrait un risque. Et le moment n’était pas venu pour les risques. Ou peut-être que si. Les lumières s’éteignirent, elle n’avait toujours rien dit, et Nathaniel, se penchant doucement vers elle, l’invita à répondre. Peut-être était-ce une plaisanterie, peut-être que si elle lui répondait de même par une raillerie, ça tiendrait la route. Mais bon sang, elle n’avait même pas de railleries à sortir. Elle se sentait coincée, heureuse que l’obscurité masque ce visage légèrement défait. Les lumières allaient bientôt réapparaître, il y avait toujours tant de lumière dans les pièces et comédies musicales. Elle lui adressa un furtif sourire, se retourna, espérant que la réponse lui viendrait de l’autre côté. Elle n’avait pas envie de l’effrayer, il la considérait comme une « amie ou une fréquentation », si elle se plantait, si elle se plantait encore, pour qui la prendrait-il ? Une imbécile ou une folle ? Entre les deux, son cœur balançait. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de situation, elle n’avait surtout « plus » l’habitude de ce genre de situation. Et même avant, aucune situation ne s’était avérée être aussi difficile. Quel était le genre de réactions humaines adapté à ce genre de situation ? Des larmes, des drames, des rires… ?

    -Ecoute…Je, enfin…Je ne sais pas. Enfin si je sais, mais tu sais…

    Bilan du premier essai : raté. Lamentable, elle était lamentable. Pendant un instant, elle pensa même à se lever de son siège et à partir de cette effrayante scène. « Good-bye my fears ». Bien entendu, elle renonça, elle ne pouvait quand même pas être à ce point stupide et la fuite était la dernière des solutions. Elle ramena son regard vers Nathaniel. Pourquoi arrivait-elle si bien à parler en temps général, à s’amuser avec lui, et à passer du temps sans aucune gène alors que quand il fallait parler de choses sérieuses, elle ne parvenait à rien ? Probablement un peu d’humanité qui coulait.
    Alors, l’observant, elle ne chercha pas plus loin, elle ne voulut plus rien rétorquer, juste le regarder, sans rien dire, sans avoir quelque chose à répondre. Pourquoi devrait-il lui pardonner d’arriver en retard sans cesse et de se faire désirer auprès de lui ? Bien sûr, c’était faux, et elle n’arrivait pas en retard pour cette raison, mais ce n’était pas le moment de détourner le sujet de conversation, c’aurait été un stratagème ridicule après une réponse lamentable. Non vraiment.
    Et comme elle avait vu faire des centaines de fois, dans la rue, mais aussi dans des films, elle déposa sa tête doucement sur son épaule et regarda la scène. Dans les premiers temps elle n’osa rien. Ensuite la distance étant suffisamment proche, elle n’eut qu’à murmurer pour qu’il entende.

    -Peut-être parce que tu as envie de continuer à passer du temps avec moi. Et que… même si tu n’as pas besoin de moi, moi j’ai besoin de toi.

    Et ô comme c’était cruellement vrai.
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Nathaniel L. Prince

Nathaniel L. Prince


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MessageSujet: Re: c'médie musicale en temps de crise. - isia -   c'médie musicale en temps de crise.   -  isia  - EmptyVen 17 Avr - 19:36

    Spoiler:

    Rollin'.




    - Ecoute… Je, enfin… Je ne sais pas. Enfin si je sais, mais tu sais…

    Nathaniel haussa un sourcil. Il souriait, ne pouvait s'empêcher de sourire, mais il attendait plus. Et elle le savait. Aucun des deux n'était dupe de la situation dans laquelle ils s'étaient immiscés : une pseudo-amitié ou une pseudo-fraternité qui cachait bien plus. Certes, le jeune homme n'était pas conscient de certaines règles cosmiques mais de toute façon, ils n'allaient quand même pas se limiter par si peu, si ? Il attendit. Encore, et encore. En sachant que le spectacle allait commencer, qu'il allait être incapable de se concentrer sur ce qu'il se passait sur la scène, seulement de s'égarer sur la superbe fille qui était assise à côté de lui, de plus en plus souvent avec lui mais avec qui il n'osait rien tenter. De peur de la perdre. On aurait dit un oiseau, une colombe, et s'il l'effrayait, elle ouvrirait ses ailes et partirait. Il ne pouvait pas se le permettre. Et ce fut au milieu de cette pensée qu'Isia décida de poser sa tête sur son épaule. Comment vous décrire l'effet que cela eut sur son coeur ? C'est comme si un tambour de la taille de la planète avait été frappé par un monstre surdimensionné. Voilà un peu les battements qui parcouraient son corps. Il retint de justesse des frissons qui auraient révélé ses émotions et prit une grande bouffée d'air. Elle se tut un instant. Puis parla.

    - Peut-être parce que tu as envie de continuer à passer du temps avec moi. Et que… même si tu n’as pas besoin de moi, moi j’ai besoin de toi.

    Il fut à la fois heureux, ébloui, inquiet, euphorique, fou, rationnel, dingue à nouveau et puis à peu près serein - et tout cela en vingt secondes, montre en main. Sur la scène, quelques silhouettes commençaient à se déplacer. Il y avait beaucoup de couleurs. De la lumière, aussi. Mais ce qu'il n'y avait pas, c'était la possibilité de la voir, elle, de pouvoir saisir son visage entre ses mains et de l'embrasser. Jusqu'à en mourir de bonheur. S'il mourait avec elle, ils iraient forcément au Paradis, non ? Elle dégageait tellement de bonté qu'elle devait forcément être destinée à y aller. Et peut-être qu'elle demanderait une invitation en plus à Dieu, histoire de passer l'éternité avec lui. Mais non, il divaguait, une fois de plus. Quand il lui répondit, quelques minutes plus tard, c'était avec une voix rauque.

    - Je passerais l'éternité avec toi, Isia, si tu me le permettais.

    Ca sonnait un peu comme une demange en mariage. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie - ou pas du tout ? Là encore, le choix n'était pas celui de Nathaniel ; c'était celui de l'ange sublime qui s'appuyait sur lui. Peut-être qu'elle se redresserait et sortirait, indignée, de la salle. Peut-être qu'elle verserait une larme et lui dirait que, venant d'une autre planète, elle n'avait pas le droit de l'épouser. Peut-être qu'elle plongerait ses yeux dans les siens et qu'elle lui dirait qu'elle était désolée mais qu'elle n'était pas intéressée. Ou peut-être que - non, il devait absolument arrêter de réfléchir, de rêver, de penser, d'errer. Elle choisirait elle-même. Et il n'y avait plus qu'à observer.
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